Deathloop, le dernier né d'Arkane Lyon : "Nous explorons le côté sombre de l'humanité avec de l'humour et de la légèreté"

Arkane Studios n'a plus besoin de faire ses preuves sur la scène vidéoludique internationale.

Deathloop, le dernier né d'Arkane Lyon : "Nous explorons le côté sombre de l'humanité avec de l'humour et de la légèreté"
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Les succès incontestés des deux volets de Dishonored ont permis à Sébastien Mitton, le directeur artistique d'Arkane, et Dinga Bakaba, game director, de laisser parler leur créativité pour le prochain jeu du studio basé dans le quartier de la Confluence à Lyon.

Ses équipes sont impatientes que le public découvre Deathloop, une aventure dans un univers alternatif à l'ambiance sixties. Le héros Colt se réveille tous les jours sur l'île de Blackreef. Coincé dans une boucle temporelle, il doit inlassablement échapper à une tueuse lancée à sa poursuite. Pour se sortir de cette journée sans fin, Colt devra éliminer les 8 Visionnaires, un groupe de jeunes idéalistes à l'origine de la société "parfaite" de Blackreef, basée sur une fête et une jeunesse éternelles possibles grâce à la boucle temporelle.

Sur le papier, on peut s'attendre à un jeu bourrin, où il s'agit de dézinguer chaque jour la population entière d'une île. Certes, le FPS ne fait pas dans la dentelle et on défouraille plus qu'on ne parle, sauf si on choisit une approche plus furtive. Mais la patte Arkane est évidemment présente, et propose, comme avec Dishonored, une expérience joueur dépaysante à défaut d'être inédite, le concept de boucle temporelle étant déjà très présent dans le jeu vidéo et le cinéma.

Outre son arsenal, Colt est doté de pouvoirs de télékinésie et de téléportation. Ce qui permet de multiplier les façons d'évoluer dans Blackreef, et de côtoyer ses protagonistes. "Nous explorons le côté sombre de l'humanité avec de l'humour et de la légèreté", indiquait ce mardi Pawel Kroenke, lead narrative designer, lors d'une conférence de presse.

Certains seront gênés par les graphismes pas franchement éblouissants pour un jeu next-gen. D'ailleurs, Arkane Lyon reconnaît que la conception du titre a débuté sur les précédentes générations de consoles.

Comme avec Dishonored, le studio mise davantage sur le souci du détail et l'ambiance créée de toutes pièces.

Sébastien Mitton s'est inspiré de références culturelles comme les films de Quentin Tarantino, les James Bond de Sean Connery ou The Thing de John Carpenter. Mais aussi des voyages d'Apollo 11 dans des sites isolés pour préparer son départ sur la Lune. Les iles Féroé lui ont tapé dans l'œil pour imaginer Blackreef. "Mais toujours sans copier. Notre travail c'est de comprendre comment les choses fonctionnaient à l'époque", précisait le directeur artistique qui a demandé à ses équipes de développer armes, véhicules et machines pour créer un univers et une histoire qui doivent apparaître comme sincères au joueur.

Dans l'extrait de gameplay présenté à la presse ce mardi, Colt doit s'incruster à une fête pour abattre un Visionnaire. La sensation qui prédomine est celle d'une liberté de choix importante, avec des approches différentes qu'il faudra tester à mesure que la boucle recommence. Les joueurs habitués à ce qu'on leur tienne la main seront probablement un peu perdus.

Deathloop, s'il passe l'épreuve des critiques, tentera ensuite de faire décoller les ventes rarement phénoménales d'Arkane. Malgré une forte communauté de fans, et un taux important de joueurs comblés, ses titres n'évoluent pas dans la même cour que les grandes sagas vidéoludiques. Et l'exclusivité PS5 et PC de Deathloop ne risque pas d'aider à toucher un maximum de personnes.

Le jeu sort le 14 septembre prochain sur ces deux plateformes.

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1 commentaire
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un jeu français ? le 10/09/2021 à 01:43

De ce que j'ai entendu dire, Arkane est désormais bien plus important à Austin Texas qu'à Lyon et les jeux sont principalement développé là-bas.

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