Il s'agissait là de son 4e procès pour son implication présumée avec une organisation terroriste liée à l'extrême gauche. Selon France 3, le tribunal a une
nouvelle fois confirmé son assignation à résidence. Mais cette fois, le procureur a estimé que Sevil Sevimli ne devait plus répondre de "direction d'une organisation clandestine" mais d'"une appartenance à ce mouvement". La jeune fille de 22
ans reconnait son engagement politique, elle a été arrêtée pour avoir
participé à une manifestation le 1e mai 2012. Mais elle récuse toute
accusation d'un activisme auprès du PKK (Parti des Travailleurs du
Kurdistan). Sévil Sevimli doit donc rester en Turquie où elle reste sous
le coup d'une condamnation. La prochaine audience aura lieu le 15 février prochain. Elle risque de 15 à 32 ans de prison.