Si la victime était souffrante et invalide à cause d’une sclérose en plaque, le médecin légiste a affirmé à la barre que sa maladie n’était pas mortelle. Plusieurs témoins ont évoqué hier la certaine joie de vie de Suzanne Michel. "La veille de sa mort, elle était même heureuse", a affirmé l’aide-soignante qui l’a retrouvé inerte. Un portrait bien différent donc de celui brossé par l’accusée principale, sa fille Josiane, qui l’aurait étouffé pour mettre fin à ses souffrances alors qu’elle lui aurait plusieurs fois demandé le droit de mourir. Le verdict est attendu vendredi en fin d’après-midi.