Ce mardi, la cour administrative d’appel de Lyon étudiera le recours d’une famille qui réclame la fermeture de la centrale à béton installée sur le site de la Rubina, une zone classée en captage d’eau potable.
Depuis 2019, cette famille, soutenue par plusieurs associations environnementales, conteste l’exploitation de l’entreprise. Béton Lyonnais produit du béton prêt à l’emploi depuis plus de trente ans sur ce site, en vertu d’un récépissé préfectoral délivré le 16 mars 1993. Les riverains demandent aujourd’hui son abrogation, estimant que l’activité industrielle n’a plus sa place sur une zone agricole sensible pour l’approvisionnement en eau de la Métropole.
Les plaignants demandent aujourd’hui son annulation, estimant que cette autorisation n’est plus compatible avec les règles environnementales actuelles.
Le préfet du Rhône avait rejeté cette requête, une position confirmée en février 2023 par le tribunal administratif de Lyon. À l’époque, le rapporteur public avait considéré que les preuves d’une pollution directe ou d’une modification substantielle de l’activité n’étaient pas établies.
Les riverains ont donc interjeté appel. La Régie publique de l’eau, mise en place par la Métropole de Lyon en 2023, s’est invitée dans la procédure en déposant une intervention écrite de soutien aux riverains. L’établissement public souhaite, selon ses termes, "protéger la Rubina", zone stratégique pour l’alimentation en eau potable du territoire.
Avant l’audience, plusieurs militants des collectifs Youth For Climate et Extinction Rebellion Lyon ont annoncé une mobilisation devant la cour pour soutenir la famille et dénoncer les risques environnementaux liés à l’exploitation du site.
pollution? et la rocade personne ne fait rien 25 000 camions par jour
Signaler Répondreque fait la métropole des bobos ecolos ?
laisse beton
Signaler Répondreeuh.... ce qui laisse songeur, c'est votre commentaire !
Signaler RépondreAujourd'hui il existe des lieux adaptés à chaque activités industrielles aux 4 coins de la métropole, et il serait temps de déménager cette société sur un site adéquat à son activité, loin des sources d'eau qui vous permettent de jouir de votre confort hydraulique quotidien et tout simplement de vivre.
Quant au titre de l'article " pollution présumée à Décines", il mets en évidence l'ignorance du journaliste qui a osé écrire ce titre, il serait bon qu'il se déplace sur les lieux pour s'apercevoir visuellement et factuellement que cette pollution ne peut être qualifiée de "présumée"..... elle existe vraiment au grand désarroi des riverains et des décinois.
Et comment une justice impartiale pourrait débouter ce recours et valider ainsi ce droit à polluer un site qui se situe sur une zone agricole et maraichère ? ...... zone que la métropole veut enfin préserver en redonnant vie à notre ruisseau "la Rize" à quelques dizaines de mètres de cette société.
https://www.lyonmag.com/article/140709/petit-ruisseau-gros-chantier-comment-la-metropole-de-lyon-va-depolluer-la-mythique-rize
J'espère que la justice des hommes passera et que raison sera de déménager cette entreprise,........ et que "la justice lyonnaise" toujours encline à protéger les escrocs en cols blancs sera muette !!
... la localisation laisse songeur. Cependant, comme toujours, c'est "je ne veux pas de ca chez moi" mais "je suis bien content en profiter quand c'est autrepart" (comme avoir un habitat et des infrastructures dans le cas présent)
Signaler RépondreC'est comme les éoliennes ou les déchèteries ou les centrales (nucléaires ou photovolatiques) : pas chez moi, mais chez les autres.
C’est bien, on n’a déjà plus d’usines, on importe notre beurre et notre poulet d’Ukraine et Pologne.
Signaler RépondreMaintenant on n’aura plus de béton non plus, on pourra l’importer d’Inde ? Formidable écologie