Politique
Janvier 2010
André Gerin (Député du rhône - Maire de Vénissieux) : "La France perd un homme d’État qui aura marqué la vie politique de notre pays. Chacun se souviendra de son esprit d’indépendance, de sa capacité de résistance, de son aptitude à dire non lorsqu’il considérait que tel ou tel projet contredisait l’idée qu’il se faisait de la France, de sa souveraineté. Je conserve en mémoire ce combat qu’il mena avec courage, en 1992, en faveur du non au traité de Maastricht, estimant que la Nation française était en cause, que les valeurs gaullistes auxquelles il était resté fidèle étaient niées. Ce souci d’indépendance, j’ai pu l’apprécier lorsqu’il présida l’Assemblée nationale de 1993, date à laquelle je fus moi-même élu député, à 1997. J’ai également pu en prendre la mesure alors qu’il présidait depuis 2004 la Cour des comptes, dont les rapports étaient sans complaisance dans le contrôle de l’utilisation des fonds publics."
Dominique Perben (Vice-Président du Conseil Général du Rhône) : "Philippe Seguin avait un très grand sens de l'Etat et de l'intérêt général. Il incarnait particulièrement la dimension sociale du gaullisme. Orateur de talent et débatteur enthousiaste, il a été présent depuis 30 ans à tous les grands rendez-vous de la vie nationale qu'il a enrichie de son rayonnement et de sa sensibilité."
Jean-Jack Queyranne (Président du Conseil Général du Rhône) : "Il a toujours é