La situation de Veninov toujours dans l'impasse

La situation de Veninov toujours dans l'impasse

Le préfet du Rhône demande expressément au groupe autrichien Windhager, repreneur du fabricant de toile cirée à Vénissieux de respecter "les engagements" pris en mai dernier pour le redémarrage du site. Car pour le moment les solutions présentées ne satisfont ni les anciens de Veninov, ni le préfet. Windhager a en effet présenté un nouveau "business plan" qui prévoit, après la remise en état de l'outil de production jugé "pour l'essentiel obsolète", la présence au maximum de 11 à 15 personnes au second trimestre 2013 dans l'usine. Par ailleurs, le groupe autrichien souhaiterait transférer 400 cylindres de Vénissieux vers une usine en Hollande.

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Interloqués! le 11/01/2013 à 19:46

La prise de position de Windhager est vraiment trouble…
Cette situation apporte son lot de questions ; le nappage les intéresse-t-il vraiment; l’a t’il jamais intéressé?

Leur unique but ne serait-il pas plutôt de financer un nouveau site logistique situé en France, dédié à la distribution de leurs produits moustiquaires jardinerie, grâce aux subventions obtenues auprès du gouvernement Français?

La question mérite d’être posée… D’Autriche, la proche banlieue de Lyon est idéalement située pour desservir logistiquement les marchés d’Europe du Sud… Italie, Espagne, Portugal.

Le projet initial de Windhager apparaitrait alors plus limpide ; plus machiavélique d’un point de vue financier : il aurait « suffit » de :

1) racheter pour une bouchée de pain les marques, l’usine, les cylindres et le foncier du site de Veninov.

2) faire pression auprès des acteurs du marché nappage pour leur vendre les licences d’exploitation des marques Bulgomme & Venilia

3) obliger ces acteurs à faire « tourner » l’usine quelques mois le temps que la surveillance de l’état sur les aides accordées s’estompe.
(Quitte à motiver ultérieurement la fermeture définitive de Veninov, par l’incapacité de l’acteur repreneur à n’avoir pu faire « tourner » correctement le site de Veninov… )

-> En contrepartie bénéficier des aides de l’état pour financer intégralement leur nouveau centre de distribution Européenne…

Dans cette hypothèse, pourrait-on se dire qu’aucun des acteurs du nappage Français sollicités par leurs soins, n’aurait accepté de participer à une éventuelle collaboration « douteuse »?

-> Windhager se retrouverait il aujourd’hui pris à son propre piège ? Le bec dans l’eau ?

Son seul partenaire Hollandais ne serait-il quant à lui uniquement intéressé par les cylindres et marques… Après tout, le marché Français, n’est pas sa spécialité.

Van Merkstjein dispose des machines et n’a aucun besoin de Veninov et encore moins de l’embarras de la gestion d’un site de production Français ; par contre : des cylindres oui !

Tout cela semble actuellement se concrétiser : subventions, opération immobilière : mais que fait-on du pillage du patrimoine Français et des dizaines de familles avec qui, des requins étrangers sont en train de jouer depuis si longtemps désormais ??

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