Lyon : l’ultime demande à la justice d’une mère dont la fille a disparu il y a plus de trente ans

Lyon : l’ultime demande à la justice d’une mère dont la fille a disparu il y a plus de trente ans
Nathalie Mazot - DR

La disparition de Nathalie Mazot le 6 novembre 1982 n’a jamais été élucidée.

La jeune fille, âgée de 13 ans et demi à l’époque, n’a plus donné de nouvelles après avoir rendu visite à sa mère à Bron. Elle devait également ce même jour passer chez sa sœur aînée, Evelyne, habitant le 5e arrondissement de Lyon.
Seulement, Nathalie n’est jamais rentrée à la cité de l’enfance où elle était placée depuis deux mois. Sa disparition est signalée mais les investigations piétinent.

Huit semaines plus tard, c’est un premier rebondissement qui touche cette affaire ; Evelyne, la sœur de Nathalie, met fin à ses jours dans son appartement en se tirant une balle dans la tête alors qu’elle est enceinte de trois mois. Un mot se trouve à ses côtés : "Pardon maman".
Toutefois aucun lien n’est fait entre ce suicide et la disparition de l’adolescente.

Les années passent, et l’enquête ne donne toujours rien. Ce n’est qu’en novembre 2008 que la police judiciaire de Lyon décide d’exhumer le dossier afin de tenter d’élucider ce que l’on appelle un cold case. Une instruction judiciaire pour "enlèvement et séquestration" est ouverte à la suite d’une plainte de la mère de Nathalie. Les enquêteurs se dirigent alors vers une nouvelle piste ; celui du propriétaire d’un bar du quartier Saint-Paul que les deux sœurs auraient fréquenté. Des auditions sont menées et une cave est sondée par ultra-son mais toujours sans résultat.

La mère de Nathalie, n’entend pas baisser les bras puisqu’elle demande aujourd’hui à la Cour d’appel de Lyon de fouiller une cave d’un sous-sol d’un bar de la rue Octavio-Mey dans le 5e arrondissement avec toujours l’hypothèse d’une mauvaise rencontre. "On demande simplement d’aller au bout, on sait qu’il y a une chance infime de savoir la vérité, pourquoi la refuser à une mère qui voudrait finir sa vie en paix", a confié Ingrid Botella, avocate de la mère de Nathalie. La décision doit être rendue fin juin.

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