Euro féminin de football : la lyonnaise Thomis a "prouvé qu'on peut apprendre"

Euro féminin de football : la lyonnaise Thomis a "prouvé qu'on peut apprendre"
Elodie Thomis au centre - Photo AFP/DR

Alors que la France affronte le Danemark ce lundi soir en quart de finale de l’Euro, l’attaquante des Bleues et de l’OL se livre dans une interview au journal L’Equipe.

Elodie Thomis, qui se décrit volontiers comme une jeune femme "sauvage", raconte son enfance en banlieue à Argenteuil et Epinay-sur-Seine en région parisienne. Adolescente, elle reconnait qu’elle était "un peu wesh" au lycée et "fausse gangsta" pour "faire comme les frères"… mais "je ne faisais peur à personne".
 
La Lyonnaise, depuis 2007 aux 93 sélections en Bleues, explique sa rencontre avec le football un peu par accident. "J’ai fait un paquet de sports avant le foot. Ça ne m’intéressait pas vraiment au départ. Je ne comprenais rien aux règles." Entre les lignes, on comprend que ce sont ses qualités physiques, sa vitesse et son caractère bien trempé qui lui ont ouvert les portes du haut niveau au moment où elle ne voulait pas suivre avec sa mère, mutée en Guyane. Les sélections nationales ("les 17 ans, les 19 ans, surclassée chez les A") et Clairefontaine, où elle a été retenue, ont été un coup de pouce du destin et lui ont permis de "tout réapprendre". Ses entraineurs successifs, dont Patrice Lair à l’OL, ont aussi permis à l’orgueilleuse Martiniquaises de changer "que ce soit footballistiquement ou dans le comportement". Si Elodie Thomis confesse avoir souffert du regard des gens ou des joueuses "qui se demandaient ce qu’elle fait là ? Elle s’est trompée de sport", elle explique s’être "servie des critiques pour prouver que l’on pouvait apprendre".

Alors si l’attaquante reconnait que dans le groupe France elle aime parfois "être seule", elle affirme aussi être "ouverte à tout" quand il s’agit de participer à la vie de groupe. Et si la multiple championne de France et double championne d’Europe avec l’OL  venait à remporter l’Euro avec les Bleues, elle annonce qu’elle reviendra à Lyon avec un nouveau tatouage sur le corps (elle en a déjà "8 ou 9"). Un tatouage représentant la coupe, "c’est un pari fait avec Bruno Bini", le sélectionneur de l’équipe de France. Un challenge qu’elle a bien l’intention de mener à bien dès ce lundi soir lors de ce match face aux Danoises (20h30 sur W9) qu’elle devrait débuter sur son habituel côté droit.

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