Qui étaient Auguste et Louis Lumière, les Lyonnais qui n'ont pas inventé que le cinéma ?

Qui étaient Auguste et Louis Lumière, les Lyonnais qui n'ont pas inventé que le cinéma ?
Qui étaient Auguste et Louis Lumière, les Lyonnais qui n'ont pas inventé que le cinéma ? - DR

Fils d’un photographe qui avait installé son atelier près de la place Bellecour, Auguste et Louis Lumière ont passé leur vie à inventer et mettre au point des techniques et des procédés souvent révolutionnaires. Ils ont déposé 240 brevets dans le domaine de la photographie, l’acoustique, la chimie, le textile, la pharmacie… Mais c’est le cinéma, inventé en 1895, qui a rendu ces deux Lyonnais célèbres dans le monde entier.

La famille Lumière est originaire de Haute-Saône. Ce sont des vignerons, des gens très modestes. Antoine, le père d’Auguste et Louis Lumière, se retrouve orphelin très jeune. À 20 ans, ce jeune homme doué pour le dessin devient peintre d’enseignes et d’armoiries. Il s’installe à Paris. C’est là qu’il découvre la photographie, qui en est encore à ses débuts. Antoine Lumière est séduit. Il décide alors d’apprendre le métier. Et en 1862, il se met à son compte. D’abord à Besançon, en 1862, puis, en 1871, à Lyon, où il ouvre un atelier rue de la Barre, près de la place Bellecour.

En 1861, il a épousé à Paris Joséphine Costille, une ouvrière blanchisseuse d’origine franc-comtoise. C’est une femme de bon sens qui tempère un peu ce mari qui bouillonne sans arrêt d’idées pas toujours très réalistes ! C’est aussi une femme active, qui l’aide beaucoup à l’atelier, en recevant les clients et en tenant les comptes. Le couple aura six enfants, trois garçons et trois filles. Auguste, né en 1862 et Louis, né en 1864, sont les aînés. C’est une famille très liée et qui le restera autour de Joséphine, qui en sera toujours le pilier.

Antoine Lumière est un homme ouvert et sympathique, très sociable, doté d’une belle voix. C’est aussi un grand gaillard qui sait ce qu’il veut. Il est franc-maçon et anticlérical, à tel point qu’à sa mort, il demandera à être enterré civilement, ce qui est rarissime à l’époque !

Ses affaires marchent bien, c’est un homme à la fois ingénieux et entreprenant. C’est, par exemple, le premier photographe lyonnais à installer l’électricité dans son atelier, en 1879. Ce qui fait grand bruit à l’époque ! Les journaux de la région consacrent des articles émerveillés à ce système.

Les deux fils aînés mettent rapidement la main à la pâte. Leur père les initie à la photographie. Louis et Auguste font d’ailleurs eux aussi preuve de créativité et de dynamisme.

Leur père veut qu’ils soient instruits, mais il tient aussi à développer leur sens pratique. C’est pour ça qu’il les inscrit à la Martinière, où ils recevront une très bonne formation secondaire technique et un enseignement très original.

La pédagogie mise en œuvre par la Martinière a pour objectif de développer l’attention, l’initiative et l’autonomie des élèves. C’est un enseignement à la fois vivant et pratique. L’école utilise, par exemple, le système de la planchette : le professeur fait une démonstration, après quoi chaque élève doit la refaire à la craie sur une petite planche qu’il garde en permanence dans son pupitre. Au signal, tous les élèves lèvent leur planchette. Ce qui permet alors au professeur de voir au premier coup d’œil qui a compris.

La discipline est stricte. Travail, moralité et exactitude sont les trois piliers de cet enseignement tourné d’abord vers les mathématiques et la physique.

Cette éducation va marquer Auguste et Louis, qui deviennent de bons représentants des “anciens martins” avec leur esprit à la fois ouvert, pratique et analytique qui se conjugue avec leur faculté d’imagination.

Les deux frères sont tous les deux tentés par l’École polytechnique. Mais ils ont des ennuis de santé, ils souffrent de fortes migraines. De plus, ils sont happés par le développement de l’atelier paternel où dès 1879, ils commencent à jouer un rôle majeur.

Des inventeurs de génie

Louis invente un nouveau procédé pour développer les plaques photographiques en utilisant le “gélatino-bromure d’argent”. Un procédé plus pratique, plus fiable et plus rapide. Son père Antoine réalise tout de suite qu’il tient un bon filon. Il emprunte alors de l’argent pour faire bâtir une usine à Monplaisir, dans la banlieue lyonnaise, pour échapper à l’impôt de l’octroi que la ville prélève alors sur le verre et les produits chimiques.

Mais rapidement, l’entreprise est au bord de la faillite. Ses amis interviennent pour le soutenir. Et Moïse Tibulle Lang, le directeur de la Martinière, grand ami de Lumière, parvient à obtenir un délai de grâce.

Antoine Lumière échappe ainsi à la faillite, car ses enfants se mobilisent. En 1884, quand Auguste revient du service militaire, il s’engage à fond dans cette entreprise avec son frère Louis et sa sœur aînée, Jeanne. Ils travaillent 14 heures par jour pour fabriquer ces nouvelles plaques photographiques. Les frères Lumière inventent tout : des machines pour laver les plaques, pour appliquer les produits chimiques, pour les sécher… Et ça marche.

La société devient une affaire prospère qui compte 400 ouvriers et produit 50 000 plaques par jour. En 1896, les Lumière deviennent les premiers fabricants de plaques photographiques du monde.

Ils gagnent beaucoup d’argent, mais ça ne leur monte pas à la tête. Même si le patriarche Lumière a ce qu’on appelle la manie de la pierre : Antoine se met à construire à tort et à travers ! Lui qui est né dans une masure, il prend sa revanche en faisant bâtir de somptueuses villas à La Ciotat, au Cap d’Ail, à Evian… Sans oublier le château Lumière, à Monplaisir. À l’époque, ce dernier n’est pas un quartier très folichon. Mais les Lumière veulent être proches de leur usine.

Ce château, construit par les architectes lyonnais Alex et Boucher, est assez exceptionnel pour l’époque. Car il est équipé d’un ascenseur, du chauffage central, du téléphone, et même d’une salle de bains par chambre, ce qui est très rare alors ! Antoine se fait aussi construire un atelier de peinture avec une verrière à 8 mètres de hauteur.

Les Lumière ont acquis une énorme fortune. Mais la frénésie de construction d’Antoine effraie un peu le Conseil d’administration de la société, qui lui suggère de prendre sa retraite !

Il accepte en 1900, et cède sa place à ses fils, qui lui versent une rente très confortable de 60 000 francs par an. Antoine voyage entre Paris et la Côte d’Azur, il peint. Pendant ce temps, Auguste et Louis restent aux commandes de l’entreprise familiale et poursuivent leurs recherches.

C’étaient tous les deux des génies universels qui s’intéressaient aussi bien à l’optique qu’à la mécanique, l’acoustique, la chimie, la biologie… Ils étaient aussi tous les deux simples et agréables. Ils aimaient plaisanter et ils étaient de grands amateurs de boule lyonnaise. Ils étaient devenus de grands bourgeois, riches, influents, connus… mais ils n’ont jamais été snobs.

C’est un exemple typique de cette bourgeoisie industrielle qui a fleuri à partir de la fin du XIXᵉ siècle. Ils étaient très différents de la vieille bourgeoisie traditionnelle et catholique, souvent rentière, qui habitait Ainay ou le boulevard des Belges.

La famille est très unie. Quatre des six enfants d’Antoine Lumière ont d’ailleurs épousé des enfants de la famille Winckler, qui a fondé la célèbre brasserie lyonnaise. Ce qui a encore renforcé les liens entre eux. Auguste a épousé Marguerite Winckler, dont il a eu deux enfants. Et Louis s’est marié avec Rose Winckler, qui lui a donné trois enfants. Tout ce petit monde se retrouvait très régulièrement, joue dans un orchestre de chambre… D’ailleurs, Auguste et Louis partagent la même maison, la Villa Lumière, à côté du château, qui a été détruite depuis.

Les Lumière ne s’intéressaient pas à la politique. Auguste Lumière était un conservateur, un homme de droite, mais ce n’était pas du tout un militant. Louis se penchait encore moins sur la question.

Auguste, le médecin imaginaire

Les frères ont chacun leur spécialité. Depuis son plus jeune âge, Auguste est passionné de médecine. Enfant, alors qu’il passait ses vacances chez un médecin savoyard, Auguste a lu toute la bibliothèque en quelques semaines ! Plusieurs dizaines de livres scientifiques et médicaux ! Et en 1896, il profite de la prospérité de l’entreprise pour créer un laboratoire de physiologie et de pharmacie. Ce qui va lui permettre de poursuivre des recherches.

Il s’intéresse aux antiseptiques, aux analgésiques et aux anti-thermiques, les médicaments contre la fièvre. En 1904, il crée même une revue, “L’avenir médical”, pour vulgariser les résultats de ses recherches. Et quelques années plus tard, il se fait installer un beau laboratoire, rue Villon. Il financera même une clinique, où viennent travailler des médecins. Lui-même réalise certains actes médicaux : auscultations, prescriptions… Ce qui est strictement interdit, car il n’est pas médecin. Mais on le tolère pour Auguste Lumière.

Il n'est toutefois pas bien accepté par le corps médical. Beaucoup de médecins estiment que c’est un amateur. Et ses travaux ne sont pas reconnus par la Faculté. Il en éprouve d’ailleurs une certaine amertume qu’on ressent dans son livre “Mes travaux et mes jours”, publié en 1942. Seuls certains médecins, comme le célèbre chirurgien lyonnais Léon Bérard, estiment Auguste Lumière à sa juste valeur. Et pendant la guerre de 14-18, Bérard le prend avec lui à l’Hôtel-Dieu où il dirigera le service de radiologie. Auguste Lumière met aussi au point certains médicaments.

C’est à cette époque qu’il invente le tulle gras Lumière, imprégné de vaseline antiseptique, qui permet de panser les brûlures sans arracher la peau. Il met au point également l’ermofényl, un équivalent du mercurochrome, et la cryogénine, un médicament contre la fièvre. Il crée même une molécule capable d’apaiser les souffrances provoquées par le tétanos. En 1914, il propose au service de santé militaire un vaccin antityphoïdique par voie orale. Il livre gratuitement 500 000 doses à l’armée, qui renoncera finalement à utiliser ce vaccin sous prétexte que les soldats n’accepteraient plus les traditionnelles piqûres !

C’était un précurseur en médecine, mais il lui arrivait aussi de se tromper lourdement ! Par exemple, il soutenait que la tuberculose n’était pas contagieuse, mais qu’elle se transmettait par voie héréditaire ! Et puis, il avait bâti toute une théorie pour expliquer l’ensemble du fonctionnement de l’organisme par les sécrétions du corps. Il voulait tout expliquer par l’altération des humeurs. Une théorie typique d’un autodidacte. Mais il a tout de même passé sa vie au service des autres, en y consacrant énormément d’argent.

L'aventure du 7e art

Louis Lumière est aussi un touche à tout génial, mais il est plus connu et reconnu que son frère parce que c’est lui qui a inventé le cinéma.

Edison avait mis au point, en 1890, une machine qui reproduisait le mouvement en images : le kinétoscope. C’était une boîte ronde, à l’intérieur de laquelle on faisait tourner des images collées les unes à la suite des autres, qu’on regardait à travers un orifice. Antoine Lumière achète un de ces appareils. Et il demande à ses fils de réfléchir à une meilleure façon de donner vie à ces images. La nuit de Noël 1894, Louis n’arrive pas à dormir, et tout d’un coup, il a une illumination. Mais ce qui est stupéfiant, c’est qu'il imagine tout de suite un appareil qui permet à la fois de fixer des images et de les projeter.

Le principe est le suivant : une pellicule souple perforée, qui s’enroule autour de roues dentées. C’est un mécanisme inspiré par celui de la machine à coudre. Le lendemain matin de cette nuit de Noël, Louis se précipite vers son frère et lui crie : "J’ai trouvé !". Le Eurêka des temps modernes…

Louis et Auguste font alors construire un appareil. Et ils réalisent les premières prises de vues aujourd’hui célèbres : la sortie des usines Lumière, le repas de bébé, la destruction du mur… L’impact des premières projections est fantastique. Lors des premières séances, les spectateurs crient d’effroi en voyant le film de l’arrivée du train en gare de La Ciotat ! Ils ont l’impression que l’express leur fonce dessus !

Le succès est immédiat. Tout de suite, le public est conquis. La première projection se déroule le 22 mars 1895 à Paris, à la Société d’encouragement de l’industrie nationale. Et la deuxième, au Congrès des sociétés photographiques, qui se tient à Lyon le 10 juin de la même année.

Les Lumière font sensation. Car ils projettent sur écran un film qu’ils ont tourné le matin même. Les spectateurs se voient ainsi débarquant d’une promenade en bateau sur la Saône. Et ils s’entendent parler, car les Lumière ont demandé à deux des personnes filmées de se placer derrière l’écran et de converser. Le succès est énorme.

Et la première séance publique a lieu le 25 décembre 1895, dans une salle du boulevard des Capucines, à Paris. Les places sont alors payantes.

Les frères Lumière déposent un brevet le 13 février 1895 pour "un appareil servant à l’obtention et à la vision des épreuves chronophotographiques". Dans le corps du texte, le mot cinématographe apparaît pour la première fois. C’est le début de l’histoire du cinéma.

La technique est ensuite améliorée. Et Louis Lumière inventera aussi les pellicules ininflammables, la photo en couleur, le photorama, un appareil de photo panoramique, un appareil pour reproduire le son… Et en 1935, le cinéma en relief, qu’on regarde à travers des lunettes bicolores, rouge d’un côté, vert de l’autre !

Une mémoire souillée

La Seconde Guerre mondiale éclate ensuite. Auguste et Louis ne sont plus tout jeunes à cette époque. Ils ont respectivement 82 et 80 ans en 1940. Ils ont réussi, ils sont riches, leur entreprise est prospère… Mais ils restent à l’écart.

À la fin de leur vie, on a accusé les frères Lumière d’avoir collaboré. Louis Lumière avait rencontré Benito Mussolini en 1935, lui dédicaçant une photo "avec l'expression de (sa) profonde admiration". Et les deux hommes ont soutenu publiquement le maréchal Pétain, recevant également la Francisque.

Même si le fils d'Auguste, Henri Lumière, a été un résistant, fournissant des produits pharmaceutiques aux maquis et a été décoré ensuite de la Médaille de la Résistance, leur réputation était entachée.

Cela a ainsi empêché les frères Lumière d'apparaître sur les billets de 200 francs en 1995, le scandale provoqué par le Canard Enchaîné et des associations de résistants et déportés entraînera leur remplacement à la dernière minute par la figure de Gustave Eiffel.

Les frères Lumière sont aujourd'hui au Panthéon des grands Lyonnais, et leur héritage vit au travers de l'Institut Lumière et du festival éponyme.

Leur travail est indissociable. À tel point qu’il est difficile parfois de savoir qui a inventé quoi ! Ensemble, ils ont déposé 240 brevets, dans le domaine photographique, bien sûr, mais aussi en acoustique, chimie, textile et pharmacie ! Ils ont également beaucoup publié : des livres, des articles pour faire connaître leurs découvertes. Et ils sont restés inventifs jusqu’à la fin.

Même sur son lit de mort, Louis Lumière fait preuve de cet esprit inventif. Comme il étouffait, on utilisait une bouteille d’oxygène. Mais comme ce n’était pas très efficace, il a alors entrepris d’expliquer à son infirmière comment modifier l’embout pour que l’oxygène passe mieux !

13 commentaires
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alex.daoussi@wanadoo.fr le 25/11/2025 à 04:48

le travail se faisait en famille et en équipe cela représente une intelligence collective très forte

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FrClaude2 le 02/09/2025 à 12:14
ancien caviste a écrit le 01/09/2025 à 09h21

Les frères Lumière étaient agés avec un patrimoine important.

Ce que j'ai lu de leur fin de vie , favorables au régime en place , réception d'officiers allemands...mais je n'ai pas lu de "collaboration active"

Ne pas oublier que Pétain en visite le matin à Saint-Etienne était applaudi par un public nombreux le jour du débarquement !

Je trouve bien triste que quel que soit le sujet on en revienne encore et toujours aux heures sombres de Vichy. Sans jamais remettre les faits dans leur contexte.
M. ex précisions, amer et aigri, barre d'une phrase péremptoire toute la vie de deux personnes remarquables.
Vous même ou votre père n'avez pas chanté "Maréchal nous voilà" à l'école ?
Cassez votre rétroviseur et allez de l'avant en reconnaissant pour une fois quelques qualités à votre prochain !

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ancien caviste le 01/09/2025 à 09:21
Ex Précisions a écrit le 31/08/2025 à 18h52

Très bon résumé de leur vie.
Ils ont fait énormément de choses formidables, mais collabos ça gâche tout...

Les frères Lumière étaient agés avec un patrimoine important.

Ce que j'ai lu de leur fin de vie , favorables au régime en place , réception d'officiers allemands...mais je n'ai pas lu de "collaboration active"

Ne pas oublier que Pétain en visite le matin à Saint-Etienne était applaudi par un public nombreux le jour du débarquement !

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Bellota le 01/09/2025 à 00:38
Tabareau69004 a écrit le 31/08/2025 à 20h42

Trois noms qui font honneur à la ville de Lyon: Ampère, Lumière et Saint Exupéry. Leur réputation est mondiale. Tant pis pour les grincheux. Ne pas oublier qu'un président de la République a reçu, à sa demande, la Francisque n° 2202 des mains du Maréchal lors de son engagement à Vichy.

On pourra rajouter - entre autres - Berliet, Merieux, Boiron, Pauline Jarricot, les soyeux et les canuts, etc, etc…

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Tabareau69004 le 31/08/2025 à 20:42

Trois noms qui font honneur à la ville de Lyon: Ampère, Lumière et Saint Exupéry. Leur réputation est mondiale. Tant pis pour les grincheux. Ne pas oublier qu'un président de la République a reçu, à sa demande, la Francisque n° 2202 des mains du Maréchal lors de son engagement à Vichy.

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Ex Précisions le 31/08/2025 à 18:52

Très bon résumé de leur vie.
Ils ont fait énormément de choses formidables, mais collabos ça gâche tout...

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raslebol69 le 31/08/2025 à 18:08
LFI 69 a écrit le 31/08/2025 à 16h32

Ces articles font peu de vue, c'est dommage.
En titre, tentez, Louis et Auguste Lumière agressé par des OQTF, peu importe l'anachronisme, les fachos cliqueront en horde.

Heureusement que le ridicule ne tue pas.

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Auguste et Louis Lumière ayant... le 31/08/2025 à 17:32

...épousé deux soeurs (famille Winckler), on pourrait aussi mentionner et célébrer les "soeurs Lumière" !

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FrClaude2 le 31/08/2025 à 17:28
LFI 69 a écrit le 31/08/2025 à 16h32

Ces articles font peu de vue, c'est dommage.
En titre, tentez, Louis et Auguste Lumière agressé par des OQTF, peu importe l'anachronisme, les fachos cliqueront en horde.

Inutile de changer le titre : les 2 premiers commentaires tentent déjà de semer la zizanie.
Restons entre gens civilisés qui aiment en apprendre toujours plus sur la ville dans laquelle ils résident.

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FrClaude2 le 31/08/2025 à 17:23
orgentil a écrit le 31/08/2025 à 15h01

Lyonnais ... d'adoption, car les deux frères sont nés à Besançon.

Ah oui, vous faites partie de ceux accros à la notion de "vrais lyonnais" .. vous n'avez retenu que ça de ce duo remarquable ? Lisez au moins l'article.
Leur famille a emménagé à Lyon en 1871, quand ils avaient respectivement 9 et 7 ans, ils ont étudié à La Martinière, créé et développé l'usine de Monplaisir, et fait rayonner Lyon.
N'est ce pas le plus important ?
Mes enfants sont nés à Lyon mais n'y ont jamais vécu : sont ils de vrais lyonnais ?
C'est avec des idées aussi abstruses qu'on enflamme l'amadou et déclenche les guéguerres de tranchées.

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LFI 69 le 31/08/2025 à 16:32

Ces articles font peu de vue, c'est dommage.
En titre, tentez, Louis et Auguste Lumière agressé par des OQTF, peu importe l'anachronisme, les fachos cliqueront en horde.

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orgentil le 31/08/2025 à 15:01

Lyonnais ... d'adoption, car les deux frères sont nés à Besançon.

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French connection le 31/08/2025 à 13:34

Lyon ville des lumières, un paradoxe qui ne s'applique pas à nombre de ses habitants

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