J'ai pu à plusieurs reprises revenir ces derniers mois sur la question de la crise qui frappe l'économie réelle avant tout, bien davantage que l'économie financière. Très concrètement, cette crise économique impacte le pouvoir d'achat de chacune et chacun, par une hausse faible voire absente des salaires, ainsi qu'une forte croissance des prix de produits du quotidien. Cette crise fait suite à la crise COVID-19, aux conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine ou encore la crise vécue post-COVID en matière de flux internationaux de marchandises.
Chez nous à Lyon, ces crises ont aussi impacté la vie locale. En matière d'emplois, de commerces, aussi de vie sociale et familiale. Nous ne sommes pas étrangers à ces phénomènes internationaux. Ils rendent la vie au quotidien plus difficile, plus complexe.
Je ne peux que constater tous les jours l'importance accrue pour les Lyonnaises et Lyonnais des questions du quotidien, de la qualité du cadre de vie, du bien-vivre au quotidien. La municipalité est le bon échelon pour contribuer à l'amélioration du quotidien, dans des délais rapides. Je pourrais citer l'exemple de déploiement des rues des enfants, ces abords d'écoles sécurisés, transformés, végétalisés, co-construits. Ce sont des espaces publics modestes qui ne sont pas visibles en dehors du quartier concerné, mais c'est leur nombre - plus de 16 000 enfants concernés par ces projets depuis 2020 - qui façonne une politique publique cohérente, pour faciliter le quotidien des familles en l'occurrence.
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres pour souligner comment la municipalité, ville et métropole, peut faciliter Lyon tous les jours. Et c'est important à noter tant les élections municipales et métropolitaines de 2026 se joueront entre visions différentes pour notre ville de Lyon.
L'élection lyonnaise, ce sera les grandes paroles creuses contre des mesures concrètes.
Ce sera une municipalité tournée vers l'extérieur de la ville contre une municipalité qui souhaite améliorer le quotidien des Lyonnaises et Lyonnais.
Du côté de l'union de la gauche et des écologistes, portée par Grégory Doucet, nous portons haut et fort l'enjeu de vivre Lyon de manière plus simple. Des premières propositions concrètes ont pu être faites en la matière. Je ne vais que citer ici les enjeux du logement et de la vie des familles.
Concernant le logement - priorité pour beaucoup - nous proposons de poursuivre et étendre l'encadrement des loyers, mettre en place une assurance habitation municipale - moins chère - ou encore faire en sorte que la ville de Lyon se porte garante pour faciliter l'accès au logement.
Concernant la vie des familles, je m'en tiens à citer une évolution majeure proposée, celle d'ouvrir l'accueil de loisirs toute la journée du mercredi, et d'évoquer une solution nouvelle : permettre l'accès à 10 journées gratuites de stationnement pour les foyers, afin d'accueillir de la famille ou des amis.
Ce ne sont évidemment pas les seules mesures proposées. Il s'agit aussi d'évoquer la tranquillité et sécurité via la police de proximité renforcée, le développement des transports, la diversité de l'offre culturelle ou encore l'accès aux soins. C'est bien là que l'enjeu de l'élection municipale est majeur. Lyon fait face au risque d'un grand en retour en arrière avec l'alliance Sarselli-Aulas poussée par Laurent Wauquiez et Emmanuel Macron. Un retour en arrière au nom de désencadrement des loyers, d'abandon des projets majeurs TEOL ou de rive droite du Rhône, de remise en cause de la régie publique de l'eau ou de pistes cyclables sécurisées, et j'en passe...
Il n'y a pas de fatalité. Pas de fatalité à ce retour en arrière. Nous pouvons agir pour un Lyon plus solidaire et plus vert, pour une ville qui prend soin et qui protège. Pour vivre Lyon de manière plus joyeuse et plus pratique. Et pour faire vivre les valeurs d'humanisme et de progrès si chères à l'histoire lyonnaise, et importantes aux yeux des Lyonnaises et Lyonnais actuels si on en croit les élections de 2024. Alors avançons ensemble, pour améliorer le quotidien par du concret, pour vivre Lyon !
Valentin Lungenstrass
Adjoint au maire de Lyon en charge des Mobilités, de la Logistique urbaine, des Espaces Publics et du Tourisme responsable
Conseiller métropolitain
Discours mélangeant tout . Un gloubi-boulga lexical . Des propositions de surface qui cachent des problèmes de fond sur le logement et la sécurité . Des propositions qui cachent l'inaction de ces idéologues durant ces dernières années .
Signaler RépondrePour que la ville se tourne vers l’extérieur comme c’est dit, il faut déjà pouvoir y entrer !!!!!
Signaler RépondreOn n’en peut plus de ces incompétents qui se réveillent à 4 mois des élections avec la peur au ventre de ne pas être réélus. Apres 6 ans de dictature gauchiste, nous lyonnais allons élire un maire lyonnais qui aime sa ville et qui va redonner à Lyon ses lettres de noblesse.
Signaler Répondredonnes du mou!!du mou!!donnes du mou!
Signaler RépondreMr Poumon de la route (traduction française du nom), ce n'est pas avec l'écologie ni en construisant des écoles en bois que l'on va résoudre le problème du pouvoir d'achat.
Signaler RépondreEt pour le reste il n'y a qu'à voir le bilan de 6 années passées sur ces sujets...