A Lyon, le Fonds Mondial espère bien récupérer 14 milliards de dollars pour lutter contre les maladies infectieuses

A Lyon, le Fonds Mondial espère bien récupérer 14 milliards de dollars pour lutter contre les maladies infectieuses
Emmanuel Macron - LyonMag

Les 9 et 10 octobre prochains s’annoncent importants à Lyon.

Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesu, quelques chefs d’Etats, des prix Nobel de médecine en pagaille, des donateurs privés richissimes (peut-être Bill Gates lui-même) seront tous reçus par le président de la République Emmanuel Macron pour une conférence de reconstitution d’un fonds de 14 milliards de dollars destinés à lutter contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.


La somme est énorme (elle sera dépensée en trois ans), les défis à relever
aussi : "Le SIDA est encore en train de tuer, il est nécessaire de faire de cette conférence un petit G7 pour montrer au monde que la lutte contre les maladies infectieuses est l’affaire de tous", rappelle avec détermination le Dr Georges Képénékian, actuel cheville ouvrière lyonnaise de cette conférence, VP à la Métropole et 1er adjoint de la Ville de Lyon.

L’enjeu à court terme est de savoir si les 14 milliards auront bien été réunis le 9 octobre. Si Georges Képénékian se montre rassurant, les montants accordés par la France et les Etats Unis ne sont parait-il pas tout à fait à la hauteur de l’enjeu. Selon nos informations, les députés français du groupe d’étude sida, paludisme et tuberculose (dont le député lyonnais Hubert Julien-Laferrière) seraient sur le point de faire la demande d’une hausse de 15% de la contribution française au Président Macron, avec une chance non négligeable de réussite.

Si Hubert Julien-Laferrière se félicite "d’une baisse de la mortalité annuelle divisée par deux entre 2007 et 2017 pour le Sida", il mesure l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir : "l’argent que l’on récoltera ne sert pas seulement à financer les médicaments. Il faut absolument renforcer les institutions de santé des pays du sud de l’Hopital public de centre-ville au centre de communauté des villages".

Ces enjeux dépassent de loin la ville de Lyon ou même la Métropole. Il n’empêche que sous la houlette de Georges Képénékian, une cellule conjointe des deux collectivités cherche à mettre en place des événements qui permettent de montrer les liens qui existent entre ce rassemblement des puissants de la planète et les habitants de la Métropole de manière à montrer qu’éradiquer le paludisme le Sida et la tuberculose est un objectif qui n’est pas seulement celui des pays en développement.

Pour Lyon l’enjeu est cependant particulier : c’est dans la Métropole que l’Organisation Mondiale de la Santé devrait prendre la décision finale (après la déclaration d’intention du 11 juin dernier) d’établir son centre de formation continue destiné à permettre aux cadres de la santé dans le monde de se former en continu pour une meilleure santé globale.

@lemediapol

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2 commentaires
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trop le 22/09/2019 à 00:25

Quel suceur de fric ce président !
Il va tous nous enfoncer et personne ne bouge !
Il faut dire que pour rattraper un "ne marche" il va falloir courir pour leur dire "stop" tu vas trop loin dans ta taxation du peuple Français.
On est bien d'accord ou bien ?

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zigounette le 21/09/2019 à 20:20

Aller on casque les pauvres

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