Comité régional du tourisme : Marc Béchet parti (en parachute doré) sur la pointe des pieds

Comité régional du tourisme : Marc Béchet parti (en parachute doré) sur la pointe des pieds
Marc Béchet - DR

L’affaire a été discrètement bouclée cet été.

L’ancien directeur du Comité régional du tourisme Marc Béchet a donc quitté ses fonctions sans tambour ni trompette. Au début de l’année pourtant, le désaccord était total entre la Région (qui finance le CRT) et le directeur général quant aux modalités financières de son départ. Considérant qu’il avait été mal traité par le nouveau président du CRT Nicolas Daragon, Marc Béchet réclamait un joli paquet d’argent (la somme d’un million d’euros a été évoquée) en guise de cadeau d’adieu. Il s’appuyait sur une sorte de parachute doré que lui avait octroyé l’ancien président Jean Besson. L’ennui c’est que cet accord signé par le seul président n’avait jamais été entériné par le bureau.

En février dernier, nous révélions que Marc Béchet avait saisi les prud’hommes : "On sait que Daragon conteste la validité du parachute promis par son prédécesseur au motif que l’accord n’a jamais été entériné par le bureau. D’où les discussions difficiles qui s’éternisent depuis près d’un an. Des propositions de négociations ont bien été faites. Mais, sûr de son bon droit, Béchet refuse de réviser ses exigences à la baisse. Tout en conservant ses fonctions actuelles (et son salaire) il vient de saisir les prud’hommes pour obtenir gain de cause. Voilà qui promet un joli procès en perspective. Du côté de la Région, on affiche une sérénité à toute épreuve, persuadé que la justice ne pourra que donner raison à l’institution".

Visiblement, Marc Béchet a fini par considérer qu’un bon accord vaut mieux qu’un procès. Il a donc profité de la torpeur de l’été pour accepter de revoir très sérieusement ses prétentions à la baisse. Selon nos informations, il est parti avec un peu plus de 200 000 euros (ce qui n’est déjà pas si mal). Impossible toutefois d’obtenir confirmation de la somme exacte.

Interrogé par nos soins, Nicolas Daragon s’est abrité derrière l’existence d’une clause de confidentialité pour ne pas nous répondre. Reste qu’il s’agit d’argent public et que les comptes du CRT sont publics. D’ici quelques mois, il suffira d’y jeter un coup d’oeil pour avoir confirmation que la somme évoquée aujourd’hui correspond effectivement à la réalité.

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Petaudier le 26/09/2017 à 13:31

Casquez bonnes gens !

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