Il s'agit d'un dispositif créé pour renforcer l’Assistance éducative en milieu ouvert (AEMO) et mieux protéger les mineurs dont la santé, la sécurité ou le développement sont jugés en danger par le juge des enfants.
Le SCAFE, autorisé en avril et opérationnel depuis août dernier, est confié à un consortium réunissant l’Entraide Protestante de Lyon et l’UDAF du Rhône et de la Métropole de Lyon, deux acteurs déjà engagés dans l’accompagnement des familles.
Le service a déjà démarré ses missions avec 26 mesures renforcées suivies par trois travailleurs sociaux, 5 mesures renforcées avec hébergement et 49 mesures classiques en cours, pour une capacité totale fixée à 280.
Ce dispositif s’inscrit dans une stratégie métropolitaine visant à prévenir les ruptures familiales et éviter les placements lorsque cela est possible. Pour cela, trois types d’interventions sont proposés : AEMO classique, AEMO renforcée avec présence accrue, et AEMO renforcée avec hébergement ponctuel de un à trois jours, destiné à apaiser les situations de crise.
La Métropole précise que la création de ce service répond à la hausse des besoins sur le territoire et à la nécessité d’adapter les soutiens selon la complexité des situations familiales. En 2025, elle consacre 211 millions d’euros à la protection de l’enfance. Au 31 décembre 2024, près de 2722 mineurs étaient accueillis sous protection, dont 72% en établissement, 20% en familles d’accueil et 8% chez un tiers digne de confiance.
Avec la mise en place du SCAFE, la Métropole affirme vouloir sécuriser davantage les parcours des enfants, proposer un accompagnement "ajusté, structuré et mobilisable à plusieurs niveaux" et renforcer la coopération avec magistrats, services sociaux et partenaires médico-sociaux.
Des kssos , enfants de kssos , qui engendreront eux-mêmes dez kssos
Signaler RépondreCe service n'est pas destiné aux "mineurs isolés" mais aux mineurs pour lesquels un juge a décidé d'une mesure de protection de l'enfance
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/148666/villeurbanne-un-mineur-suivi-depuis-un-point-de-deal-mene-a-un-appartement-rempli-de-drogue-et-d-armes
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/148597/villeurbanne-un-point-de-deal-demantele-un-algerien-de-13-ans-servait-de-ravitailleur-et-de-guetteur
je crois avoir compris que l'article ne parle que des enfants qui ont une famille.
Signaler RépondrePour les mineurs isolés, c'est encore un autre budget....
En plus , les mineurs isolés font un tour de France, pour se faire héberger successivement dans plusieurs villes.
Signaler RépondreIl y a donc des doubles comptes
Va falloir que JM Aulas remet au pas cette Métropole et surtout ses "fonctionnaires"...
Signaler RépondreEn dehors du chiffre de 2722 mineurs ayant besoin d'aide qui me choque, je suis également choqué par le budget de 211 000 000 €. Soit 77 500 € par an et par enfant.....
Signaler RépondreProtéger les mineurs ? Lesquels ? Ceux qui ont entre 20 et 25 ans ?
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