Des seniors passionnés d'armes, et d'argent, jugés à Lyon

Des seniors passionnés d'armes, et d'argent, jugés à Lyon
Photo d'illustration - DR

L'enquête a débuté en 2013, lorsqu'une armurerie basée à Saint-Etienne avait été la cible d'une attaque à la voiture-bélier et d'un incendie.

Selon le Progrès, les forces de l'ordre avaient tiqué en regardant les registres du gérant, un homme d'un certain âge qui devenait subitement suspect dans une affaire de ventes illégales d'armes.

Le gérant rachetait des armes démilitarisées qu'il faisait importer d'Italie. Et les faisait revendre ensuite sur Internet, au-delà de toute réglementation. Avec ses complices, il aurait ainsi fait un bénéfice de plus de 225 000 euros entre 2012 et 2013.

Jugé à Lyon, l'homme se retrouvait au tribunal en compagnie de ses deux intermédiaires présumés. Septuagénaires, les deux individus ont déjà eu affaire à la justice pour des histoires louches liées aux armes. L'un d'entre eux disposait d'un box à Bron, où des fusils avaient été retrouvés lors d'une perquisition.

Deux ans de prison avec sursis ont été requis à l'encontre du gérant stéphanois. Les peines requises contre ses intermédiaires ont été plus lourdes : 2 et 3 ans de prison ferme.
Quant aux armuriers italiens, qui n'étaient pas au courant du stratagème français, le procureur a demandé leur relaxe.

Le jugement sera connu le 2 juin prochain.

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Bravo le 12/05/2017 à 10:56

L'enquête a débuté en 2013, lorsqu'une armurerie basée à Saint-Etienne avait été la cible d'une attaque à la voiture-bélier.
Les cambrioleurs ont dérobés plusieurs caisses dont les armes avaient, malheureusement pour eux, été démonté et séparé la veille et l'avant veille. Les cambrioleurs ont donc volé des caisses contenant des moitiés d'armes seulement, donc inutilisable, d'autant plus que toutes les armes étaient démilitarisées.
Pour effacer toutes traces de leur passage, les cambrioleurs ont lancé un incendie, détruisant presque tout le reste de l'entrepôt.

Selon le Progrès (qui ferait mieux de se renseigner correctement avant de publier des articles et dont le journaliste, présent aux séances des 8 ou 9 mai, s'est fait huer), les forces de l'ordre avaient tiqué en regardant les registres du gérant, un homme d'un certain âge qui devenait subitement suspect dans une affaire de ventes illégales d'armes.
=> Ramassis de conneries. La vente de ces armes démilitarisées, pour rappel, ne faisait aucunement l'objet de vente illégale. Pour le confirmer, la preuve du contrôle douanier effectué un jour avant l'incendie a été porté à la connaissance des juges qui n'ont pu que constater que tout était parfaitement en règle. Les forces de l'ordre se sont clairement fourvoyés dans cette affaire et tous les avocats ont clairement annoncés aux juges que le dossier avait mal été instruit.

Le gérant rachetait des armes démilitarisées qu'il faisait importer d'Italie. Et les faisait revendre ensuite sur Internet, au-delà de toute réglementation.
=> Encore une information fausse. Tout d'abord, dans la mesure où une arme est démilitarisée, elle n'est plus catégorisé car elle n'est plus un danger. (Pour ceux qui ne savent pas, comme des journalistes par exemple, ce que veut dire démilitarisée, ça veut dire neutraliser, rendre inutilisable !)
D'autres part, seuls quelques sites spécialisés dans la vente d'armes peuvent diffuser sur Internet, en s'assurant au préalable que tout est en ordre. Les sociétés italienne et française étaient bien créés et fonctionnaient d'ailleurs depuis plusieurs années. Déclarations comptables et fiscales portés à la connaissance des juges qui la encore, n'ont pu que approuver.

Avec ses complices, il aurait ainsi fait un bénéfice de plus de 225 000 euros entre 2012 et 2013.
=> aucune preuve n'a pu être apporté au dossier pour prouver cette supercherie.

Jugé à Lyon, l'homme se retrouvait au tribunal en compagnie de ses deux intermédiaires présumés. Septuagénaires, les deux individus ont déjà eu affaire à la justice pour des histoires louches liées aux armes. L'un d'entre eux disposait d'un box à Bron, où des fusils avaient été retrouvés lors d'une perquisition.
=> information quelque peu intéressante : les fusils retrouvés dans le box n'appartenaient et ne venaient ni de la société italienne ni de la société française. Le gérant de la société française a donc été impliqué à tord dans cette affaire d'armes non démilitarisée retrouvées dans le box.

Deux ans de prison avec sursis ont été requis à l'encontre du gérant stéphanois.
Pour rappel, le gérant stéphanois septuagénaire, il est important de le préciser, a déjà fait l'objet de 8 mois d'emprisonnement, dans des conditions déplorables, SANS PREUVE tangible !!
Les peines requises contre ses intermédiaires ont été plus lourdes : 2 et 3 ans de prison ferme.
Quant aux armuriers italiens, qui n'étaient pas au courant du stratagème français, le procureur a demandé leur relaxe.

Le jugement sera connu le 2 juin prochain.

Après cette date, il est fort a parier que le gérant stéphanois n'en restera pas là et se retournera contre le tribunal pour réclamer des dommages et intérêts pour son emprisonnement abusif et non justifié. Son emprisonnement a duré le temps que le dossier soit instruit. Malheureusement pour le gérant, la personne en charge de l'instruction du dossier ne trouvait aucune preuve pour justifier l'arrestation du gérant. Après 8 mois d'emprisonnement, le dossier est passé sur le bureau du procureur qui a immédiatement ordonné la libération du gérant stéphanois, arrêté abusivement.

Voilà un article un peu plus précis, qui ne fait certes pas l'éloge des forces de l'ordre ni de la justice française !

Quand aux journalistes, il serait temps d'arrêter d'écrire des kms de conneries !!

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Post monétaire le 11/05/2017 à 17:00

Pas de réaction du FN ? :o)

Encore des magouilles qui n'ont comme fondement que l'utilisation de monnaie...

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