Menée entre 2001 et 2005, cette étude montre que la quasi totalité des aéroports sont en déficit. Et la situation est particulièrement préoccupante à Saint-Exupéry, qui est le seul aéroport français à avoir vu sa situation financière se dégrader en quatre ans. Avec une dette qui a quasiment doublé, pour atteindre 155 millions d’euros. D’où des capacités d’investissement limitées. Mais Saint-Exupéry est un des rare aéroports de province à ne pas bénéficier de subventions publiques. Ce qui peut, en partie, expliquer ses difficultés financières.
Autre point noir : la gare TGV de Saint-Exupéry, qui a coûté 67 millions d’euros à la Région, n’a pas un trafic assez suffisant pour être rentable. Car cette gare reste toujours concurrencée par la Part-Dieu.
En conclusion, le rapport de la Chambre régionale des comptes estime que l’arrivée de compagnie low-cost comme Easy Jet devrait permettre d’améliorer la situation financière de l’aéroport lyonnais en attirant plus de voyageurs.