La saison est-elle pliée pour l'OL ?

Après 16 journées, l'Olympique Lyonnais est désormais à 15 points du 3e, Monaco, et cette équipe-là n'a pas la capacité de combler cet écart comme cela lui était arrivé par le passé, au début des années 2000, à l'aune de ce qui allait être sa domination sans partage sur le football français.
Les photos de cette époque commencent déjà à être jaunies par le temps.

Ce vendredi matin, l'OL est 12e au classement. Il faut remonter à la saison 1995-96 pour retrouver un parcours aussi faible.
La 4e place qui permet d'accrocher l'Europa league et occupée pour l'heure par Marseille est à sept points. C'est beaucoup dans les conditions actuelles d'une formation inconstante même si le mois de novembre avait été encourageant.
La marge vis à vis de la zone de relégation paraît importante et sécurisante aussi avec dix longueurs de mieux que Valenciennes, le 18e qui avait déjà réussi à prendre un point (1-1) à Gerland, plus du tout une forteresse imprenable, loin s'en faut.
Cette saison, l'OL y a déjà perdu 13 points en neuf matches et pas seulement contre des cadors.

D'ici la fin de l'année, l'Olympique Lyonnais a encore deux déplacements compliqués, à Bastia, invaincu cette saison à Furiani, puis sur le terrain synthétique de Lorient en pleine renaissance (2 victoires de suite).
Entre les deux, il y aura, le dimanche 15 décembre, la réception de Marseille, dont on peut espérer qu'elle réveille la détermination des joueurs de Garde qui a fait largement défaut contre un TFC pourtant d'une grande faiblesse obtenant son point sur sa seule véritable occasion qui n'en était en fait pas une, Martin Braithwaite profitant d'une nouvelle bourde de Milan Bisevac.

Il faudra aussi aller assurer la première place du groupe I en Europa league sur le terrain de Guimaraes éliminé et démobilisé. Cela permettrait à l'OL d'avoir la certitude de recevoir en 16e de finale de l'épreuve.
Les coupes, c'est ce qui reste désormais à proposer aux supporters.
Aller le plus loin possible en Europa league ne rapportera rien sportivement que de l'expérience du haut niveau et seulement quelques millions supplémentaires de droits TV (l'an dernier l'OL a perçu 7 millions pour cette compétition dont il a été éliminé en 16e).
Les coupes nationales sont les seules à proposer en point de mire une place européenne mais il faudra afficher un autre caractère que ce qui a été constaté lors des deux derniers matches à Gerland pour espérer faire un parcours tributaire par ailleurs du tirage au sort, à savoir de bénéficier de l'avantage du terrain, par exemple, et d'éviter les gros dont l'OL ne fait pas partie cette saison.