Il s’agit de Francis Choukroun, ancien responsable de la PJ d’Orléans, de Montpellier ou encore de Corse. Le premier contact avec ses troupes a eu lieu lundi. Un premier contact lourd, selon nos informations. Car les policiers de la PJ sont encore marqués par la mise en examen pour détournement de stupéfiants et association de malfaiteurs de leur ancien numéro directeur adjoint. Mais Francis Choukroun garde espoir pour bien travailler dans son nouveau service. « Je ne redoute rien. Je suis satisfait d’obtenir ce poste, a-t-il confié, et motivé par mon métier. La police judiciaire me passionne et je peux vous assurer que le professionnalisme des fonctionnaires de la DIPJ ne s’est pas évaporé. » Un discours en forme de remise à zéro des compteurs alors que l’affaire Neyret est encore dans toutes les têtes. « Ce qui s’est passé a fait mal aux policiers de la PJ, aux représentants de la Police nationale, réagit Jean-François Carenco. Mais la police sait faire son ménage. C’est notre honneur à nous de fonctionnaire de savoir écarter ceux qui ne font pas le job ou ceux qui le font de manière répréhensible. » Un point de vue partagé par le directeur central de la police judiciaire. Christian Lothion a tenu présent pour mettre en place le nouveau directeur de la PJ. Et il a rappelé que le travail des policiers judiciaires dans leurs enquêtes doit se faire dans les règles. « Je souhaite que ce service reparte comme avant, avec des résultats encore supérieur, fixe-t-il comme objectif. Pour répondre à certains, on peut faire des affaires en police judiciaire sans pour cela donner de la drogue à des voyous. » Nathalie Tallevast qui doit remplacer Michel Neyret en tant que numéro 2 de la PJ de Lyon, devrait arriver dans les prochains jours.