La justice lyonnaise ne peut pas confisquer la Ferrari de Milan Baros. C’est ce qu’a décidé jeudi 28 février, le tribunal de Trévoux. L’attaquant de l’Olympique lyonnais, aujourd’hui prêté au club anglais de Portsmouth, avait été flashé par un radar à 271 km/h, au lieu de 130, le 1er novembre dernier sur l’autoroute A 42 à Dagneux dans l’Ain. Et le Procureur de Bourg avait réclamé qu’il soit condamné à un an de suspension de permis de conduire, 1 500 euros d’amende et que sa Ferrari F 430 soit confisquée. Un petit bolide qui vaut tout de même plus de 150 000 euros.
Mais l’avocat du footballeur, Me François Saint-Pierre, a soulevé un “vice de forme” en soulignant que l’intention du procureur d’exiger la confiscation de cette fameuse Ferrari n’avait pas été mentionnée dans la citation de Baros, c’est-à-dire le texte qui le convoquait à cette audience. Une erreur qui a contraint le tribunal à constater la nullité de cette citation. Du coup, une nouvelle citation devra être envoyée au footballeur. Mais le procureur de Bourg a tenu à préciser que cette erreur ne remettait en cause ni la procédure, ni l’excès de vitesse. En revanche, pour l’instant Milan Baros reste propriétaire de sa belle Ferrari noire qui est cependant toujours immobilisée par les gendarmes.