Lyon : une manifestation pour dénoncer les abus de militaires français

Lyon : une manifestation pour dénoncer les abus de militaires français
Les manifestants ont dénoncé les abus sexuels des militaires français en Centreafrique - LyonMag

Environ 150 personnes ont participé à la marche qui s'est déroulée dans le calme.

Environ 150 Lyonnais ont manifesté hier après-midi pour dénoncer les abus sexuels des militaires français en Centreafrique. Ils demandaient notamment que "justice soit faite". De nombreuses personnes portaient un tee-shirt "lève-toi et marche".

Entre décembre 2013 et juin 2014 des soldats auraient violé de jeunes enfants orphelins et affamés. Les faits se seraient déroulés dans un centre de personnes déplacées par le conflit, à l'aéroport de Bangui.

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16 commentaires
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limousin le 26/05/2015 à 13:12
Pour info a écrit le 26/05/2015 à 12h24

Point de vue du Général Beny,
Conseiller militaire du Chef d'Etat Centrafricain.

Objet : Affaire SANGARIS

« J’ai un petit avantage sur ceux qui écrivent ou pérorent sans trop rien connaître de la réalité de cette affaire : je suis à Bangui depuis longtemps, je connais le contexte général, les lieux et nombre des acteurs en cause.

Je suis en outre ce qu’on pourrait appeler un « vieux soldat » qui en a pas mal vu, notamment en Afrique, et je pense être capable de poser un regard un peu plus discursif que d’autres sur tout cela.

Pour aider à se faire une idée sur cette affaire, je vais articuler mon propos entre l’exposé de quelques faits objectifs, celui de quelques interrogations liées à ma connaissance du sujet RCA, et enfin celui de mon avis –par nature subjectif– sur certains points.

Des faits :

Le camp de Mpoko, proche de l’aéroport, est situé à un endroit où par la géographie des lieux plusieurs forces internationales ont pu avoir contact avec les occupants : avec beaucoup de soldats africains ce sont la MISCA (force interafricaine) puis la MINUSCA (force ONU) ; avec beaucoup de soldats français et/ou européens ce sont SANGARIS (force française) et EUFOR (force européenne).
Il faut alors très précisément s’intéresser aux dates des faits, parfois à 24 heures près, car ces forces avaient ou pas mandat d’être là en protection, parfois proches les unes des autres, parfois au fil des relèves, parfois sur un mode différent entre le jour et la nuit, parfois en renforcement temporaire l’une l’autre, etc... tout cela au profit d’une sécurité toujours précaire à assurer avec des effectifs toujours contraints.

Tout cela pour dire que, savoir exactement qui était à tel endroit à telle période, est bien difficile, surtout quand la période avancée ici et là court de décembre 2013 à juin 2014 selon les sources.

Le commandement SANGARIS et donc l’Etat-major des armées à Paris ont connaissance des allégations le 29 juillet 2014.
Ils réagissent aussitôt, conformément aux lois et usages (enquête de la Gendarmerie Prévôtale, enquête de commandement, action de Justice).

Mais considérons bien qu’à ce moment-là, les acteurs qui restent 4 mois en RCA ont déjà pu être relevés 2 fois sur la durée évoquée : pas facile de les trouver quand un flou total règne sur les dates de commission des faits.

En RCA, si l’on veut bien admettre qu’un mineur en grande difficulté dans un camp de déplacés est prêt à accepter un acte sexuel contre une boîte de ration, ce qui est sans doute très malheureusement vrai, on voudra aussi bien admettre que le même est prêt à dire ou témoigner de n’importe quoi contre une somme dérisoire remise par celui qui aurait besoin ou intérêt à la production d’un tel témoignage.

Des interrogations :

Pourquoi une ONG ayant connaissance de ce type de comportement n’en réfère pas immédiatement au commandement de la force en cause ?
Il existe des modalités de contact très rodées et connues de tous les humanitaires entre les forces et les ONG (cluster humanitaire), cela aux fins de partager l’information et d’assurer une nécessaire coordination des actions. Etrange de préférer « faire des rapports et des entrevues d’enfants » plutôt que de communiquer cela le plus rapidement possible aux autorités locales (alors notoirement déficientes, hélas !) ou, plus sûrement, au commandement de l’une ou l’autre des forces en cause.
Pourquoi cette affaire de nature à fragiliser le rôle de la France en RCA sort-elle via un média anglo-saxon juste avant l’ouverture du « Forum de Bangui », une étape clé de la gestion de la crise en RCA ?
Car il faut savoir que le rôle et les options françaises rencontrent des oppositions politiques, c’est bien naturel, et qu’un récent « processus de Nairobi » a été refusé par la France et la RCA au grand dam d’acteurs internationaux parlant généralement anglais...

Des avis :

Il y a sans doute eu quelque chose de bien sordide, hélas ! aux abords de ce camp.
Mais qui et quand ?
Celui qui dirait de façon péremptoire, selon les cas, que jamais un soldat français, ou européen, ou onusien ne saurait commettre de tels actes n’aurait pas mis les pieds sur le terrain depuis bien longtemps...
C’est malheureusement possible.
Nature humaine...
Admettons donc une réalité des faits allégués.
Maintenant, quand l’heure de la punition arrive, il faut frapper.
Il faut certes frapper fort, mais surtout juste.
Or, quid des preuves ou des éléments scientifiques tangibles ?
Peut-on imaginer ce qu’est le camp de Mpoko à la période considérée ?
-Une zone de non droit, d’insécurité et de misère humaine absolue.
En plus, livrée à de fortes manipulations politiques de par des groupes ethniques rivaux, parfois hostiles à la position politique française.
Je m’amuse ainsi, si je puis dire, de voir depuis quelques jours les « témoins oculaires » complaisamment produits par RFI ou France 24.
C’est à pleurer de voir ces faux témoins notoirement stipendiés par des groupes armés courir, en superbe polo et casquette hip-hop totalement incongrus à Mpoko, face aux micros et caméras pour dire n’importe quoi.
Car c’est ainsi en RCA, on crée le chaos, les gens crèvent dans les camps, mais on continue la politicaillerie et les manipulations, et cela aux frais de ces braves internationaux, civils et militaires, français en tête, assez gentils pour venir assurer un minimum vital et sécuritaire.
Quelles preuves ?
Quelles traces ADN ?
Pourquoi avoir « caché » l’affaire depuis juillet 2014 ?

Mais alors là, pardon de penser avec les Antiques et les juristes que « nul n’est censé faire état de sa turpitude »...

Quand on a si peu à communiquer, il n’est pas choquant du point de vue militaire

C'est intéressant en effet.
Cela prouve bien qu'il faut des enquêtes avant de manifester "comme un seul homme" sans s'être informé de tous les éléments, avec bien souvent, un préjugé en tête contre l'institution que l'on accuse.

Il y a des règles de droit pénal, il y a le code des forces armées, il y a le droit international.... qu'on les applique en commençant par les enquêtes et qu'au terme de celles-ci, on prenne parti comme il convient, mais pas avant.

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bah de toute façon le 26/05/2015 à 12:54

Ouais mais l'armée a déjà un passif d'enterrement d'affaire, difficile de prendre parti dans une direction ou une autre, il faut juste veiller à ce qu'il y'ait bien une enquête et laisser faire la procédure.
Mais bon leur manifestation était certainement trop tôt et une mesure trop démesuré, ce n'était pas comme s'il s'agissait d'un crime orchestré par l'Etat-Major.

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Pour info le 26/05/2015 à 12:24

Point de vue du Général Beny,
Conseiller militaire du Chef d'Etat Centrafricain.

Objet : Affaire SANGARIS

« J’ai un petit avantage sur ceux qui écrivent ou pérorent sans trop rien connaître de la réalité de cette affaire : je suis à Bangui depuis longtemps, je connais le contexte général, les lieux et nombre des acteurs en cause.

Je suis en outre ce qu’on pourrait appeler un « vieux soldat » qui en a pas mal vu, notamment en Afrique, et je pense être capable de poser un regard un peu plus discursif que d’autres sur tout cela.

Pour aider à se faire une idée sur cette affaire, je vais articuler mon propos entre l’exposé de quelques faits objectifs, celui de quelques interrogations liées à ma connaissance du sujet RCA, et enfin celui de mon avis –par nature subjectif– sur certains points.

Des faits :

Le camp de Mpoko, proche de l’aéroport, est situé à un endroit où par la géographie des lieux plusieurs forces internationales ont pu avoir contact avec les occupants : avec beaucoup de soldats africains ce sont la MISCA (force interafricaine) puis la MINUSCA (force ONU) ; avec beaucoup de soldats français et/ou européens ce sont SANGARIS (force française) et EUFOR (force européenne).
Il faut alors très précisément s’intéresser aux dates des faits, parfois à 24 heures près, car ces forces avaient ou pas mandat d’être là en protection, parfois proches les unes des autres, parfois au fil des relèves, parfois sur un mode différent entre le jour et la nuit, parfois en renforcement temporaire l’une l’autre, etc... tout cela au profit d’une sécurité toujours précaire à assurer avec des effectifs toujours contraints.

Tout cela pour dire que, savoir exactement qui était à tel endroit à telle période, est bien difficile, surtout quand la période avancée ici et là court de décembre 2013 à juin 2014 selon les sources.

Le commandement SANGARIS et donc l’Etat-major des armées à Paris ont connaissance des allégations le 29 juillet 2014.
Ils réagissent aussitôt, conformément aux lois et usages (enquête de la Gendarmerie Prévôtale, enquête de commandement, action de Justice).

Mais considérons bien qu’à ce moment-là, les acteurs qui restent 4 mois en RCA ont déjà pu être relevés 2 fois sur la durée évoquée : pas facile de les trouver quand un flou total règne sur les dates de commission des faits.

En RCA, si l’on veut bien admettre qu’un mineur en grande difficulté dans un camp de déplacés est prêt à accepter un acte sexuel contre une boîte de ration, ce qui est sans doute très malheureusement vrai, on voudra aussi bien admettre que le même est prêt à dire ou témoigner de n’importe quoi contre une somme dérisoire remise par celui qui aurait besoin ou intérêt à la production d’un tel témoignage.

Des interrogations :

Pourquoi une ONG ayant connaissance de ce type de comportement n’en réfère pas immédiatement au commandement de la force en cause ?
Il existe des modalités de contact très rodées et connues de tous les humanitaires entre les forces et les ONG (cluster humanitaire), cela aux fins de partager l’information et d’assurer une nécessaire coordination des actions. Etrange de préférer « faire des rapports et des entrevues d’enfants » plutôt que de communiquer cela le plus rapidement possible aux autorités locales (alors notoirement déficientes, hélas !) ou, plus sûrement, au commandement de l’une ou l’autre des forces en cause.
Pourquoi cette affaire de nature à fragiliser le rôle de la France en RCA sort-elle via un média anglo-saxon juste avant l’ouverture du « Forum de Bangui », une étape clé de la gestion de la crise en RCA ?
Car il faut savoir que le rôle et les options françaises rencontrent des oppositions politiques, c’est bien naturel, et qu’un récent « processus de Nairobi » a été refusé par la France et la RCA au grand dam d’acteurs internationaux parlant généralement anglais...

Des avis :

Il y a sans doute eu quelque chose de bien sordide, hélas ! aux abords de ce camp.
Mais qui et quand ?
Celui qui dirait de façon péremptoire, selon les cas, que jamais un soldat français, ou européen, ou onusien ne saurait commettre de tels actes n’aurait pas mis les pieds sur le terrain depuis bien longtemps...
C’est malheureusement possible.
Nature humaine...
Admettons donc une réalité des faits allégués.
Maintenant, quand l’heure de la punition arrive, il faut frapper.
Il faut certes frapper fort, mais surtout juste.
Or, quid des preuves ou des éléments scientifiques tangibles ?
Peut-on imaginer ce qu’est le camp de Mpoko à la période considérée ?
-Une zone de non droit, d’insécurité et de misère humaine absolue.
En plus, livrée à de fortes manipulations politiques de par des groupes ethniques rivaux, parfois hostiles à la position politique française.
Je m’amuse ainsi, si je puis dire, de voir depuis quelques jours les « témoins oculaires » complaisamment produits par RFI ou France 24.
C’est à pleurer de voir ces faux témoins notoirement stipendiés par des groupes armés courir, en superbe polo et casquette hip-hop totalement incongrus à Mpoko, face aux micros et caméras pour dire n’importe quoi.
Car c’est ainsi en RCA, on crée le chaos, les gens crèvent dans les camps, mais on continue la politicaillerie et les manipulations, et cela aux frais de ces braves internationaux, civils et militaires, français en tête, assez gentils pour venir assurer un minimum vital et sécuritaire.
Quelles preuves ?
Quelles traces ADN ?
Pourquoi avoir « caché » l’affaire depuis juillet 2014 ?

Mais alors là, pardon de penser avec les Antiques et les juristes que « nul n’est censé faire état de sa turpitude »...

Quand on a si peu à communiquer, il n’est pas choquant du point de vue militaire

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Pour info le 26/05/2015 à 12:01

Point de vue du Général Beny,
Conseiller militaire du Chef d'Etat Centrafricain.

Objet : Affaire SANGARIS

« J’ai un petit avantage sur ceux qui écrivent ou pérorent sans trop rien connaître de la réalité de cette affaire : je suis à Bangui depuis longtemps, je connais le contexte général, les lieux et nombre des acteurs en cause.

Je suis en outre ce qu’on pourrait appeler un « vieux soldat » qui en a pas mal vu, notamment en Afrique, et je pense être capable de poser un regard un peu plus discursif que d’autres sur tout cela.

Pour aider à se faire une idée sur cette affaire, je vais articuler mon propos entre l’exposé de quelques faits objectifs, celui de quelques interrogations liées à ma connaissance du sujet RCA, et enfin celui de mon avis –par nature subjectif– sur certains points.

Des faits :

Le camp de Mpoko, proche de l’aéroport, est situé à un endroit où par la géographie des lieux plusieurs forces internationales ont pu avoir contact avec les occupants : avec beaucoup de soldats africains ce sont la MISCA (force interafricaine) puis la MINUSCA (force ONU) ; avec beaucoup de soldats français et/ou européens ce sont SANGARIS (force française) et EUFOR (force européenne).
Il faut alors très précisément s’intéresser aux dates des faits, parfois à 24 heures près, car ces forces avaient ou pas mandat d’être là en protection, parfois proches les unes des autres, parfois au fil des relèves, parfois sur un mode différent entre le jour et la nuit, parfois en renforcement temporaire l’une l’autre, etc... tout cela au profit d’une sécurité toujours précaire à assurer avec des effectifs toujours contraints.

Tout cela pour dire que, savoir exactement qui était à tel endroit à telle période, est bien difficile, surtout quand la période avancée ici et là court de décembre 2013 à juin 2014 selon les sources.

Le commandement SANGARIS et donc l’Etat-major des armées à Paris ont connaissance des allégations le 29 juillet 2014.
Ils réagissent aussitôt, conformément aux lois et usages (enquête de la Gendarmerie Prévôtale, enquête de commandement, action de Justice).

Mais considérons bien qu’à ce moment-là, les acteurs qui restent 4 mois en RCA ont déjà pu être relevés 2 fois sur la durée évoquée : pas facile de les trouver quand un flou total règne sur les dates de commission des faits.

En RCA, si l’on veut bien admettre qu’un mineur en grande difficulté dans un camp de déplacés est prêt à accepter un acte sexuel contre une boîte de ration, ce qui est sans doute très malheureusement vrai, on voudra aussi bien admettre que le même est prêt à dire ou témoigner de n’importe quoi contre une somme dérisoire remise par celui qui aurait besoin ou intérêt à la production d’un tel témoignage.

Des interrogations :

Pourquoi une ONG ayant connaissance de ce type de comportement n’en réfère pas immédiatement au commandement de la force en cause ?
Il existe des modalités de contact très rodées et connues de tous les humanitaires entre les forces et les ONG (cluster humanitaire), cela aux fins de partager l’information et d’assurer une nécessaire coordination des actions. Etrange de préférer « faire des rapports et des entrevues d’enfants » plutôt que de communiquer cela le plus rapidement possible aux autorités locales (alors notoirement déficientes, hélas !) ou, plus sûrement, au commandement de l’une ou l’autre des forces en cause.
Pourquoi cette affaire de nature à fragiliser le rôle de la France en RCA sort-elle via un média anglo-saxon juste avant l’ouverture du « Forum de Bangui », une étape clé de la gestion de la crise en RCA ?
Car il faut savoir que le rôle et les options françaises rencontrent des oppositions politiques, c’est bien naturel, et qu’un récent « processus de Nairobi » a été refusé par la France et la RCA au grand dam d’acteurs internationaux parlant généralement anglais...

Des avis :

Il y a sans doute eu quelque chose de bien sordide, hélas ! aux abords de ce camp.
Mais qui et quand ?
Celui qui dirait de façon péremptoire, selon les cas, que jamais un soldat français, ou européen, ou onusien ne saurait commettre de tels actes n’aurait pas mis les pieds sur le terrain depuis bien longtemps...
C’est malheureusement possible.
Nature humaine...
Admettons donc une réalité des faits allégués.
Maintenant, quand l’heure de la punition arrive, il faut frapper.
Il faut certes frapper fort, mais surtout juste.
Or, quid des preuves ou des éléments scientifiques tangibles ?
Peut-on imaginer ce qu’est le camp de Mpoko à la période considérée ?
-Une zone de non droit, d’insécurité et de misère humaine absolue.
En plus, livrée à de fortes manipulations politiques de par des groupes ethniques rivaux, parfois hostiles à la position politique française.
Je m’amuse ainsi, si je puis dire, de voir depuis quelques jours les « témoins oculaires » complaisamment produits par RFI ou France 24.
C’est à pleurer de voir ces faux témoins notoirement stipendiés par des groupes armés courir, en superbe polo et casquette hip-hop totalement incongrus à Mpoko, face aux micros et caméras pour dire n’importe quoi.
Car c’est ainsi en RCA, on crée le chaos, les gens crèvent dans les camps, mais on continue la politicaillerie et les manipulations, et cela aux frais de ces braves internationaux, civils et militaires, français en tête, assez gentils pour venir assurer un minimum vital et sécuritaire.

Venir dans ce barnum faire une enquête façon « Les experts » avec combinaison blanche immaculée, pipettes et jolie tresses marquées « police » est une simple vue de l’esprit.

Cela continue d’être, je le suppose, la difficulté de ceux en charge du dossier, juge comme gendarmes OPJ : quelle matérialité ?
Quel

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limousin le 26/05/2015 à 10:52
berk a écrit le 26/05/2015 à 10h35

commentaire ridicule et indécent... avez vous oublié les marches blanches ? votre indignation est très sélective

Rien de ridicule ou indécent. Avez-vous fait du droit ?
Nous ne sommes pas dans le même contexte que "les marches blanches", pour commencer

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berk le 26/05/2015 à 10:35
limousin a écrit le 26/05/2015 à 10h07

avant de manifester, commençons par attendre les résultats de l'enquête.
On ne les a pas vus, ces manifestants, pour d'autres affaires du même genre éclaboussant l'Education nationale....

commentaire ridicule et indécent... avez vous oublié les marches blanches ? votre indignation est très sélective

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limousin le 26/05/2015 à 10:07

avant de manifester, commençons par attendre les résultats de l'enquête.
On ne les a pas vus, ces manifestants, pour d'autres affaires du même genre éclaboussant l'Education nationale....

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gillesbb le 26/05/2015 à 07:03
La centrafricano/française a écrit le 26/05/2015 à 00h05

Merci Wilow d'avoir compris le sens de notre démarche, qui dit rien consent. Pourquoi deux poids deux mesures ? Il y a eu des viols perpétrés sur les enfants à Ville fontaine la lumière a été faite et cela a rassuré les parents n'est ce pas ? Avant d'intervenir en Centrafrique il y a eu un accord signé entre les deux pays qu'en cas de pépin comme celui ci, seule la France peut ester en justice?
C'est vraiment dommage que vanessa pense tout de suite que c'est une histoire de sous de la France.
Je te renvoie à l'histoire de la France pendant la guerre de 45, des personnes ont été violées. Les sangaris ont sauvé la vie à beaucoup de personnes en RCA et cette histoire a bcp terni l'image des soldats français.
C'est pour cette raison que la lumière doit être faite.

"La lumière doit être faites"l'enquête est en cours il me semble non? et lancée au plus haut niveau de l'échelon national. Alors ça sert à quoi?

Vous êtes venus manifestés quand la république de France a été touchée à mort?
car si demain c'est le bazar comme veulent le créer les islamistes, les forces françaises reviendront en France faire leur taff et laisserons le reste du monde se débrouiller entre eux.

Alors respect à mes soldats et à mon armée, et si c'est vrai qu'il y en a qui ont fait cela qu'ils soient sévèrement condamnés.

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La centrafricano/française le 26/05/2015 à 00:05

Merci Wilow d'avoir compris le sens de notre démarche, qui dit rien consent. Pourquoi deux poids deux mesures ? Il y a eu des viols perpétrés sur les enfants à Ville fontaine la lumière a été faite et cela a rassuré les parents n'est ce pas ? Avant d'intervenir en Centrafrique il y a eu un accord signé entre les deux pays qu'en cas de pépin comme celui ci, seule la France peut ester en justice?
C'est vraiment dommage que vanessa pense tout de suite que c'est une histoire de sous de la France.
Je te renvoie à l'histoire de la France pendant la guerre de 45, des personnes ont été violées. Les sangaris ont sauvé la vie à beaucoup de personnes en RCA et cette histoire a bcp terni l'image des soldats français.
C'est pour cette raison que la lumière doit être faite.

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SED LEX le 25/05/2015 à 16:05

La révélation vient des anglais !! elle doit donc être suspecte et nous devons nous poser la question qui sert-elle ??? puisque nous savons qui elle dessert ??

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La vérité le 25/05/2015 à 13:58
vanessa a écrit le 24/05/2015 à 12h19

tout est bon pour récupérer du fric sur le dos de la France !

Exactement.

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Wilow le 25/05/2015 à 12:33

Il est plutôt noble et brave de critiquer ativement une action telle que celle-ci derrière vos claviers comme si vous commentiez un match de foot.

Pour de nombreuses personnes originaires de ces pays, ce type de manifestation a du sens, et je rappelle que cette Marche ne condamne pas les soldats français dans leur ensemble. Et que dans cette action, tous font preuve de dicernement.

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Citoyendu69 le 24/05/2015 à 18:40

Du grand n'importe quoi cette manifestation.
Laissons faire la justice et ne tombons pas dans le panneau.

Soutien à nos soldats.

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SED LEX le 24/05/2015 à 14:02

En RCA, si l’on veut bien admettre qu’un mineur en grande difficulté dans un camp de déplacés est prêt à accepter un acte sexuel contre une boîte de ration, ce qui est sans doute très malheureusement vrai, on voudra aussi bien admettre que le même est prêt à dire ou témoigner de n’importe quoi contre une somme dérisoire remise par celui qui aurait besoin ou intérêt à la production d’un tel témoignage.

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vanessa le 24/05/2015 à 12:19

tout est bon pour récupérer du fric sur le dos de la France !

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stop le 24/05/2015 à 11:38

Qu'on les laisse à Daesh ! Ils verront !!

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