
Toulouse gagne du terrain, les classements se retournent et l’exécutif écologiste de Lyon assume un ralentissement. Sur de nombreux critères, la troisième ville de France vit un déclassement programmé, mais aussi irréversible ? Les élections métropolitaines et municipales de 2026 seront-elles l'occasion d'affirmer cette tendance, ou bien de parvenir à l'enrayer et à relancer la machine lancée il y a déjà près de 40 ans par Michel Noir et confortée par Gérard Collomb ? Mais après tout, faut-il vivre dans une ville ambitieuse pour vivre correctement ?
Notre numéro n°216 est également disponible dans le cadre d'un abonnement au format papier, ou à la vente en ligne, sur notre bibliothèque et sa liseuse intégrée.
Au sommaire de ce numéro 216 (octobre 2025) :
- Déclassement de Lyon : on va vraiment se laisser doubler par Toulouse ?
- Meurtre rue Duguesclin : "Quatre mois et demi d’enfer"
- Jean-Michel Aulas déborde sur l'aile droite
- Lyon Femmes : Octobre rose, les Lyonnaises assez sensibilisées ?
- Lyon Restaurants : le célèbre gâteau Le Président fête ses 50 ans
- Lyon Foot : Arsène Meyer du district Rhône : "L’OL est notre locomotive"
Je suis bien d'accord !
Signaler RépondreIl faudrait trouver des noms de rue pour rebaptiser les rues existantes ou utiliser les codes postaux des arrondissements pour s'y retrouver : peu de gens en seraient capables !
Pour les transports les élus ont opté sur du tramway : bientôt 10 lignes quand Toulouse en compte qu'une, après pour le métro, à Toulouse c'est du VAL ce qui n'est pas vraiment un véritable métro comme celui de Lyon.
Signaler RépondreComme la plupart ici et ailleurs : c'est l'agglomération qui compte et est pertinent pour comparer des villes surtout quand elles ont des limites commerciales aussi différentes. Les infrastructures et autres aménagements importants se pensent également au niveau des agglomérations pas de la seule commune centre.
Signaler RépondreA Toulouse on a que le choix d'aller en Espagne, pas d'autres possibilités (à mi-chemin entre montagne et mer mais ça c'est pour les.vacanciers...
Signaler RépondreOui sauf au niveau communal ou Toulouse est du même niveau que Lyon en terme de population.
Signaler RépondreLyon est plus comparable et dans la même catégorie que Marseille plutôt que Toulouse qui est dans une autre catégorie avec plus que sa population communal en moins par rapport aux l'agglomérations lyonnaise et marseillaise.
Signaler RépondreLyon, contrairement à Toulouse, a un tissu économique beaucoup plus diversifié et puissant, et des fonctions métropolitaines beaucoup plus fortes : grands équipements, sièges sociaux, grandes institutions nationales et internationales, desserte ferroviaire et aéroportuaire, etc.
Signaler RépondreCertes Lyon a un tissu économique plus diversifié etc etc etc mais il ne faut pas pour autant minimiser Toulouse et oublier que Toulouse est également le siège d'Airbus, d'ATR, du CNES, siège du centre expertise spatial de l'OTAN, siège de 'Armée de l'Espace française et bientpot européenne, accueille chaque année des entreprises internationales en aéronautique et également du spatial et du NewSpace qui y implantent leurs agences européennes etc etc etc etc ce qui fait aussi que Toulouse est attractive en emploi et population. Sans oublier les entrpeirses de la santé, du numérique etc etc etc
Moins bien desservie que Lyon c'est vrai pour ce qui est des TGVs, la ligne TGV entre Bordeaux et Toulouse est en construction (Toulouse sera donc à la croisée des axes Madrid/Bilbao d'un côté et Barcelone de l'autre et ensuite vers Bordeaux et Paris.
Toulouse est effectivement en retard sur Lyon mais le retard se réduit également en terme d'infrastructures comme par exemple actuellement la 3ème ligne de métro longue de 27km qui reliera Colomiers (Banlieue Ouest), Blagnac (Aéroport avec ligne Tram), à Labège (Banlieue Sud Est). Le réseau de métro de l'agglo toulousaine comptera 51km de lignes et 59 stations en faisant le plus grand réseau métro en région. Ne minimisez pas Toulouse.
Bonnes réponses. Lyon 3°ville et 2°métropole de France. CQFD. Lyon/Toulouse à chacune sa saucisse !
Signaler RépondreToulouse augmente sa population car c'est une ville peu dense alors que Lyon déborde sur ses banlieues qui sont d'ailleurs plus dense que Toulouse, bref raisonner à l'échelon communal n'a pas une grande pertinence surtout entre deux villes qui ont une structure urbaine aussi différente....il y a l'unité urbaine ou l'aire d'attraction pour apporter plus de pertinence sur la situation d'une ville.
Signaler RépondreToulouse et le sud-ouest attirent depuis des années énormément de population : ça n'a rien à voir avec un déclassement de Lyon, ça a à voir avec des tendances démographiques lourdes au niveau national marquées par un attrait pour la moitié ouest de la France au détriment des régions plus anciennement industrialisées qui se sont développé au XIXe et XXe siècle ! Il suffit de regarder les cartes d'évolution de population par région pour constater que le sud-ouest et le littoral atlantique gagne beaucoup de population.
Signaler RépondreEt puis on s'en fiche un peu de la population communale ! La ville de Lille a moins d'habitants que St Etienne ou Rouen, pourtant l'agglomération est 2 fois plus peuplée.
Lyon, contrairement à Toulouse, a un tissu économique beaucoup plus diversifié et puissant, et des fonctions métropolitaines beaucoup plus fortes : grands équipements, sièges sociaux, grandes institutions nationales et internationales, desserte ferroviaire et aéroportuaire, etc.
il me semble qu etant immensement riche...et surpris la 1 ere annee par l apparition surprise de cette taxe,je la paierais ,puis courant de l annee suivante ...je ferais tout pour y echapper avec conseillers juridiques ,quitte à demenager?les riches ne se feront plumer qu une fois,pas deux,si tant est qu on y arrive la premiere fois...c est humain....un pauvre devenu subitement tres riche ferait probablement pareil...........mezenfin ,j entends que des tres riches demandent à payer plus:çà console...
Signaler Répondre...ont fait nos voisins européens, qui tous ont procédé à cette opération ?. Mais avez raison, ne faisons rien, ne touchons à rien, de toute façon la taxe Zucman va nous apporter bonheur et prospérité !
Signaler RépondreExcellent tout est dit.
Signaler RépondreLe critère démographique n'a pas grand chose à voir dans ce "concours" en effet.
Une et article purement démagogiques et commerciales d’un média d’opinion. Les vrais gens s’en tapent, qu’il y ait plus d’habitants à Toulouse car, heureusement, ils ne sont pas si nombreux à jouer à « qui a la plus grosse »
Signaler RépondreOui mais TOULOUSE n'a pas d'arrondissement ce qui coute aux Lyonnais 2millions d'euros par an. (9 maires d'arrondissements 80 adjoints et 148 conseillers d'arrondissements)
Signaler Répondretoulouse 512 000 hbtns sur 118 km2
Signaler RépondreMarseille 700 000 hbtns sur 220 km2
Lyon 520 000 hbtns sur 48 km2
Remarquez qu'en réunissant Lyon et les 19 communes de la première couronne, il resterait encore 35 981 communes en France (au lieu de 36 000).
Signaler RépondreOn se retrouverait dans une seule commune de Lyon avec plusieurs rues Jean Jaurès, plusieurs rues de la République, plusieurs rues Victor Hugo, etc...
Comment règleriez vous ça ?.
Un nouveau Saint-Etienne en gestation ?
Signaler RépondreOui et ? En attendant la commune de Toulouse avait 511 684 habitants en 2022 pour 520 774 à Lyon.
Signaler RépondreAujourd'hui la ville de Toulouse doit compter 530 000 habitants quand Lyon doit peiner à conserver 520 000 et l'écart se creuse. Même si on regarde au niveau de l'agglomération celle de Toulouse croît là aussi plus vite.
Le dynamisme est plus important côté toulousain que côté lyonnais. Peut-être que du côté de Toulouse ils font ce qu'il faut pour ce dynamisme alors qu'à Lyon on végète avec un manque d'ambition municipale et métropolitaine.
Sur 10 ou 15 ans, les retraites, et la nature feront leur office...
Signaler RépondreQuelle est la pertinence d'un critère de classement purement démographique ?
Signaler RépondreCe qui compte, c'est le tertiaire directionnel (banques, grandes entreprises, grandes administrations), le potentiel intellectuel (enseignement supérieur, bibliothèques), l'équipement culturel (musées, théâtres, sociétés de production), les commerces rares (antiquités, librairies, objets de luxe), l'attractivité touristique (musées, monuments, manifestations festives, parc hôtelier, gastronomie), la capacité d'organisation d'événements (centre de congrès, parc hôtelier), la densité des relations de l'aéroport international, le potentiel hospitalier de haute spécialisation, sans oublier le niveau moyen de revenus de la population.
Un célèbre manuel de géographie urbaine rappelait jadis cette boutade : "une métropole d'équilibre, c'est un aéroport international plus des boîtes de nuit".
Que Lyon soit aujourd'hui une ville sinistrée ne dépend donc que faiblement de son niveau de population.
Il faudrait comparer ce qui est comparable, Toulouse a des banlieues (gros villages principalement pavillonnaires) à l'intérieur de ses frontières communales pour arriver au nombre d'habitant de Lyon intra-muros, Villeurbanne avec ses un peu plus de 160 000h est nettement plus urbaine que Toulouse...
Signaler Répondre" c'est ce mille-feuilles complètement irrationnel" vous avez complètement raison mais où caserait-on tous les copains et les fonctionnaires pléthoriques ?
Signaler RépondreToulouse et pourquoi pas Limoges, Dijon, Clermont-Ferrand....!? 😂🤣
Signaler Répondre...frappé d'absurdie. Il y a en France 36000 communes, soit plus que dans toute l'Europe des 27. S'y ajoutent des intercommunalités, des métropoles, des départements, des régions, sans compter les cantons, les circonscriptions, etc, etc... On cherche des économies partout, mais personne n'est semble-t-il prêt à faire le pas de la rationalisation de ce système coûteux (évidemment, ça ne se fait pas à 6 mois, plutôt 10 ou 15 ans). Toutes les possibilité existent : Fusion des communes avec suppression des interco, suppression des départements, régions plus petite (leur actuel découpage est complètement aberrant, ce qui d'ailleurs prouve de manière contre-intuitive qu'elles ne servent pas à grand-chose), que sais-je encore.
Signaler RépondreC'est là ou je voulais en venir : Concernant Lyon, la fusion des 19 communes de la première couronne avec la ville centre ne me choquerait absolument pas .Y rajouter Vaulx et Rilleux, et hop, plus de soucis de "déclassement" par rapport à Toulouse...dont d'ailleurs je me fiche comme d'une guigne, il n'est pas là le soucis, c'est ce mille-feuilles complètement irrationnel qui coûte une blinde ! Après-tout, la ville, au XIXe S., a bien absorbé la Croix-Rousse et La Guillotière, et Saint-Rambert au XXe S.
Et tant qu'à faire, autant fusionner Lyon et toutes les communes de la Métropole ! Au boulot les politiques ! Et là je vous parie qu'on ne parlera plus du "déclassement" de Lyon pendant au moins 10 générations de petits gones !.