Le nouveau parti, né de la fusion des deux entités écologistes voilà trois semaines lors des Assises de Lyon, se voulait résolument tourné vers les citoyens. Une démocratie participative, qui doit réunir les membres et ceux que Europe écologie nomme ses « coopérateurs », non-encartés mais sympathisants et force de proposition. Cet ensemble doit se réunir au sein d’un parlement interne, pour débattre et évoquer les grands enjeux de société. Annoncé à la tête de ce « parlement », Jean-Paul Besset, las des querelles internes entre les deux entités désormais mutualisées, a préféré céder sa place. Philippe Meirieu, vice-président de la région Rhône-Alpes, pourrait se voir confier le poste. Besset pourrait en contrepartie prendre la tête de la Fondation Europe écologie, encore en gestation.