Victoire pour les uns, défaite pour les autres, le simple fait d’en arriver là à compter les points constitue finalement un échec pour tout le monde.
En effet, ce débat sur le burkini témoigne d’un climat actuel nauséabond autour de l’Islam et de sa radicalisation.
L’incroyable place qu’il a occupé depuis début août, alors qu’il y a tant de problèmes plus importants comme le chômage ou le terrorisme, montre que nous vivons une période troublée marquée par un manque évident de repères.
Certes, la France doit garder et cultiver ce qui fait sa grandeur à savoir la liberté qu’elle offre à chaque citoyen de vivre ses différences mais, que ferons-nous demain si sur chaque plage du littoral des centaines de femmes se baignent en burkini ?
Je caricature volontairement mais au nom de la laïcité, du "vivre ensemble" et de je ne sais quel prétexte, nous ne pouvons tout accepter.
Arrêtons-nous un instant et posons-nous la question suivante : qu’adviendrait-il à une Française qui déciderait de braver l’interdiction de se voiler intégralement en Arabie Saoudite et d’aller se baigner en bikini sur la plage ? Nous connaissons tous la réponse.
Au nom de quoi la France devrait-elle tout tolérer ?
Je sais que l’époque est de ne surtout pas dire ce qui dérange pour ne pas offusquer les bienpensants. Le moment est venu de dire stop, de prendre ses responsabilités et de ne pas sa cacher derrière le politiquement correct.
Il faut donc parler de la liberté de la femme musulmane à porter ou non le burkini même s’il y a des personnes certainement bien attentionnées pour nous dire que la majorité d’entre elles sont libres.
Il faut donc aussi évoquer le sort que sera demain réservé aux femmes musulmanes qui ne voudraient pas porter le burkini si d’aventure celui-ci se généralisait dans la communauté musulmane en France.
Alors, si effectivement le port du burkini ne représente pas une menace (immédiate) à l’ordre public, j’ai l’intime conviction que c’est une porte ouverte à bien des dangers.
L’Islam a toute sa place dans la société française, c’est une évidence. Mais, du droit à LA différence défendu par certains intégristes, je préfèrerai pour ma part qu’ils défendent le droit à l’indifférence.
L’Islam doit être une religion comme une autre, sans être montrée du doigt avec les mêmes droits. A l’inverse, elle doit supporter les mêmes devoirs dont celui d’assimiler les valeurs de notre République.
Avec le burkini, c’est l’autorité de l’Etat qui une fois de plus a été mis à mal. Ce n’est pas aux maires de gérer ces situations, eux qui sont trop souvent abandonnés par Paris. Il appartenait ainsi au Chef de l’Etat d’arrêter cette provocation du burkini organisée par les tenants d’un islam politique.
En réécoutant la chanson de Dalida qui a inspiré le titre de ce billet (itsi, bitsi, petit bikini), nous ne pouvons que nous attarder sur le dernier couplet : "si cette histoire vous amuse, on peut la recommencer. Si c’est pas drôle on s’excuse, en tout cas c’est terminé".
Il est temps de passer à autre chose car avec le burkini on se voile la face. Le problème est bien plus profond, il faudra bien un jour le regarder en face et voir son vrai visage.
Retrouvez tous les billets de Jérémie Bréaud sur son site
Jérémie Bréaud est élu Les Républicains du 6e arrondissement en charge du Numérique et à l'International
bravo
Signaler RépondreCe n'est pas l'autorité de l'Etat qui est en cause mais la dignité des femmes condamnées par une religion archaïque à se dissimuler du regard des hommes...
Signaler Répondrec'est plus grave et attristant
Au contraire c'est un problème fondamental : dans quelle société voulons nous vivre ? Une société communautariste, confessionnelle non redistributive -modèle anglosaxon- ou sauver notre modèle, tant dénigré laïque mais plus égalitaire car plus redistributif : il faut nous donner le choix mais ça ne peut être communautariste ET redistributif.
Signaler RépondreOui, vivement 2017 pour VOTER AM au lieu de voter FN, car le FN n'aime pas la démocratie directe réelle, ils veulent juste être calife à la place du calife.
Signaler Répondre:o)
Bien vu
Signaler RépondreCette ridicule affaire de burkini est le cache sexe des turpitudes d'une religion rétrograde pour ne pas dire moyenâgeuse.
Et la première d'entre elles est l'avilissement des femmes, voire leur esclavage pur et simple.
Faut il rappeler que toutes les terres d'islam sont des pays de misère, à l'exception des monarchies pétrolières ?
Ne laissons pas ces gens pourrir ce qu'il reste de nos idéaux républicains
Il nous faut le courage d'interdire ce prosélytisme et ces attaques permanentes de la démocratie
Alors oui, vivement 2017, ce sera LE sujet incontournable
Ça, c'est donner la france aux étrangers, voila ce qu'est un gouvernement de gauche, comment encore faire confiance aux socialistes......
Signaler RépondreNous perdons notre identité et jusqu'ou????il faut mieux aider les étrangers que les bons français....
Vivement 2017!!!!!!!!!!
C'est au chef de l'Etat d'arrêter cette provocation?
Signaler RépondreOh Bréaud, c'est quoi ce délire?
La France est un état de droit et le président de la République doit aussi respecter la loi. Mais comme aujourd'hui il n'y en a pas pour interdire les signes d'appartenance religieuse dans l'espace public, il faut faire voter une nouvelle loi...
Tout est dit !
Signaler RépondreBravo et effectivement même si ce n'est pas une menace immédiate, attention à l'avenir