Napoléon Bullukian est né en 1905 dans une riche et influente famille arménienne. A Malatia, petite ville du nord-est de la Turquie, son père est trésorier payeur général et possède de grandes propriétés où il élève des chevaux.
A cette époque, le pays coincé entre la Russie, l'Iran et la Turquie est dominé par les Turcs qui refusent d'accorder l'autonomie promise aux Arméniens en 1878 par le traité de San Stefano. Ce qui provoque de nombreux soulèvements, très durement réprimés.
Jusqu'au début de la Première Guerre Mondiale, Napoléon Bullukian mène une vie heureuse et insouciante, celle d'un enfant de la bourgeoisie arménienne. Mais en 1914, les Turcs, alliés des Allemands, profitent du conflit pour mettre en oeuvre un véritable plan de nettoyage ethnique afin d'éliminer 3 millions d'Arméniens qu'ils méprisent autant qu'ils jalousent.
Ce sont d'abord les élites arméniennes qui sont éliminées : professeurs, médecins, prêtres, artistes... Et dans la nuit du 25 avril 1915, la plupart des notables sont arrêtés. Parmi eux, le père et l'oncle de Napoléon Bullukian. Dans ses mémoires, il dira se rappeler encore des "cris déchirants de douleur, suivis de déflagrations, de clameurs d'agonie..."
Le garçon a 10 ans et il ne reverra plus jamais ses parents. Arrêté et déporté, il vit l'enfer vécu par tous ses pairs : de longues marches forcées dans le désert, la chaleur étouffante, la faim et la peur. Sans oublier les massacres, les viols, les décapitations, l'agonie des vieillards auxquels il assiste.
Napoléon est vendu par les Turcs comme esclave à un nomade kurde. Mais ce dernier se révèle assez humain malgré les circonstances. N'ayant pas de fils, il traite relativement bien le garçon. Pendant quatre ans, il va parcourir les déserts du nord de la Mésopotamie. Il dort sous la tente et ne mange pas toujours à sa faim.
En 1920, il apprend par hasard que la guerre est terminée depuis deux ans et que les Turcs ont donc été vaincus. Napoléon Bullukian a 15 ans et trouve le courage de s'échapper.
Après avoir marché pendant deux jours en direction du sud de la Syrie, il arrive à Urfa où les Américains ont installé un orphelinat pour les Arméniens. Il y retrouve son petit frère Agop. L'un et l'autre ont perdu l'usage de leur langue maternelle et ne s'expriment qu'en dialecte nomade.
Une tante les prend en charge et ils tentent de récupérer les biens spoliés de leurs parents, victimes du génocide. Mais arrivés à Malatia, ils découvrent que leur maison est occupée par des Turcs qui refusent de partir. Un cas qui se répète pour beaucoup d'Arméniens de retour chez eux. Et alors que les Alliés font trainer les négociations pour l'indépendance de l'Arménie, ils préfèrent l'exil.
Sans se retourner, Napoléon Bullukian choisit la France, un pays dont ses parents ont tant parlé et qui l'a toujours fait rêver. Le choix de son nom est d'ailleurs un hommage à la France qu'ils chérissaient.
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En 1923, Napoléon débarque à Marseille après huit jours passés en mer. Il loge d'abord dans un hôtel de passes, puis quitte la cité phocéenne pour rejoindre Saint-Chamond dans la Loire. Employé dans une usine de cartonnerie, il se fait ensuite embaucher au chantier de la Marine et apprend le français sur le tas.
Véritable force de la nature, bosseur et débrouillard, il s'installe en 1925 à Lyon où il retrouve son frère. Il travaille d'abord pour la famille Gillet dans l'impression de tissus puis pour les machines à écrire Underwood qui l'envoient à Paris.
C'est à cette époque qu'il obtient sa naturalisation puis fait son service militaire dans la Marine nationale sur le croiseur Colbert.
Démobilisé en 1930 à l'âge de 25 ans, Napoléon Bullukian va connaître un nouveau tournant dans sa vie déjà épique.
Se pensant plus manuel qu'intellectuel, il choisit de travailler dans le bâtiment. Il suit des cours du soir, apprend à déchiffrer des plans et devient ainsi chef de chantier. Mais son objectif est de créer sa propre entreprise.
Avec quelques compatriotes, il construit un immeuble pour son propre compte et réussit à vendre les appartements. De quoi lui donner l'envie de se lancer dans la construction d'un ensemble de 26 immeubles situés dans le 7e arrondissement de Lyon !
Il réussit à s'associer avec un architecte et le propriétaire d'un terrain. Mais les notables lyonnais se méfient de cet Arménien très entreprenant. D'ailleurs, les banquiers refusent de lui prêter de l'argent. C'est grâce à sa rencontre avec le notaire Pierre Delorme, qui accepte de lui faire un prêt, que Napoléon Bullukian parvient à récolter la somme nécessaire pour développer son entreprise.
La réputation grandissante du jeune entrepreneur arrive vite aux oreilles d'un certain Edouard Herriot. Le maire de Lyon le rencontre et l'aide à obtenir des marchés.
Napoléon Bullukian ne fait pas de politique mais il fréquente beaucoup d'élus. De plus, il a la bonne idée de rejoindre la franc-maçonnerie, alors très influente à l'Hôtel de Ville de Lyon.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint la Résistance et fait partie du Coq enchaîné, un groupe composé essentiellement de radicaux et de francs-maçons : Joseph Serlin, Ambroise Courtois, Auguste Pinton... C'est là qu'il rencontre celui qui deviendra son grand ami, ainsi que le successeur d'Edouard Herriot à la mairie de Lyon, Louis Pradel.
Bullukian n'a pas peur de s'engager. Les réunions de résistants ont souvent lieu chez lui, rue de la Barre à proximité de la place Bellecour. Et c'est dans ses chantiers qu'il camoufle armes et matériel de sabotage. Il ne sera toutefois jamais arrêté, contrairement à ses amis Joseph Serlin et Ambroise Courtois, exécutés par les Allemands.
La détermination et les réseaux qui feront sa fortune
Après la guerre, son business gagne toujours en taille. Car s'ouvre la grande période de reconstruction du pays. Pour ne rien gâcher, Napoléon Bullukian est très ami avec Claudius Petit, un architecte lyonnais qui devient ministre de la Reconstruction !
On lui confie alors tout un programme de reconstruction à Lyon et dans sa région. Partout, ses immeubles sortent de terre. C'est pratiquement lui qui a construit tout seul le nouveau 8e arrondissement avec la résidence Marius Berliet, la Californie avenue Mermoz...
S'il gagne beaucoup d'argent, l'Arménien en investit énormément pour racheter des entreprises. Dans les années 50, il commence par prendre le contrôle d'une société qui deviendra la Saviem, puis il achète Astra Plastique, leader européen des bouchons en plastique pour bouteilles, une affaire très prospère qui emploie 300 personnes à Saint-Georges-de-Reneins dans le Beaujolais.
Il rachète aussi la Manufacture lyonnaise de bouchage et la Société lyonnaise de serrurerie et de menuiserie métallique, dirigées alors par Roger Batailly, futur maire du 8e.
Napoléon Bullukian contrôle aussi Sicol, une société installée à Miribel qui a le monopole de la distribution du Coca-Cola.
Un véritable empire aux ramifications multiples et aux activités variées. Le coeur de cet empire reste toutefois sa société Roc Immobilier, propriétaire de plus de 2000 appartements dans les années 70.
A la Libération, il a épousé Léa Zaillat, rencontrée chez des amis dans l'Ain. Le couple s'installe dans une grande maison à Champagne-au-mont-d'Or appelée la Malmaison, comme le château de Joséphine de Beauharnais !
Napoléon Bullukian est un homme très actif, qui se lève très tôt, avale un énorme petit-déjeuner parfois composé d'un poulet entier. A 7h, il est au travail et n'en sort pas avant 19h. Arrivé chez lui, il prend un bain, se change, et retourne travailler jusqu'à 1h du matin.
Bourreau de travail, il peut piquer des colères terribles face aux gens qui se laissent vivre. Très autoritaire, il sait se montrer aussi généreux.
Collectionneur généreux
En dehors de son travail, Napoléon Bullukian est un collectionneur assidu. Avant la guerre, il rassemblait déjà des médailles et des ivoires. Puis, avec la fortune aidant, il est devenu un véritable mécène, protecteur des artistes et ami des arts.
En 40 ans, il réunit une fabuleuse collection d'un millier de tableaux, notamment de très belles toiles de peintres lyonnais comme Jean Couty, Jean Fusaro et Max Schoendorff. Des peintres qu'il a lancés et qui sont devenus ses amis.
Parmi les hommes les plus riches du pays, Bullukian mène grand train et reçoit les notables lyonnais à la Malmaison où il organise de superbes fêtes. Il sait aussi se mobiliser pour de nobles causes et donne beaucoup d'argent pour la recherche médicale. Il contribue à l'implantation à Lyon du centre de recherche sur le cancer.
Et il n'oublie pas sa communauté. Il organise ainsi en 1970 la réception à Lyon du patriarche suprême des Arméniens, Mgr Vasken 1er.
Personnage incontournable à Lyon, il multiplie les gestes symboliques et souvent spectaculaires. Après la guerre d'Algérie, il fait rappatrier à la Duchère le monument aux morts de la ville d'Oran.
En 1972, lorsqu'il reçoit la Légion d'honneur, il organise une mémorable soirée au Palais d'Hiver, aujourd'hui détruit, avec 3000 invités. Si la bourgeoisie lyonnaise le voit comme un étranger, le peuple se reconnaît toujours en lui. C'est un homme simple, naturel, ouvert, qui a gardé un fort accent arménien.
Atteint d'un cancer, il décide de rédiger un testament dans lequel il lègue tous ses biens à la Fondation de France, afin de créer la Fondation Léa et Napoléon Bullukian. S'il n'a pas d'enfant, il a un neveu et une nièce qui goûtent peu à ce choix de les écarter de la succession.
A sa mort le 14 août 1984, on estime sa fortune à plusieurs milliards de francs. A Lyon, les rumeurs vont bon train sur le testament, on parle même d'un document qui aurait disparu car il annulait le premier choix de Bullukian. Mais ce mystère est resté une légende urbaine.
Aujourd'hui, la fondation Bullukian existe toujours place Bellecour. Elle aide les œuvres arméniennes, mais aussi la création artistique et la recherche médicale.
Napoléon Bullukian restera le grand bâtisseur de Lyon d'après-guerre, l'ancien esclave devenu milliardaire. "Je peux fermer les yeux avec une conscience tranquille, car toute ma vie, j'ai essayé d'apporter aux autres ce que je pouvais. J'ai cherché à faire pour le mieux et pour tout le monde", écrivait-il avant son décès.
Visionnaire car il avait vu de ses propres yeux ce que l'être humain pouvait faire de pire, il disait également : "Prenez garde, ne vous laissez pas entraîner sur les pentes dangereuses de la haine et du fanatisme, car l'étincelle de la violence est contagieuse".
"Vendu comme esclave aux turcs dans les années 1920 !" C'est très politiquement incorrect et pas pensée unique du tout d'affirmer ça...
Signaler RépondreLyon Mag risque le bannissement par le cartel des gauches, dictateurs de la pensée autorisée, et la poursuite devant les tribunaux pour oser écrire de telles vérités.
Ah il ne manquait que ton commentaire. Bravo tu mérites la palme d'or.
Signaler RépondreC’est une belle histoire ! On retiendra qu’il a rejoint les rangs de la Franc maçonnerie et Jack pot ! 😂
Signaler Répondreun monument kitsh...elle doit probablement encore exister...
Signaler RépondreJ ai eu l occasion de fréquenter souvent dans mon ancien métier ce grand personnage du bâtiment un travailleur comme ont en rencontre plus présent sur les chantiers du ROC à 7h du matin et généreux avec ses employés et un homme qui a fait beaucoup pour la lutte contre le cancer sur la ville de Lyon
Signaler RépondreQuel rapport avec Napoléon Bullukian ?
Signaler RépondreUn point d'histoire :
Signaler RépondreNe pas oublier qu'en même temps que les turcs ont massacré et poussé à l'exil la communauté arménienne, ils ont également chassé de Turquie, par la force et la terreur, la communauté grecque, qui était en Turquie (appelée à l'époque Asie Mineure) depuis l'empire bizantin ! Peut-être pas un génocide aussi évident que pour les arméniens, mais pas loin...
Les grecs émigrés d'alors se sont installés en grande majorité dans le nord de la Grèce, et ont contribué à "gréciser", de gré ou de force, cette partie du territoire à l'origine surtout peuplée d'autochtones d'origine slave (et slavophones). Les 2 communautés sont maintenant bien mélangées (nombreux mariages mixtes, la langue slave locale -macédonien- n'étant plus pratiquée que par les "anciens", car partageant la même religion orthodoxe.
Un Humaniste engagé qui a porté sa pierre à l'édifice. Bienveillant envers les déportés de 1962 puisqu'il a permis le rapatriement du monument d'Oran. Tout mon soutien aux Arméniens pour leur lutte pour la reconnaissance, par tous, du génocide.
Signaler RépondreArticle très intéressant qui nous fait découvrir un personnage méconnu...merci
Signaler RépondreLa famille Bahadourian à lyon est une réussite ! Bravo
Signaler Répondrepeut-être quelqu'un peut me le confirmer mais il me semble qu'il a eu aussi une action financière pour la lutte contre le cancer ?
Signaler RépondreViens pas te plaindre, tu critiques toujours le beaujolais!
Signaler RépondreOn récolte ce qu'on sème!
Quelle vie exceptionnelle et quel travail accompli.
Signaler RépondreUn exemple pour tous
C'est ce que tu as retenu de l'article, sérieux ? 🤣
Signaler RépondreBon mais sinon, on est d'accord que l'esclavage (aboli définitivement en France au 19eme, on fait ses recherches avant d'écrire n'importe quoi), c'est pas bien hein ?
Si cet article relate des faits exacts sans déformation et que cette personne a oeuvré en respectant les autres, alors chapeau.
Signaler RépondreNapoléon, comme Louis XIV ont à la fois fait beaucoup pour le pays et l'ont également ruiné par trop de guerres... Il est dangereux que tout le pouvoir repose dans les mains d'un seul homme, de manière générale.
Signaler RépondreVendu comme esclave aux turcs dans les années 1920 ! Eh la gauche si prompt à faire de la repentance sur l’esclavagisme de la France au 18 eme siècle, on ne vous entend pas sur l’esclavagisme arabo musulman pourtant beaucoup plus important et encore très récent ?
Signaler RépondreEmployer le terme de génocide arménien ne va pas plaire à la communauté turque puisque pour la Turquie ce génocide n'existe pas ...
Signaler Répondrearméniens juifs italiens même combats !
Signaler Répondrede 1950 et pendant 50 ans ces gens etaient des immigrés mais quels immigrés ! Travailleurs, fonceurs et honnêtes tout le contraire d’aujourd’hui .. Hélas
c’est bien français de qualifier les entrepreneurs qui réussissent du mot péjoratif de " milliardaire "
Signaler Répondrecontinuez de traiter comme ça les créateurs de richesse , on y va tout droit.
aucune repentance pour l'esclavage ottoman ou arabo musulman,se remettre en question cela aide à progresser
Signaler RépondreNapoléon Bullukian ne se bornait pas à acheter les oeuvres de peintres connus. Il se portait aussi acquéreur de tableaux anciens de plus faible valeur vénale, et il les faisait restaurer. Il a ainsi contribué à la sauvegarde de notre patrimoine.
Signaler RépondreJe parle de "diplomatie", le pognon c'est autre chose...
Signaler RépondreIl n'existe pas de relations diplomatiques officielles entre les deux États malgré les accords signés entre les deux pays le 10 octobre 2009 à Zurich...
Merci pour cet article intéressant
Signaler RépondreParce que toi tu sais tout sur tout ? À tel point que tu te permets de te moquer et d’insulter les gens, quelle minable attitude, quelle suffisance, le genre de personnage qui étale le peu de connaissances qu’il possède, tu fais pitié tant c’est pathétique.
Signaler RépondrePour la fachosphère LFI et EELV, c'était un "sale riche".
Signaler RépondreLes armeniens ont toujours été bosseurs et s’intégrant dans n’importe quelle situation respectueux à envers autruit mais savez vous pourquoi les noms arméniens se terminent souvent par "-ian" (ou "-yan")?
Signaler Répondreen raison de son origine historique.
Ce suffixe signifie "fils de" ou "descendant de" en arménien, et il est utilisé pour indiquer la filiation. Par exemple, un nom comme Petrosyan signifie "fils de Petros".
3 millions d’arméniens exterminés c’est incroyable ! un véritable genocide..
Signaler Répondrebelle résilience et détermination de cet homme pour s’en sortir, partit de zéro, dommage qu’il n’est pas eu d’enfant ..
Je ne connaissais pas cet homme, mais suis admiratif du personnage . Merci a ce monsieur d avoir choisi LYON pour renaître après ce vrai génocide et d avoir travaillé dur pour développer ma bonne ville. Merci a vous et à tous ces arméniens d avoir choisi la France, Manoukian, Aznavour, etc et d avoir fait rayonner ces valeurs. Reposez tous en paix, l histoire n' oublie pas tous ces hommes de bien
Signaler RépondreNi oubli, ni pardon.
erreur tu te trompes, il y’a même des accords et échanges commerciaux!
Signaler RépondreNe laisse pas ta haine t’aveugler!!
J'aimerais bien que les autocrates qui nous gouvernent permettent le changement de la statue de la place Bellecour...à remplacer toute suite avec une statue de Napoléon Bonaparte qui a porté tant d'honneur à la France.
Signaler RépondreSuper histoire. Si seulement nos immigrés actuels avaient ne serait ce que 10 pour cent de volonté de s intégrer. Malheureusement une trop grande majorité ont une volonté inverse ,a savoir a nous de nous intégrer a leur traditions .
Signaler RépondreTu connaissais pas?
Signaler RépondreAh, c'est sur tu connais plus le Beaujolais 🤣🤣🤣🤣
Chapeau le gars, son nom m'étais inconnu. Passer de l'esclavage et réussir comme cela.
Signaler RépondreLes Arméniens que je connais sont tous de grands bosseurs.
Mais son histoire me rappelle aussi le pacte turco-allemand le 18 juin 1941 à Ankara. Ce qui a changé aujourd'hui c'est que les turques se rapprochent plutôt de poutine et de la chine. De ma vision les turques sont spécialistes de l'opportunisme, Atatürk doit se retourner dans sa tombe...
Depuis la turquie n'a reconnu l'Arménie qu'en 1991 mais il n'y a aucune relation diplomatique entre eux.
Spéciale dédicace pour Calahann le négationniste. Celui qui la traite arabo musulmane. En voici un très bel exemple avec les arabes turques cette fois ci. Mais d'après lui, cela n'a jamais existé.....
Signaler Répondretres grand homme bravo pour cette découverte!
Signaler RépondreLa dernière citation de cet article correspond avec ce que nous vivons aujourd’hui avec l pseudo défense de la Palestine qui devient un outils de déstabilisation dans notre pays