Des Lyonnais à Paris pour la manifestation des anti-mariage pour tous le 24 mars

Les anti-mariage pour tous restent déterminés : une nouvelle manifestation nationale aura lieu le 24 mars à Paris. Le mouvement "La Manif pour tous" veut protester contre le projet de loi, et la procréation médicalement assistée. Des cars partiront de toute la région, ainsi qu'un ou deux TGV. Un hélicoptère pourrait même être utilisé, en vue des opérations de comptage.

X
6 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
zorro-copter le 08/02/2013 à 11:31
M.J. a écrit le 08/02/2013 à 10h22

Bravo à Didier Maïsto!

Je crois que le Conseil Constitutionnel pourrait bien retoqué le texte aussi car comme l'a souligné Brunon Nestor Azérot,il mélange la Sphère Privée (la sexualité) et la Sphère Public (le politique), ce qui est contraire à la laïcité à la française...et Anticonstitutionnel ¨car la République est laïque!

Si ce Principe était validé, il ferait juirsprudence,et autoriserait de fait le vote de loi fondées sur des critères religieux, des lois contre le Blaphème par exemple!

Mais avec ce Pouvoir là, tout est possible!

Tant est grand son mépris des Principes Républicains!

Le Peuple doit remettre de l'ordre! Vive le Printemps français!

c'est quoi le rapport avec la laïcite?

Signaler Répondre

avatar
zorro-copter le 08/02/2013 à 11:30

pourrait on m'expliquer en quoi un hélicoptère va faciliter le comptage des manifestants...?

vous voulez dire que de 200m de haut, quand on distingue à peine les individus, on compte mieux que quand on est sur un balcon a mètres au dessus de la manif...?

un hélicoptère ça coute cher en tout, l'heure de vol coute de l'ordre du millier d'euros au moins je crois.
ils en ont de sous à foutre en l'air ces braves défenseurs des enfants...

Signaler Répondre

avatar
M.J. le 08/02/2013 à 10:22
moi a écrit le 07/02/2013 à 21h08

Mariage pour tous : fortes réserves du Conseil d’Etat
Par Didier Maïsto
Posté le 07/02/2013 à 18:00 | vu 1073 fois | Réagissez|
Imprimer l'article Suggérer à un ami Agrandir la taille du texte Diminuer la taille du texte
Conseil d'État ()

Alors que la discussion se poursuit à l’Assemblée nationale sur le mariage pour tous, LaVie.fr s’est procuré l’avis du Conseil d'Etat (octobre 2012) concernant l'ouverture au mariage des couples de personnes de même sexe. Les réserves sont nombreuses, importantes et souvent très proches de celles soulevées dans Lyon Capitale depuis quelques semaines. Extraits.

Sur l'adoption, qui, quoi qu’en disent le président de la République et le gouvernement aujourd’hui, reste le point clé du projet de loi, le Conseil d'Etat met en exergue les failles de l'étude d'impact qui accompagne ledit projet : elle « ne traite pas, contrairement à ce qu'imposent les dispositions de la loi organique du 15 avril 2009, des questions multiples et complexes que soulève l'ouverture de l'adoption aux conjoints de même sexe, tant dans le cadre de l'adoption internationale que, plus généralement, au regard de l'appréciation que les autorités compétentes seront amenées à faire de l'intérêt de l'enfant et qui est opérée, en droit positif, de manière concrète, au cas par cas. Par ailleurs, l'adoption plénière a pour effet de supprimer juridiquement la filiation par le sang pour lui substituer un nouveau lien de filiation découlant du jugement qui l'a prononcé. Par suite, l'acte de naissance d'origine de l'enfant est remplacé par un nouvel acte établi à partir du jugement d'adoption sans aucune référence à la filiation réelle de l'intéressé ».

La question cruciale de l’accès aux origines

Puis le texte poursuit : « Alors que la filiation est un élément essentiel de l'identification pour chaque individu tant sur le plan biologique que social et juridique, l'état civil ainsi reconstitué mettra en évidence, par la référence à des parents de même sexe, la fiction juridique sur laquelle repose cette filiation. Le Conseil d'Etat appelle donc l'attention du gouvernement, d'une part, sur les conséquences de cette situation au regard de la question, délicate et toujours en débat, de l'accès aux origines et, d'autre part, sur les précautions qu'il conviendra de prendre dans la rédaction des actes de naissance en cause ». Le Conseil d'Etat pointe ainsi l’argument de l'inégalité entre les adoptés : ceux dont on saura forcément qu'ils sont adoptés puisqu'ils seront officiellement « nés » de deux hommes ou de deux femmes, et ceux dont on l'ignorera puisqu'ils seront inscrits dans un schéma familial plus classique.

L’altérité sexuelle des époux

Par ailleurs et d’une façon plus générale, le Conseil d'Etat met en garde le gouvernement sur l'impact du mariage pour tous sur les mariages hétérosexuels. « Eu égard à la portée d'un texte qui remet en cause un élément fondateur de l'institution du mariage, [à savoir] l'altérité sexuelle des époux, et compte tenu des conséquences insuffisamment appréhendées par l'étude d'impact qu'un tel changement apportera à un grand nombre de législations, dans l'ordre pratique comme dans l'ordre symbolique, le Conseil d'Etat souligne l'importance qui s'attache au maintien, dans son périmètre actuel, d'un projet qui ouvre le mariage et l'adoption aux couples de même sexe dans les mêmes conditions que pour les autres couples, sans changer en rien les conditions applicables pour ces derniers ».

Les effets pervers pour les conjoints étrangers

Enfin, concernant les contractants du mariage eux même, le Conseil d'Etat s'interroge sur les effets pour les conjoints étrangers. « L’ouverture des mariages entre personnes de même sexe aux étrangers risque de favoriser les mariages que la doctrine a qualifiés de « boiteux », en ce qu'ils produisent des effets en France mais s'avèrent nuls selon la loi étrangère des époux. Dans des hypothèses exceptionnelles, mais qui doivent être prises en considération, ces mariages pourraient même exposer certains étrangers à des sanctions pénales dans leur pays d'origine ».

Prochaine étape, le Conseil Constitutionnel

Si l’avis du Conseil d'Etat n’est que consultatif et ne devrait pas, à ce stade, remettre en cause l’adoption au Parlement du mariage pour tous, le Conseil Constitutionnel pourrait en revanche s’appuyer sur l’avis des sages du Palais Royal pour censurer, voire carrément retoquer le texte. C’est d’ores et déjà un coup dur pour le gouvernement et une victoire symbolique pour les opposants au texte, un peu vite accusés d’homophobie voire d’antisémitisme par M. Bergé et les plus médiatiques de ses amis. Le Théâtre du Rond-Point n’est certes pas la France et Laurence Ferrari n’est pas Marianne. A force de prosélytisme acharné et de mises en scènes grotesques, les socialistes et leurs alliés sont en train de faire reculer la cause qu’ils prétendent servir. Pas certain en effet que l’anathème et la loi de Godwin soient les meilleures armes pour faire progresser les droits des homosexuels en France. Comme le dirait Gérard Collomb dans un langage plus fleuri, ce gouvernement fait un peu amateur, qu’il s’agisse de fiscalité, d’écononomie, ou, désormais, de faits de société.

Didier Maïsto

Bravo à Didier Maïsto!

Je crois que le Conseil Constitutionnel pourrait bien retoqué le texte aussi car comme l'a souligné Brunon Nestor Azérot,il mélange la Sphère Privée (la sexualité) et la Sphère Public (le politique), ce qui est contraire à la laïcité à la française...et Anticonstitutionnel ¨car la République est laïque!

Si ce Principe était validé, il ferait juirsprudence,et autoriserait de fait le vote de loi fondées sur des critères religieux, des lois contre le Blaphème par exemple!

Mais avec ce Pouvoir là, tout est possible!

Tant est grand son mépris des Principes Républicains!

Le Peuple doit remettre de l'ordre! Vive le Printemps français!

Signaler Répondre

avatar
Nous le 08/02/2013 à 07:38

Allons en paix, renseignons vous, cultivons nous, ...

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/mariage-gay-je-le-soutiens-le-mariage-au-nom-de-ma-foi-chretienne_1218005.html

La méconnaissance est notre pire ennemi.

Signaler Répondre

avatar
moi le 07/02/2013 à 21:08

Mariage pour tous : fortes réserves du Conseil d’Etat
Par Didier Maïsto
Posté le 07/02/2013 à 18:00 | vu 1073 fois | Réagissez|
Imprimer l'article Suggérer à un ami Agrandir la taille du texte Diminuer la taille du texte
Conseil d'État ()

Alors que la discussion se poursuit à l’Assemblée nationale sur le mariage pour tous, LaVie.fr s’est procuré l’avis du Conseil d'Etat (octobre 2012) concernant l'ouverture au mariage des couples de personnes de même sexe. Les réserves sont nombreuses, importantes et souvent très proches de celles soulevées dans Lyon Capitale depuis quelques semaines. Extraits.

Sur l'adoption, qui, quoi qu’en disent le président de la République et le gouvernement aujourd’hui, reste le point clé du projet de loi, le Conseil d'Etat met en exergue les failles de l'étude d'impact qui accompagne ledit projet : elle « ne traite pas, contrairement à ce qu'imposent les dispositions de la loi organique du 15 avril 2009, des questions multiples et complexes que soulève l'ouverture de l'adoption aux conjoints de même sexe, tant dans le cadre de l'adoption internationale que, plus généralement, au regard de l'appréciation que les autorités compétentes seront amenées à faire de l'intérêt de l'enfant et qui est opérée, en droit positif, de manière concrète, au cas par cas. Par ailleurs, l'adoption plénière a pour effet de supprimer juridiquement la filiation par le sang pour lui substituer un nouveau lien de filiation découlant du jugement qui l'a prononcé. Par suite, l'acte de naissance d'origine de l'enfant est remplacé par un nouvel acte établi à partir du jugement d'adoption sans aucune référence à la filiation réelle de l'intéressé ».

La question cruciale de l’accès aux origines

Puis le texte poursuit : « Alors que la filiation est un élément essentiel de l'identification pour chaque individu tant sur le plan biologique que social et juridique, l'état civil ainsi reconstitué mettra en évidence, par la référence à des parents de même sexe, la fiction juridique sur laquelle repose cette filiation. Le Conseil d'Etat appelle donc l'attention du gouvernement, d'une part, sur les conséquences de cette situation au regard de la question, délicate et toujours en débat, de l'accès aux origines et, d'autre part, sur les précautions qu'il conviendra de prendre dans la rédaction des actes de naissance en cause ». Le Conseil d'Etat pointe ainsi l’argument de l'inégalité entre les adoptés : ceux dont on saura forcément qu'ils sont adoptés puisqu'ils seront officiellement « nés » de deux hommes ou de deux femmes, et ceux dont on l'ignorera puisqu'ils seront inscrits dans un schéma familial plus classique.

L’altérité sexuelle des époux

Par ailleurs et d’une façon plus générale, le Conseil d'Etat met en garde le gouvernement sur l'impact du mariage pour tous sur les mariages hétérosexuels. « Eu égard à la portée d'un texte qui remet en cause un élément fondateur de l'institution du mariage, [à savoir] l'altérité sexuelle des époux, et compte tenu des conséquences insuffisamment appréhendées par l'étude d'impact qu'un tel changement apportera à un grand nombre de législations, dans l'ordre pratique comme dans l'ordre symbolique, le Conseil d'Etat souligne l'importance qui s'attache au maintien, dans son périmètre actuel, d'un projet qui ouvre le mariage et l'adoption aux couples de même sexe dans les mêmes conditions que pour les autres couples, sans changer en rien les conditions applicables pour ces derniers ».

Les effets pervers pour les conjoints étrangers

Enfin, concernant les contractants du mariage eux même, le Conseil d'Etat s'interroge sur les effets pour les conjoints étrangers. « L’ouverture des mariages entre personnes de même sexe aux étrangers risque de favoriser les mariages que la doctrine a qualifiés de « boiteux », en ce qu'ils produisent des effets en France mais s'avèrent nuls selon la loi étrangère des époux. Dans des hypothèses exceptionnelles, mais qui doivent être prises en considération, ces mariages pourraient même exposer certains étrangers à des sanctions pénales dans leur pays d'origine ».

Prochaine étape, le Conseil Constitutionnel

Si l’avis du Conseil d'Etat n’est que consultatif et ne devrait pas, à ce stade, remettre en cause l’adoption au Parlement du mariage pour tous, le Conseil Constitutionnel pourrait en revanche s’appuyer sur l’avis des sages du Palais Royal pour censurer, voire carrément retoquer le texte. C’est d’ores et déjà un coup dur pour le gouvernement et une victoire symbolique pour les opposants au texte, un peu vite accusés d’homophobie voire d’antisémitisme par M. Bergé et les plus médiatiques de ses amis. Le Théâtre du Rond-Point n’est certes pas la France et Laurence Ferrari n’est pas Marianne. A force de prosélytisme acharné et de mises en scènes grotesques, les socialistes et leurs alliés sont en train de faire reculer la cause qu’ils prétendent servir. Pas certain en effet que l’anathème et la loi de Godwin soient les meilleures armes pour faire progresser les droits des homosexuels en France. Comme le dirait Gérard Collomb dans un langage plus fleuri, ce gouvernement fait un peu amateur, qu’il s’agisse de fiscalité, d’écononomie, ou, désormais, de faits de société.

Didier Maïsto

Signaler Répondre

avatar
jd le 07/02/2013 à 18:40

BRAVO
pour le comptage,ne pourrait on pas installer au bon endroit une ligne de bornes en travers de la voie,bornes à comptage automatique.le flux est par le service d'ordre sous le controle d'huissiers et de gendarmes
il faut un comptage incontestable sinon nous n'aurons pas les 2 millions escomptés.
jacques.dollie@gmail.com

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.