L’OL sous haute pression pour la 3e place

L’OM compte désormais sept longueurs d’avance sur le club de Jean-Michel Aulas à deux journées de la fin au cours desquelles Lyon se rendra à Nice, samedi avant de recevoir un Rennes qui n’en finit plus d’agoniser dans une fin de championnat où il ne craint pas la relégation.
Dans son malheur d’avoir perdu, l’Olympique Lyonnais peut profiter des défaites des Niçois à Evian mais aussi des Stéphanois à Lorient, deux de ses concurrents directs pour la 3e place, maintenus à trois et quatre longueurs, alors que Lille, vainqueur de Reims est revenu à 3 points de l’OL.
Le goal average entre les Lillois et les Lyonnais n’est que de deux buts en faveur des seconds.
Ainsi, le podium ne tient qu’à un fil.

Le LOSC jouera à Montpellier avant de recevoir Saint-Etienne désormais 6e, qui ne peut plus rêver de la 3e place mais qui peut encore envisager la 4e à condition de réagir face à Marseille samedi après trois nuls de suite et une défaite.
Aujourd’hui, l’horizon de l’Olympique Lyonnais se limite donc à cette place sur le podium.
Cela risque de se confirmer encore, également pour Lille, Marseille, Saint-Etienne, Bordeaux notamment, les prochaines saisons avec la remontée de Monaco, dirigé par un milliardaire russe et qui devrait engager dans les prochaines heures le Colombien de l’Atletico Madrid Falcao...
Et l’on a bien vu, lorsque le PSG veut monter son niveau de jeu, que le club parisien et l’OL sont, à présent, dans deux mondes différents comme les remplacements de fin de partie l’ont démontré.
Le Paris-SG compte sur un effectif pléthorique de stars quand Rémi Garde fait appel à un Lisandro à bout de souffle et sur des jeunes de 18 ans comme Anthony Martial et Fares Bahlouli , issus du centre de formation.

Cette cure de rajeunissement devrait se poursuivre encore la saison prochaine. Il faudra voir si cela permettra de retrouver les sommets à l’avenir à condition de conserver ses talents prometteurs quelques années avant un transfert que le club espérera juteux.
Et dans le contexte de ce choc, alors qu’Anthony Lopes a été excellent dans les buts, seul l’arbitre, Stéphane Lannoy aurait peut-être pu sauver l’OL en accordant un penalty tiré par les cheveux (Pastore avait le dos tourné quand le ballon touche son bras) ou en attribuant (plus logiquement) un second jaune à Thiago Motta par exemple.
La colère de Rémi Garde en conférence de presse envers l’arbitrage confirme cet aveu de faiblesse face à la supériorité de l’adversaire parisien mais il a néanmoins reconnu que si son équipe avait joué de la sorte dans d’autres circonstances (ndlr : sans doute à Sochaux, Reims, Bastia), elle n’en serait pas à être mise sous pression pour le podium sur les deux dernières journées.

Car l’Olympique Lyonnais a plutôt livré un bon match même si le secteur du milieu de terrain a été dominé par celui de Paris.
Face à Nice, dans un contexte difficile, avec en face l’ex-entraîneur de l’OL, Claude Puel que Jean-Michel Aulas ne manque plus d’égratigner après avoir longtemps affirmé qu’il était l’homme de la situation à Lyon, l’Olympique Lyonnais aura un adversaire qui ne sera pas hors norme comme le PSG.
La tâche sera là aussi ardue. La difficulté ne sera pas la même, elle sera différente. La pression sera là jusqu’au bout.