Premier visé par cette déclaration: Saint-Jean Industries après
l'annonce de l'éventuelle reprise de la Fonderie du
Poitou par le groupe.
Michèle Picard écrit: "si des emplois et le savoir-faire de la Fonderie
du Poitou sont sauvés, tant mieux, je ne vais pas m’en plaindre, mais
pourquoi donc n’a-t'on pas affiché la même volonté pour maintenir le
site vénissian en activité en 2009 ?"
Cette même année, les 108 salariés de la fonderie de Vénissieux avaient été licenciés par Saint-Jean Industries.
"Quelle mascarade, quel tour de passe-passe insupportable, quelle
injustice et quelle insulte pour les 108 salariés de Vénissieux laissés
sur le carreau, alors que tous les moyens étaient bel et bien là, ce
rachat nous le prouve, pour sauver leurs emplois et pour assurer leur
production dans l’avenir" a t-elle affirmé ce 18 avril.