Cécillon condamné à 14 ans en appel
Devant la cour d'assises du Gard à Nîmes, l'ancienne star de rugby de Bourgoin a écopé de six ans de moins qu'en première instance.
20 ans de réclusion requis contre Cécillon
Devant la cour d'assises d'appel du Gard, où Marc Cécillon est rejugé, l'avocat général a demandé, mercredi 3 décembre, la confirmation de la peine de 20 ans de réclusion criminelle prononcée en première instance contre l'ex-rugbyman, accusé d'avoir tué sa femme en août 2004. Car selon l'avocat général Jean-Claude Plantard, "les jurés de l'Isère ont pris en compte tous les éléments de la personnalité de Marc Cécillon". "Je demande la confirmation de la peine prononcée", a-t-il conclu. L'ancien rugbyman avait été reconnu coupable, le 10 novembre 2006, d'avoir assassiné son épouse de cinq balles de 357 Magnum lors d'une fête organisée chez des amis le 7 août 2004. Il avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de l'Isère à Grenoble.
Procès : Cécillon demande pardon
Au cours de la troisième journée de son procès, Marc Cécillon a demandé pardon à sa famille. "Je voudrais m'adresser à mes filles et à ma belle-mère. Je regrette profondément le geste que j'ai fait. Ce n'était pas moi ce soir-là. J'aimais Chantal, toute ma vie, je m'en voudrai, je sais que je vous ai fait mal, je ne serai plus jamais libre dans ma tête. Pardon d'avoir pu faire ça, j'espère qu'un jour je récupèrerais Céline, pas qu'elle m'excuse mais qu'on puisse au moins se retrouver." Il faut dire que hier, Céline, qui est la fille cadette de l'ancienne star de rugby de Bourgoin, avait affirmé qu'elle ne lui rendrait jamais visite en prison. Less avocats des parties civiles plaideront en début d'après-midi. Marc Cécillon comparaît depuis lundi 1er décembre devant la cour d'assises du Gard pour avoir tué sa femme en août 2004 en tirant sur elle avec un 357 Magnum.
Procès Cécillon : ses filles témoignent
La deuxième journée du procès en appel de Marc Cécillon, l'ancien rugbyman de Bourgon rejugé depuis lundi devant les assises du Gard pour avoir tué sa femme en août 2004, a été marquée par l'intervention de ses deux filles et de sa belle-mère, qui ont expliqué qu'elles ne pouvaient pas lui pardonner.
Procès : Marc Cécillon nie la préméditation
L'ancien international de rugby Marc Cécillon, condamné en novembre 2006 à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa femme, a déclaré lundi 1er décembre à son procès en appel qu'il n'avait pas prémédité son acte. "J'ai fait appel car je ne voulais pas être jugé pour quelque chose que je n'ai pas prémédité, c'est important pour moi, pour mes filles et ma vie future"", a-t-il dit devant la cour d'assises du Gard, à Nîmes.
Marc Cécillon rejugé
“Marc Cécillon a pris une peine trop sévère”. C’est ce qu’a déclaré à Lyon Mag Me Eric Dupont-Moretti, le nouvel avocat de l’ancienne star du rugby de Bourgoin, qui sera rejugé à partir de ce lundi 1er décembre en appel par la cour d’assises du Gard. Alors qu’il a été condamné en première instance à 20 ans de prison pour avoir abattu sa femme en juillet 2004 au terme d’une soirée arrosée. Et Me Dupont-Moretti, réputé pour avoir plaidé dans l’affaire d’Outreau ou de l’assassinat du préfet Erignac, mais aussi pour défendre aujourd’hui Jérôme Kerviel, ajoute : “La cour d’assises de Grenoble n’a pas pris en compte la chute de cet homme. En plus, on a tout fait pour présenter Cécillon comme une star inaccessible. Alors que c’est finalement une histoire toute simple, un crime passionnel”.
Cécillon rejugé en décembre
Marc Cécillon comparaitra en appel devant la cour d'assises du Gard à Nîmes du 1er au 5 décembre 2008. En novembre 2006, l'ancien joueur de rugby de Bourgoin avait été condamné à 20 ans de prison par la cour d'assises de l'Isère, pour avoir tué sa femme, Chantal, en août 2004. Une condamnation très lourde qui avait surpris beaucoup de monde, notamment parce que l'avocat général n'avait réclamé que 15 ans de prison. Cécillon, qui était alors défendu par l'avocat lyonnais Richard Zelmati, avait fait appel de cette décision. Et il s'est entouré de deux nouveaux avocats : le Lillois Eric Dupont-Moretti, qui s'est distingué en défendant les victimes dans l'affaire Flactif du Grand-Bornand, et Lucien Simon, avocat à Aix-en-Provence mais aussi président du Pays d'Aix Rugby Club.