Ces sans-abri ont décidé d'assigner en justice LAHSo, l'association
responsable de leur village mobile, qui n'aurait pas proposé de solution
de relogement : ces personnes mettent en avant l'article L 345-2-3 du
code de l'action sociale et des familles qui stipule que "Toute personne
accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y
bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors
qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée.
Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable
ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation".
Le MRAP, qui soutient les sans-abris, dénonce de son côté "les conflits
d'intérêts qui existent dans cette affaire et qui déstabilisent encore
plus les familles. De nombreux sièges du Conseil d'Administration de
Lahso, l'association qui gérait le centre d'hébergement sont occupés par
des élus de la ville de Lyon. Or dans cette affaire, le Grand Lyon,
demande l'expulsion des familles qu'il considère comme des occupants
sans droits ni titres".
Quelques personnes avaient refusé de quitter les lieux, forçant le Grand
Lyon à les attaquer en retour pour occupation illégale.
Hasard du calendrier, les deux audiences auront lieu ce lundi.
"Scandaleux et totalement inhumain", je suis bien d'accord avec vous, porter plainte contre une assoc et ses bénévoles qui vouent leur temps libre à aider les autres! Il vaut mieux être bénévole pour la SPA.
Signaler RépondreScandaleux et totalement inhumain... Cela ne devrait point exister et encore moins en France, pays des droits déclaré hommes et des libertés.. Pendant que certains n ont que faire de leur argent, d autres dorment à la belle étoile!! Pathétique.
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