"Je serai candidat aux élections sénatoriales dans le département de l’Ain le 21 septembre.” C’est dans un hôtel de Bourg-en-Bresse au nom prédestiné de “Terminus” que Charles Millon a annoncé le 19 juin sa candidature aux sénatoriales dans le Pays de Gex, devant une poignée de journalistes. Après avoir été maire de Belley, député, président du conseil régional puis candidat aux municipales à Lyon en 2001, Millon affirme vouloir terminer sa carrière politique en rendant à son département d’origine tout ce qu’il lui a apporté. “Je suis un enfant politique de l’Ain”, a-t-il rappelé. Reste que cette candidature spontanée n’a pas du tout été appréciée à l’UMP. Le soir même, Alain Marleix, chargé des élections à l’UMP, a répliqué sèchement : “Il n’y a pas d’investiture UMP” pour Charles Millon aux sénatoriales dans l’Ain.
Primaire
Il faut dire que les deux sénateurs de l’Ain, Jean Pépin et Jean-Paul Emin, ont annoncé qu’ils ne se représenteraient pas. Alors qu’un troisième siège de sénateur a été créé. Des places qui suscitent beaucoup de convoitises à droite. “En plus de Charles Millon, une dizaine d’élus se verraient bien sénateurs de l’Ain : Bernard Argenty, maire d’Hauteville, Henri Guillermin, le conseiller général du canton de Pont-de-Vaux, Claude Marcou du canton de Meximieux... Mais aussi Jean-Claude Travers, le maire de Belley, ou Patrick Guichon, maire d’Oyonnax. Sans oublier Jocelyne Boch, conseillère générale et ancienne maire de Thoiry, et Gérard Paoli, maire de Gex.
Bref, une belle bataille en perspective qui se réglera ce samedi 30 août au cours d’une primaire.