Votre réaction face au retour de Bordeaux ?
Alain Perrin : Ça va nous compliquer la préparation de la semaine. Si Bordeaux n’avait pas gagné, on aurait pu faire l’impasse sur le match contre Nancy. Mais comme Bordeaux réalise un parcours exceptionnel, ça va nous obliger à aller chercher des points jusqu’au bout.
Vous avez peur de perdre le titre ?
Non, je n’imagine pas être coiffé juste avant la fin même si Bordeaux est un peu veinard en ce moment. Mais moi, je ne m’intéresse pas du tout aux Bordelais. Je regarde seulement mon équipe. D’ailleurs dimanche soir je n’ai même pas regardé OM-Bordeaux, j’avais d’autres choses à faire... Leur victoire n’est pas un coup au moral. Et puis, on a toujours deux points d’avance au classement.
Mais l’OL est de plus en plus fébrile !
Non, on n’est pas fébriles. Ce n’est pas ce que j’ai vu à Nice chez une équipe dure à jouer chez elle. A Nice, j’ai vu un contenu de match intéressant. Et puis, avoir de la concurrence, c’est le lot de tous les grands clubs. Manchester United ou l’Inter Milan ne sont pas encore champions non plus. Et puis l’avantage pour moi d’avoir un concurrent qui s’accroche, c’est que mon boulot devient très facile. Les joueurs savent tous désormais l’importance du match contre Nancy. On sait qu’ils sont concernés et pas démobilisés.
Comment vous abordez la demi-finale contre Sedan ?
Je prévois une rotation d’effectif cette semaine. Ceux qui jouent peu comme Ben Arfa, Delgado ou Crosas font partie des solutions éventuelles. Il faudra aussi préserver certains leaders comme Benzema ou Juninho. Mais il ne faudra pas non plus trop déséquilibrer l’équipe. Mercredi, il n’y aura pas d’équipe bis.
Vous n’avez pas peur de tout perdre ?
Mais toutes les équipes sont dans le même cas à cette période. Cependant la priorité est définie à l’avance : d’abord le titre et ensuite la Coupe.