À Lyon, 29 associations et collectifs alertent : près de 300 mineurs isolés dorment dehors cet hiver

À Lyon, 29 associations et collectifs alertent : près de 300 mineurs isolés dorment dehors cet hiver

Près de 300 mineurs non accompagnés dorment actuellement dehors à Lyon, principalement au jardin des Chartreux, dans le 1er arrondissement.

C’est l’alerte lancée ce mercredi par 29 associations, syndicats et collectifs citoyens, qui dénoncent une situation jugée "dangereuse et indigne" alors que les températures hivernales peuvent descendre jusqu’à -4 degrés la nuit.

Installé en janvier 2025, le campement regroupe aujourd’hui près de 300 tentes, occupées par des jeunes mineurs isolés ayant saisi le juge des enfants pour contester le refus de prise en charge par la Métropole de Lyon. Les signataires indiquent que les décisions judiciaires peuvent mettre plus de six mois à être rendues et que, dans la majorité des cas, elles reconnaissent la minorité et l’isolement des jeunes concernés.

En attendant, ceux-ci survivent dans des conditions de grande précarité. Environ 80 d’entre eux trouvent ponctuellement refuge la nuit à l’église Saint-Polycarpe, mais la majorité reste à la rue.

Les associations alertent sur les risques sanitaires majeurs.

"Il faut se rendre compte que l’on parle ici d’enfants, qui se retrouvent à la rue, en plein hiver, exposés aux morsures de rats, sans accès à l’eau chaude, à la nourriture, ou à un chauffage ! Les équipes de Médecins du Monde sur le terrain constatent un état de santé dégradé dû à leurs conditions de vie. Ces jeunes se retrouvent exposés aux risques d’infections respiratoires, aux pathologies dermatologiques, à des risques de déshydratation ou d’infections gastro-intestinales, mais aussi à des troubles dépressifs causés par un sentiment constant d’insécurité et un épuisement général. En n’agissant pas, les autorités mettent la vie de ces jeunes en danger, notre devoir est de les protéger, pas de les rendre malades !", alerte Samuel Guevart, délégué de Médecins du Monde en Auvergne-Rhône-Alpes.

Les signataires indiquent avoir sollicité à plusieurs reprises la Métropole de Lyon, compétente en matière de protection de l’enfance, ainsi que la préfecture, chargée de l’hébergement d’urgence. Selon eux, aucune solution de prise en charge adaptée n’a été proposée, les dispositifs existants, notamment les Stations, étant aujourd’hui saturés. La Ville de Lyon a, de son côté, mis en place certaines mesures pour améliorer les conditions de vie sur le campement et créé 40 places de mise à l’abri mi-novembre, des initiatives saluées mais jugées insuffisantes au regard des besoins.

7 commentaires
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repeat le 17/12/2025 à 12:39

On va pas répéter toujours les mêmes choses! Les Français en on marre de ces sangsues qui viennent profiter de toutes les largesses sociales de la France, pendant qu'il y a des Français qui bossent, dorment dans leurs voitures et n'arrivent plus a se soigner!!!!
Moi, je ne donne plus rien a ces associations, je paie assez d'impôts, de frais de sécurité sociale, de mutuelle....

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On a pas le droit le 17/12/2025 à 12:27
Hehe a écrit le 17/12/2025 à 11h20

Leur situation serait moins pénible dans leur pays d'origine.

De voler la jeunesse de certains pays, c'est contraire à toutes les règles internationales , on doit retourner cette jeunesse à leur pays d'origine
Les associations sont des kidnappeurs d'enfants, dans quel but ? la justice doit agir

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Wallah',. le 17/12/2025 à 12:22

J'aurais bien une solution !! 🛫

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Bon le 17/12/2025 à 12:19

Doucet va les accueillir chez lui pour les fêtes 🎈

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Yete le 17/12/2025 à 12:16

Des mineurs bien âgés,en effet.De qui se moquent ses associations? Prenez les chez vous,et préparés les biberons ....

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Jesaistout le 17/12/2025 à 12:16

Une situation regrettable ou les pouvoirs publics, métropole, préfecture, ville de Lyon montre combien il est difficile de traiter ce problème sans créer un appel d'air.
Dans un pays où nous n'arrivons pas à loger dans des conditions décentes nos propres ressortissants faute de logements comment est il possible de répondre aux demandes externes.
Les associations sont certes sympathiques, beaucoup vivent sur la bête de subventions mais n'apportent pas de solutions. Elles se contentent de faire du battage médiatique. En effet, le millier sympathisants associatifs pourrait héberger les mineurs isolés qui soit dit en passant pour la majorité d'entre eux ne sont pas mineurs et la première chose que conseillent les associations c'est de détruire les papiers.
Il faut se poser la question de qui les a envoyé en France ? Les passeurs ne le font pas gratuitement. Cela veut dire que les parents ont de l'argent ou alors il y a un commerce entretenu ?

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viandooor le 17/12/2025 à 12:00

Ha oui les fameux mineurs de 23 ans accueillis bras ouverts par les escrologistes qui veulent abolir les frontières.... ben ils ont qu'à les héberger chez eux, qu'ils appliquent leur pseudo humanisme jusqu'au bout.

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Chris696969 le 17/12/2025 à 11:39

Il revient donc à ceux qui promulguent l'accueil en étendard de supériorité morale de les accueillir chez eux...

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Associations coupables le 17/12/2025 à 11:38

Si ces associations commencaient par arreter d’importer tous ces migrants !

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Action constructive le 17/12/2025 à 11:36

"29 associations et collectifs alertent"
Et concrètement que font ces associations et collectifs certainement sponsoriés a part alerter bla bla bla woin woin woin
Rien !

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lololololo69 le 17/12/2025 à 11:29

Je me suis arrêté à « on parle d’enfants ». Je passe devant tous les jours, il n’y a pas un seul enfant ou alors des enfants de 30 ans de plus 1m80

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Hehe le 17/12/2025 à 11:20

Leur situation serait moins pénible dans leur pays d'origine.

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