Wittyplace.com : plus belle, la vie à Lyon

Wittyplace.com : plus belle, la vie à Lyon
Cécile Atallah, la créatrice de Wittyplace - DR

Imaginez un réseau social - un peu comme Facebook, mais made in Lyon.

Un réseau où l’on pourrait rencontrer ses voisins, se découvrir des points communs, et trouver de bonnes adresses pour assouvir ses passions et se lier d’amitié (voir plus, si affinités). Pas la peine de multiplier les inscriptions sur le Net : tout cela peut se faire désormais sur un seul site, www.wittyplace.com.

Witty, comme malin, "plein d’esprit", en anglais. Et place, comme la place du quartier, en bas de chez soi, ou pas bien loin. Celle où l’on se retrouve le soir après le travail, où l’on traîne le week-end, où l’on se détend entre amis, autour d’un verre ou d’un bon repas, avant la séance de cinéma, l’exposition, ou la partie de bowling, au choix. Ainsi, Wittyplace est un réseau social de quartier. Pourquoi se soucier de ce qui se passe au Mistral, tous les soirs sur France 3, quand on peut voir si la vie n’est pas un peu plus belle à la Croix-Rousse, à Saint-Jean ou à la Guillotière ?

"Utiliser Wittyplace pour faire des choses dans la vraie vie"

Cécile Atallah a imaginé Wittyplace il y a bientôt trois ans, avec l’aide de deux amis. Une fois son bac en poche, cette Lyonnaise a quitté sa région et ses attaches pour poursuivre ses études d’ingénieure électronique, avant de trouver un travail chez Capgemini. Paris, la Côte d’Azur, Marseille puis retour à Lyon : durant son périple d’une dizaine d’années, Cécile a mûri son projet. "Je me suis aperçue au bout d’un certain temps que j’étais très attachée au relationnel. J’aime la vie de quartier, avoir un vrai contact avec les commerçants, une proximité avec certains de mes voisins… J’ai besoin d’avoir un socle de relations sociales, que je ne retrouvais plus, à cause de mes nombreux déménagements".

Ce sentiment, Cécile en a fait une philosophie : "Aujourd’hui, la fréquentation des réseaux sociaux a explosé, et le comportement des gens s’en trouve modifié. Les nouvelles générations communiquent beaucoup plus par l’écrit, derrière un écran, que par l’oral. On doit pouvoir retrouver un équilibre entre le virtuel et le réel. Il faut que les gens se rencontrent à nouveau. L’idée, c’est d’utiliser Wittyplace pour ensuite faire des choses dans la vraie vie". Le site s’adresse  forcément aux nouveaux arrivants en ville, mais pas seulement : "Nous avons aussi beaucoup de couples avec des enfants, qui souhaitent partager un nouveau mode de vie ; des personnes divorcées, ou des jeunes célibataires, qui souhaitent faire des rencontres près de chez eux…".

Les "Witties" : Cécile a baptisé ainsi les membres du réseau. Ils sont près de 10 000 à faire partie de la communauté. Pour être vous-même un bon Witty, il vous faut créer votre fiche, en précisant vos coordonnées, grâce auxquelles un moteur de géolocalisation pourra vous indiquer des bons plans près de chez vous – le tout, selon vos loisirs. Ensuite, à vous d’explorer l’agenda d’événements proposés par le site, ou bien de créer votre propre sortie, et trouver les Witties qui vous correspondent.

"Inciter à toujours plus d’échanges entre Witties"

Pour décoincer les Witties plus timides, Cécile organise des "brunch quizz". Le principe : se retrouver à plusieurs autour d’une bonne table, le premier dimanche de chaque mois, quelque part dans Lyon, et se poser quelques colles, pour rire, au sujet de l’arrondissement où l’on se trouve, son histoire, ses monuments… Les questions sont élaborées avec l’aide de l’association Exploralyon.  Les prochains brunches seront organisés dans le 8e et le 9e arrondissement.

Au quotidien, Cécile n’hésite pas non plus à titiller l’inspiration des internautes. Pour cela, elle laisse la place à Louise, un personnage imaginaire qui se confie régulièrement sur la page Facebook de Wittyplace : "Louise, c’est un peu la Witty typique ! Elle a 35 ans, elle est divorcée depuis deux ans, elle voudrait faire 1m70 mais elle ne fait qu’1m60, elle aurait voulu être styliste mais elle est comptable…" Ainsi, Louise livre ses pensées, sur la douceur d’un déjeuner au soleil, les bienfaits d’un week-end à la campagne, ou encore la hauteur judicieuse des talons que l’on doit porter en soirée. Et puisque ses journées d’entrepreneuse ne sont pas encore assez remplies, Cécile profite de son temps libre pour aller dénicher de nouvelles bonnes adresses : un restaurant à tapas à Tassin-la-Demi-Lune, un centre de massage pour femmes enceintes avenue de la République… "Effectivement, je fais tout de A à Z ! J’ai également conservé une activité professionnelle en parallèle, en attendant que Wittyplace se développe encore davantage. Pour l’instant, mon ambition prioritaire est d’inciter à toujours plus d’échanges entre Witties".

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