OL : la dégringolade, jusqu'où ?

OL : la dégringolade, jusqu'où ?
Rémi Garde ne trouve plus la solution depuis un mois - LyonMag

Après le nouveau revers concédé face à Sochaux dimanche soir (1-2), les Gones restent sur une série de quatre matches sans victoire.

Eux que l'on voyait, début février, dauphins "naturels" du Paris SG en Ligue 1 (et pourquoi pas, même, outsiders dans la course au titre), se sont littéralement effondrés depuis un mois, en concédant d'abord deux matches nuls (1-1 à Brest, 0-0 contre Marseille), puis deux défaites (1-4 à Bastia, et 1-2 face aux Doubistes).
Un coup de pompe que la trêve internationale n'est pas parvenue à enrayer. Plus qu'une dégringolade, c'est l'inconstance des jeunes Lyonnais qui est à souligner : depuis le début de l'année 2013, les hommes de Rémi Garde enchaînent les (courtes) périodes d'invincibilité et les séries de défaites. Cette mauvaise passe de quatre matches est toutefois la plus longue observée depuis le début de l'année.
Signe d'une fatigue physique, ou d'une faiblesse mentale, à l'approche de la dernière ligne droite? Sans tomber dans le catastrophisme, on peut s'interroger sur la place à laquelle les Gones, actuels troisièmes, vont terminer la saison.

Une année 2013 en pente douce

Sur les dix derniers matches de la saison, Lyon est l'équipe du Top 6 qui a engrangé le plus faible nombre de points : 12, sur 30 possibles. Marseille (2e), pourtant très poussif dans le jeu, fait un peu mieux (16 sur 30).
A coups de victoires étriquées, l'OM reste sur une série de quatre matches sans défaites. Nice (6e), sur la même dynamique que Marseille, connaît actuellement une baisse de régime, avec trois défaites concédées sur quatre rencontres (en fait, depuis l'expulsion face à Saint-Etienne de son jeune meneur Valentin Eysseric).
A condition de se ressaisir, Lyon peut encore rivaliser avec des Marseillais, toujours sur le fil du rasoir, ainsi qu'avec des Niçois inexpérimentés et, peut-être aussi émoussés.

Mais deux équipes placent la barre très haut depuis le début de l'année : Lille, et surtout Saint-Etienne, avec respectivement 19 et 22 points pris (toujours sur 30 possibles). Si l'on met de côté leur récente défaite face à Evian Thonon Gaillard, les Lillois restent sur une série de six victoires consécutives. Encore plus impressionnant pour l'ASSE, tout simplement invaincue en 2013.
Cependant, les Stéphanois semblent eux aussi caler depuis le mois de mars : ils viennent de concéder trois matches nuls (à Rennes, face au Paris SG, et à Troyes). Peut-être ont-ils déjà la tête tournée à leur finale de Coupe de la Ligue, qui se jouera le 20 avril contre ces mêmes Rennais. A eux de prouver qu'ils peuvent être performants sur trois tableaux en même temps (ils sont toujours en lice en Coupe de France).

Trois adversaires directs pour l'OL

L'étude des différents calendriers n'incite pas non plus à l'optimisme débordant côté lyonnais. Ainsi, sur les huit derniers matches de la saison, les partenaires de Gonalons n'évolueront que quatre fois à domicile - une fois de moins que l'OM, qui a également l'avantage de recevoir des équipes a priori "prenables" (Bordeaux, Brest, Bastia, Toulouse, Reims). A contrario, les Lyonnais recevront ces mêmes Toulousains*, mais aussi et surtout Saint-Etienne, pour un derby certainement explosif (34e journée, le 27 avril), puis le Paris SG (36e journée, le 11 mai), avant de terminer par Rennes, lors de la dernière journée de championnat.
Il faudra sans doute être performant à l'extérieur : l'OL se déplacera successivement à Reims, Montpellier, Nancy, et... à Nice (37e journée, 18 mai), chez le "meilleur ennemi" de Jean-Michel Aulas, Claude Puel. Les Niçois, eux, n'évolueront que trois fois dans leur stade du Ray (face à Sochaux, Troyes et donc Lyon).

On l'a dit, le parcours de l'AS Saint-Etienne sera conditionné par leur capacité à enchaîner les matches et les compétitions : quel que soit le résultat de leur parcours en Coupe(s), les Stéphanois  devront se remotiver et ne pas terminer le championnat en roue libre.
Après le derby face à Lyon, les hommes de Galtier clôtureront leur saison par un programme corsé : réception de Marseille, puis déplacement à Lille. Les Nordistes, eux, bénéficient d'un calendrier intéressant : cinq matches à jouer à domicile, notamment contre deux adversaires directs (Marseille, 32e journée, le 14 avril ; Saint-Etienne, le 38e journée, 26 mai), et les autres rencontres face à des opposants de moindre calibre.

Qui prendra place, à la fin de la saison, sur le podium de L1, à côté du PSG? La lutte est indécise, et le rapport de forces pas franchement en faveur de l'OL. Il reste encore 24 points à distribuer ; les Lyonnais ont toujours leur avenir entre les mains.

* Le TFC sera d'ailleurs l'un des arbitres de cette fin de saison : les Toulousains affronteront consécutivement Nice, Lyon, Lille et Marseille.

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