Une annonce dont se félicite l’association APER. L’Association Prévenir et Réparer s’interroge toutefois du délai d’application du jugement : "Après cette deuxième condamnation, la nouvelle ministre du travail va-t-elle s’acharner à faire appel devant le Conseil d’Etat ?".
Ce classement en site ACAATA doit déboucher sur l’ouverture au droit à une "préretraite amiante" avec perception d'une allocation spécifique non soumise à l'impôt sur le revenu.
A noter par ailleurs que la cour d’appel a également confirmé la décision du tribunal administratif de Lyon de ne pas inscrire le site Ponts Saint-Priest en site ACAATA. Sur ce point, APER indique que "la décision de recours doit être prise lors d’une prochaine réunion avec les personnes concernées".
L’association estime à environ 70 le nombre de personnes qui ont été victimes de problèmes de santé liés à l'amiante. Une quinzaine en seraient d’ailleurs mortes.