Texas à Fourvière, c'est show !

Le groupe écossais Texas, emmené par sa chanteuse Sharleen Spiteri, était sur la scène du Grand Amphithéâtre à l'occasion des Nuits de Fourvière mardi soir. Naturellement la fosse est pleine très vite, massée devant la barrière. Les gradins aussi se sont remplis plus vite d'habitude. Un air de show à l'américaine. La première partie est assurée par Medi, un jeune chanteur niçois. L'ambiance est donnée : guitares électriques, batterie, clavier, et une rythmique calibrée pour être applaudie. Une reprise du très disco-funk Workin' Day And Night de Michael Jackson conclu. « Ca envoie » entend-on murmurer dans le public. Et ce n'est que le début.
Les membres de Texas impatientent la foule mais arrivent ovationnés. Immédiatement le projecteur, qui ne la lâchera plus) suit Sharleen, qui salue. Elle s'adresse au public et parle même en français : « Bonjour les amis. Je suis très contente de revenir ici. It's wonderful ! ». Les ans ont passé, mais son sourire l'emporte sur tout. Le public est avec elle. Et elle fait le métier. Le concert commence avec la chanson, qui dans l'ordre chronologique est aussi celle qui l'a fait connaître : « I don't want a lover ». La chanson n'a rien perdu de son efficacité, les autres non plus. Les tubes s'enchaînent : « In Our Lifetime », « In Demand ». Sur cette dernière, le flow country fait très forte impression. Les bras se tendent avec toujours plus de fermeté, la fosse explose sur « Summer Son ». On revoit Sharleen se prélasser sur ce lit dans le langoureux clip. Ses cheveux, toujours courts, lui collent au front. Car elle se donne la star du soir. Elle bondit en même temps que surgit, en renfort imparable, la batterie. L'image est belle. Celle des « choristes » aussi (les guillemets sont de rigueur car ce sont avant tout les excellents guitaristes et bassiste du groupe), qui vivent intensément leur texte et suivent la diva dans ses variations. Leurs voix conjuguées supportent parfaitement celle de leur chanteuse, qu'il regarde pa

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