OL-Monaco : le goût de la Champion's league

Les entraîneurs ou les joueurs des adversaires de Lyon ont pour habitude d'évoquer un test, un match de niveau européen avant de prendre rendez-vous sur le terrain. De la pure démagogie car au delà de l'habillage médiatique....
Oui, l'Olympique Lyonnais a le standing de la Ligue des Champions, par sa seule masse salariale, encore la 3e ou la 4e de la L1, et son budget (120 à 130 millions d'euros).
Dire que l'OL n'est pas à son niveau, c'est vrai financièrement et au vu du train de vie que Jean-Michel Aulas essaie de réduire pour le rendre plus adéquat avec les recettes qu'il génère, être en phase avec le Fair play financier, comme il le dit.
 
En revanche, le classement (13e au coup d'envoi) est bien en phase avec ce que le public de Gerland constate : une formation fébrile en défense où il manque encore beaucoup d'éléments et une attaque qui peine à marquer des buts même contre une faible équipe de Rijeka, jeudi. Gagner enfin était essentiel.
Les cadres n'en sont pas pour leur vécu du très haut niveau que les jeunes découvrent seulement, avec leurs qualités de fraîcheur mais aussi les défauts de leur inexpérience.

Ce dimanche après-midi, l'OL tentera de ramener au moins un point du stade Louis II. Ce serait déjà pas mal et évitera de renouer avec la sinistrose qui accompagne souvent une défaite d'autant que l'Olympique Lyonnais n'a gagné que deux fois sur ses treize derniers matches.
"C'est pas beaucoup", a reconnu Milan Bisevac mercredi en conférence de presse. C'est effectivement peu d'autant que si l'équipe de Garde possèdera quoi qu'il arrive cinq points d'avance sur le premier relégable en cas de nouveau revers, il n'en a actuellement plus que deux sur Lorient qui a gagné samedi contre Sochaux.
Battu, l'Olympique Lyonnais se retrouvera en queue de peloton pour jouer officiellement le maintien.