Nicolas Sarkozy a présenté à l'Elysée son plan pour relancer les banlieues. Il a notamment promis le déploiement de 4 000 policiers supplémentaires dans les quartiers sensibles ainsi que la création d'un "contrat d'autonomie" pour "accompagner vers l'emploi plus de 100 000 jeunes des quartiers en difficulté. De plus, à partir du 1er septembre, "un représentant de l'Etat par quartier" devrait être mis en place.
En faveur des enfants des quartiers, le président de la République a annoncé la généralisation d'écoles de la deuxième chance dans toute la France et la création d'"internats d'excellence" pour les enfants issus de milieux défavorisés. Enfin, il a demandé à Christine Boutin de lui présenter un "plan complet en faveur de l'accession sociale à la propriété" en banlieue.
"Une profonde déception"
Ce plan est "une profonde déception" a réagi le maire communiste de Vaulx-en-Velin, "car rien de véritablement concret n’a été annoncé à propos du droit au logement, de l’insertion, de l’éducation". Et Maurice Charrier de dénoncer "un discours moralisateur, stigmatisant, élitiste en profond décalage avec, à la fois, les souffrances qui s’expriment dans les quartiers, mais aussi avec les réussites très nombreuses qui émergent de ces quartiers et les profondes volontés de s’en sortir".