L’OL a les coupes aux lèvres

L’OL a les coupes aux lèvres
Photo d'illustration - Photo DR

Qualifié pour la première fois de son histoire pour la finale des deux
coupes nationales, l’OL n’a jamais été aussi proche d’un trophée depuis
2008, l’année du doublé et du dernier des sept titres de champions de
France.

Toujours en lutte pour accrocher la 3e place de la Ligue 1, avec la qualification pour le tour de barrage de la Champion’s league, l’Olympique Lyonnais peut donc vivre une fin de saison exceptionnelle alors qu’il y a un mois, le groupe aurait pu exploser après l’élimination regrettable, aux tirs au but, sur le terrain du modeste club chypriote de l’APOEL Nicosie.
Depuis ce fameux 7 mars, l’OL n’a plus perdu et remporté six victoires (dont deux en coupe de France contre PSG et Gazelec Ajaccio) pour un nul à Rennes.
L’Olympique Lyonnais s’est-il redonné le label «équipe de coupes» qu’il détenait dans les années 60 et 70 ?
«Il faudrait au moins en gagner une», rappelait Rémi Garde avant le déplacement en Corse.
Toujours est-il que l’attitude de l’équipe cette saison dans les matches à élimination directe ou couperets ont été bien négociés.
A Zagreb (1-7), elle avait déjà su arracher une qualification très compromise et incroyable pour les 8èmes de finale de la Champion’s league.
En coupe de la Ligue, l’OL a gagné son premier tour à Saint-Etienne (2-1) avant de s’imposer contre Lille en quarts de finale à dix contre onze durant quasiment toute la rencontre (2-1) puis de gagner à Lorient après prolongation (4-2), en demi-finale.
En coupe de France, l’Olympique Lyonnais a su éviter les désillusions contre des équipes inférieures hiérarchiquement (CFA) comme La Duchère (3-1) ou Luçon (2-0) avant de gagner en prolongation contre Bordeaux sur un terrain gelé à Gerland (3-1) puis au Parc contre le Paris Saint-Germain (2-1).
Désormais, après de tels parcours, il serait trop bête de ne pas aller brandir ces coupes bien qu’en sport rien ne soit jamais acquis.
Samedi au Stade de France, l’OL aura fort à faire contre un Olympique de Marseille qui tentera de sauver sa saison sur cette seule finale mais qui n’a gagné aucun de ses dix derniers matches.
Le 28 avril, en finale de la coupe de France, l’Olympique Lyonnais affrontera le vainqueur de Quevilly-Rennes qui se joue ce mercredi soir.
OL-Rennes, ce serait le remake de la finale de 1971 remportée par le Stade rennais.
Certes le niveau de jeu n’est pas toujours exceptionnel, surtout sur les dernières rencontres.
Toutefois, à Ajaccio, les hommes de Rémi Garde ont su faire preuve de maîtrise, de réalisme et de professionnalisme face une équipe corse qui a confondu surmotivation et nervosité au point d’être logiquement réduite à dix après l’exclusion de Colinet peu avant la mi-temps pour un geste terrible et inconscient sur Lacazette... à 60 mètres de sa cage alors qu’il n’y avait aucun danger pour le Gazelec.
On passera sur les tentatives d’intimidation des locaux sur le terrain et lors du retour au vestiaire à la mi-temps et sur les insultes, parfois à caractère racistes (cris de singe) à l’adresse des joueurs de couleur de l’OL (Gomis et Dabo).
Dans cette fin de saison, que l’Olympique Lyonnais a su rendre passionnante, la qualité de jeu n’est sans doute plus le critère principal de jugement. Ce qui compte désormais, c’est de gagner !

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