Les sophismes de Nicolas Sarkozy ne convainquent pas Bruno Gollnisch

Les sophismes de Nicolas Sarkozy ne convainquent pas Bruno Gollnisch

Le vice-président exécutif du FN a fustigé l’intervention, lundi soir, du chef de l’Etat sur France 2.  « Le verbe ne compense pas contre l’échec politique » a jugé le conseiller régional de Rhône-Alpes. Le chef de l’Etat, pris entre crise internationale et déliquescence de l’exécutif national, a fait face aux questions de David Pujadas pendant plus d’une heure.

« Qu’il s’agisse des « affaires », de l’affaiblissement du gouvernement, de la crise économique, de l’insécurité persistante, de la situation internationale, le verbe présidentiel n’opère plus. Si habile qu’il soit, il ne peut plus suffire à masquer l’échec de la politique menée ces dernières années. » L’exercice oral du président de la République n’a pas pas vraiment emporté Bruno Gollnisch, maître lui aussi en la matière. Le candidat à la présidence du FN préconise face à la crise « de la volonté politique pour s’attaquer enfin aux réalités de la dénatalité, de l’immigration, du démantèlement de notre souveraineté, et de la désagrégation de notre industrie par le mondialisme. » Le problème des retraites, les violences faites aux personnes, les finances publiques et l’influence de le France sur la scène internationale sont, pour Gollnisch, les principaux enjeux à venir pour l’exécutif national.

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2 commentaires
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elisabeth le 06/08/2010 à 11:47

«Tout est fait manifestement pour que Marine Le Pen l'emporte lors du prochain congrès du FN. Elle bénéficie depuis 2002 d'une quasi-exclusivité médiatique: invitations régulières dans les grandes émissions de radio et de télévision, tribune dans Le Monde le 22 décembre 2009, portraits louangeurs dans les journaux, indices d'opinion favorables dans les sondages. L'on titre actuellement sur la montée en puissance de Marine Le Pen qui aurait déjà remporté la bataille comme en 1998 les magazines faisaient leur une sur ''l'irrésistible ascension de Bruno Mégret'', dans l'objectif évident de casser la droite nationale. Les méthodes et les tireurs de ficelles sont les mêmes. Si le Système tient tant à ce que Marine Le Pen l'emporte, c'est qu'elle ne présente pour lui aucun danger. Ni sur le plan sociétal (elle est pour le maintien des lois sur le Pacs et l'avortement), ni sur le plan géopolitique (elle s'est toujours gardée de critiquer les Etats-Unis et Israël et elle fait même partie au Parlement européen du groupe d'amitié avec l'Etat hébreu), ni sur le plan racial (elle a toujours condamné l'ethnicisme et dans un texte récent sur l'identité nationale, critique ceux qui considèrent que notre pays a un ''fondement ethno-culturel''). Elle se réclame d'ailleurs sans cesse de la République, de la laïcité et de l'égalité républicaine. Elle avait condamné le révisionnisme au moment de l'affaire Gollnisch, et gageons qu'une fois élue elle se rendra assez vite, à l'image de Gianfranco Fini, au mémorial de Yad Vashem. Si l'on ne veut pas que le Système décide à notre place qui sera le successeur de Jean-Marie Le Pen, il existe un moyen simple: adhérer dès maintenant au Front national pour pouvoir voter pour Gollnisch au prochain congrès. Tous les adhérents peuvent voter. Il faut donc se mobiliser en masse. Que tous ceux qui ont adhéré un jour au FN et qui l'ont quitté parce qu'ils étaient déçus reprennent leur carte, que ceux qui ne se sont jamais inscrits adhèrent, que tous les nationalistes s'impliquent dans ce combat essentiel. Avec Gollnisch, la droite nationale à nouveau réunifiée en un seul mouvement (il n'y aura d'évidence plus de divisions avec le Parti de la France, le MNR et la NDP) restera ou plutôt redeviendra ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être: une grande famille unie, avec des convictions solides, une doctrine, un idéal. Et du fait de son expérience internationale les liens s'intensifieront avec les mouvements frères de droite nationale un peu partout en Europe. Tandis qu'avec Marine Le Pen, c'est la dérive clanique, le mépris des militants, le ralliement au système, l'UMPisation du FN, l'intégration à l'axe américano-sioniste, l'approbation de la culture de mort qui me paraissent inéluctables.»

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Drome le 14/07/2010 à 15:24

Gollnisch Président du FN! Go Go Gollnisch!

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