Les défaillances d’entreprises repartent nettement à la hausse en Auvergne-Rhône-Alpes, selon les chiffres publiés par Allianz Trade. Sur le troisième trimestre 2025, la région a enregistré 1 781 défaillances, soit une hausse de +14% par rapport au T3 2024, représentant 12,3% du total national.
"Un minimum de 67 500 défaillances d’entreprises est désormais attendu en France en 2025, soit une hausse de +2% par rapport à 2024", indique Allianz Trade, qui précise que 14 438 défaillances ont été recensées au niveau national sur ce seul trimestre.
Le Rhône, premier département touché de la région
Avec 523 défaillances d’entreprises au troisième trimestre, le Rhône concentre à lui seul près d’une faillite sur trois en Auvergne-Rhône-Alpes. Le département figure ainsi en tête, devant l’Isère (297 cas) et la Loire (152 cas).
En rythme annuel, le Rhône enregistre une hausse de +21% par rapport au T3 2024, et une progression de +18 % sur les neuf premiers mois de l’année. Des chiffres qui confirment une tendance durable à la hausse, après +17% en 2024 et +37% en 2023 selon le même rapport.
On observe toutefois une dynamique contrastée selon les départements. "Depuis le début d’année 2025, nous observons une hétérogénéité des défaillances au niveau départemental", souligne Allianz Trade. Les plus fortes hausses sont observées dans l’Allier (+67%), la Savoie (+31 %) et l’Isère (+24%). À l’inverse, trois territoires enregistrent un recul : l’Ardèche (-22%), la Haute-Loire (-6%) et la Haute-Savoie (-2%).
Les services et la construction en première ligne
Sur les douze derniers mois, trois secteurs concentrent la majorité des défaillances dans la région : les services (34% du total), la construction (23%) et le commerce (19%). Le secteur hébergement-restauration arrive en quatrième position, avec 14% des cas recensés.
Malgré un ralentissement de la croissance économique, les données d’Allianz Trade confirment la persistance d’un environnement difficile pour les entreprises, notamment les TPE et PME régionales, encore fragilisées par la hausse des coûts et le resserrement des conditions de crédit.
Bilan du fossoyeur macron
Signaler RépondreA force d'être simplistes vos remarques sont ridicules. Et ce ne sont pas les entreprises de services qui investissent dans ces bennes, encore rarissimes (4). Que savez-vous du retour sur investissement d'ailleurs ?
Signaler RépondreCes chiffres tels quels ne veulent rien dire. Il faudrait au minimum rapporter le nombre de défaillances au nombre total d'entreprises, par département, par secteur d'activité.
Signaler Répondrele Rhône et l'Ardèche par exemple, rien de comparable.
Et faire un rappel des mêmes chiffres avant la pandémie, comme point de comparaison.
Qu'il faut taxer encore plus les entreprises et le travail.
Signaler RépondreIl faut supprimer toutes ces entreprises sur le fil, ça rendra service a leurs employés qui chercheront un emploi dans une entreprise solide.
Je suppose que le "tiers" du Rhône se concentre sur la métropole !!!
Signaler RépondreIl ne fallait pas investir dans des bennes Véolia hors de prix ;-)
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/147962/veolia-deploie-dans-la-region-des-bennes-intelligentes-equipees-d-ia-pour-optimiser-le-tri-des-dechets-une-premiere-nationale