En fait, Govou revient sur le mercato d’été où son départ avait encore été évoqué. Sans résultat. “Je n'ai rien voulu dire et c'était ce qui était convenu avec le président. Sauf que, lui, il a parlé” explique Govou. “Cela m'a énervé qu'il dise tout et son contraire. Il a d'abord dit que j'allais partir. Puis que j'allais rester et qu'il allait me faire une proposition de prolongation. Et enfin, puisque Loïc Rémy s'en allait à Nice, que je ne partirais pas. Ça m'a saoulé. Je leur ai dit. Je ne dis jamais rien et c'est peut-être pour ça qu'ils en ont profité, ils savent que, quand vient le jour de jouer, je suis à fond. Mais, à force, ça commence à me gaver. Je leur ai dit : quand vous avez envie qu'un joueur parte, vous savez faire ce qu'il faut. Je ne suis pas con. J'ai vingt-neuf ans, je sais comment ça se passe. Si, quand ils parlent de moi, ils ne parlent pas correctement... Ils peuvent prétendre le contraire, la réalité est là : s'ils ne veulent pas vraiment discuter avec un autre club, il ne se passera rien. (....) Mais je ne suis pas plus frustré que ça. (...) Rester à Lyon n'a jamais été un échec pour moi. Sauf en 2006, peut-être. J'avais eu du mal à me remettre dedans. (...) J’aime le club, la ville, les gens, des dirigeants, des entraîneurs qui m’ont vu débuter, je suis attaché à tout ça. Mais je n’aime pas tous les gens qui sont au club, loin de là.”