Les débordements lors du match OL–CSKA étudiés ce jeudi par la commission de discipline de l'UEFA

Les débordements lors du match OL–CSKA étudiés ce jeudi par la commission de discipline de l'UEFA
Photo d'illustration - LyonMag

L'Olympique Lyonnais joue gros.

La commission de discipline de l'UEFA se penche ce jeudi sur les incidents qui avaient émaillé la réception du CSKA Moscou, au Groupama Stadium, en mars dernier, lors des huitièmes de finale retour de Ligue Europa.


Dans le viseur de l'instance européenne, "le lancement d'objets et le déclenchement de feux d'artifice, des troubles dans le stade, des escaliers bloqués et un comportement raciste". Des symboles nazis et des saluts auraient été aperçus dans le stade, et un spectateur de couleur aurait été attaqué, selon l'UEFA, dont les propos avaient été relayés dans l'Equipe.

Reste à savoir si ce témoignage sera effectivement retenu. Car un quadragénaire, soupçonné d'être l'auteur de cette agression raciste, a, depuis, été interpellé. S'il a reconnu avoir frappé à deux reprises un supporter de l'OL qui s'était assis à la place de ses amis en tribune, il a nié l'avoir couvert d'insultes à caractère raciste. Cette version avait également été donnée par la victime qui n'avait pas souhaité porter plainte.


L'UEFA étudiera également sur les affrontements entre des supporters et la police, sur le parvis du Groupama Stadium, avant le coup d'envoi du match. Des affrontements qui avaient fait treize blessés chez les forces de l'ordre et qui avaient entrainé l'interpellation de trois personnes.


Sauf que l'OL a une sérieuse épée de Damoclès au-dessus de la tête. Le club avait écopé d'une exclusion des deux coupes d'Europe avec sursis en avril 2017, après l'envahissement de la pelouse lors du match OL – Besiktas. Selon l'Equipe, ce sursis pourrait tomber si l'UEFA juge les violences de jeudi du même ordre que celles du printemps 2017. Et cela ferait les affaires de Marseille, qui prendrait alors la place de Lyon en Ligue des Champions.

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2 commentaires
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Kim Kepenekian le 01/06/2018 à 04:20

Pourquoi parle t´on de "débordements du match" ?
Appelons un chat un chat.
Des militants cagoulés du bastion Social ont attaqué gratuitement un équipage de police posté devant le stade pour prévenir une attaque terroriste.
Steven Bissuel, leader du bastion social était present dans la salle du tribunal pour les soutenir lors de leur comparution..
C´est pas a l´OL qu´il faut s´en prendre, mais a ce groupuscule de nazillons violents multi récidivistes que la mairie dit ne pas pouvoir expulser de leur local.
(Alors que les faits de troubles a l´ordre public, attroupements armés en vue de commettre des violences, agressions etc sont constitués et que de nombreux membres du bastion social sont déja en prison pour violences.)

https://www.rue89lyon.fr/2018/03/19/incidents-avant-le-match-ol-cska-moscou-dix-huit-mois-de-prison-pour-un-hooligan-lyonnais/

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max0473 le 31/05/2018 à 08:51

l'OM n'a pas le monopole de la connerie !

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