Halle Tony-Garnier : un an de plus pour le directeur Thierry Teodori ?

Halle Tony-Garnier : un an de plus pour le directeur Thierry Teodori ?
La Halle Tony-Garnier - LyonMag

Voilà un bon bout de temps que Thierry Teodori a informé la Ville de Lyon de sa décision de quitter la direction de la Halle Tony-Garnier à la fin de cette année 2018.

Jusqu’à une époque toute récente, personne n’a semblé vouloir s’inquiéter de lui trouver un successeur. Ni surtout de se pencher sur le mode de gestion de cet équipement qui est devenu en une vingtaine d’années l’un des acteurs majeurs de la vie culturelle lyonnaise.

Quand il était encore adjoint à la culture, Georges Képénékian n’a pas semblé pressé de s’atteler à la tâche. Pourtant, les conditions d’exploitation pourraient bien changer dans les années à venir. Divers projets de l'agglomération (notamment l’Arena de Tony Parker) auront immanquablement des conséquences. Avec sa capacité de 17 000 places, la Halle est connue pour accueillir régulièrement les concerts d’artistes internationaux ; elle est également le lieu de nombre de manifestations plus commerciales, qu’il s’agisse de salons (tel Mahana) ou de conventions d’entreprises.

Sa gestion est aujourd’hui largement bénéficiaire ce qui lui permet de verser un loyer plus que conséquent à la ville. Désormais maire, Georges Képénékian a enfin décidé de s’occuper de ce dossier qui relève de son adjoint Loïc Graber. Mieux vaut tard que jamais. En attendant, à force d’avoir laissé traîner le dossier, la Mairie se retrouve obligée d’agir dans l’urgence. Et elle a dû demander à Thierry Teodori d’accepter de rester en place jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Quoi qu’il arrive, il ne restera pas au-delà de fin 2019. Il a en effet d’autres projets comme conseiller artistique sur des productions extérieures. Il va notamment travailler avec MC Solaar, Étienne Daho et Mylène Farmer.

La solution, ce n’est pas seulement d’embaucher un nouveau directeur. C’est aussi -surtout- de définir le futur mode de gestion qui sera retenu dans l’avenir pour la Halle Tony-Garnier. Le statut actuel d’EPIC (Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial) présente certaines contraintes qui posent des problèmes quand il s’agit de travailler avec le monde culturel. Thierry Teodori n’est pas le dernier à soulever ce handicap. Lequel pourrait devenir plus lourd encore dans l’avenir dans la mesure où le paysage culturel local est appelé à évoluer.

Ainsi l’arrivée de l’Arena de Tony Parker va probablement rebattre les cartes. Et l’on sait qu’il existe également d’autres projets dont il faudra peut-être tenir compte dans les prochaines années. C’est justement pour étudier les diverses solutions juridiques possibles que la Mairie a fait appel à un conseil extérieur. Diverses possibilités existent qui chacunes présentent des avantages et des inconvénients.

Ce sont : - conserver la structure actuelle d’Epic ; - passer par une location pure et simple de la salle à une société qui se chargerait de l’exploiter ; - passer par une régie publique ; - constituer une SPL (Société Publique Locale) ou une SEM (Société d’Economie Mixte) ce qui dans ces deux cas devrait passer par un appel d’offre.

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1 commentaire
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oui oui je reste le 23/04/2018 à 17:50

Pas inquiétude ne vous inquiéter pas il ne touche pas le smic mais un salaire plus que confortable alors partir ou rester le choix est vite fait !

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