A deux mois jour pour jour du second tour de l’élection présidentielle,
sondages à l’appui, les dés semblent jetés. L’avance de François
Hollande, vainqueur d’étape au premier tour et loin devant au second,
est-elle un acquis définitif? "Il y a encore du temps, rappelle Frédéric Poignard. Jusqu’au soir du dépouillement tout peut bouger. Les électeurs sont maîtres du jeu et il ne faut pas se fier aux sondages." Faut-il croire pour autant à l’émergence d’un troisième homme? "Cela semble compromis aujourd’hui, reconnait-il. On
a vu au début du mois de janvier, Bayrou, Le Pen et Mélenchon monter.
Nous, les journalistes, avons pu croire à un second tour Bayrou/Le Pen."
Ces déçus du premier tour, hors extrême-droite, auront droit à une
consolante, au prorata de leur score d’avril. Entre contrat de mandature
et libération de circonscriptions aux partenaires, le vainqueur devra
gouverner avec une majorité élargie dans les ministères ou sur les bancs
de l’Assemblée. "Il faut voir dans quelles conditions ils vont négocier, prévient Frédéric Poignard. Si
Eva Joly fait 2% ou 3%, elle ne va pas peser grand chose dans les
accords présidentiels en vue du second tour. Si elle arrive à 10% ou
15%, le candidat socialiste François Hollande serait obligé d’en tenir
compte."
Le Corrézien, dont la dynamique ne s’affaisse pas malgré l’entrée en
campagne de Sarkozy, enfile chaque jour un peu plus le costume
présidentiel. "La tendance d’un très
gros écart pour le second tour entre Nicolas Sarkozy et François
Hollande se dégage. Il y a une vague de rejet de Sarkozy. On l’a vu à
Bayonne la semaine dernière."
Reste-t-il alors encore des cartouches au sortant pour inverser cette tendance, qui prend des allures de lame de fond ? "Les
prochaines grandes étapes sont les meetings. Celui de Sarkozy à
Villepinte compte énormément pour essayer de faire un sursaut qui ne
vient toujours pas dans les sondages." Viendra ensuite le 16 mars, date-limite du dépôt devant le Conseil constitutionnel des parrainages. "On rentrera ensuite dans la campagne officielle, glisse Poignard. C’est
à ce moment-là que les candidats engrangent le moins de progression
puisque les médias audiovisuels doivent équilibrer le temps de parole.
Il faudra qu’ils mobilisent très fortement dans leur camp jusqu’au soir
du premier tour."
"Casses toi pauvre con"
Signaler RépondreLe fouquet, une promenade en bateau avec un grand patron du cac 40
Plus de pauvreté en France, plus de chômeurs, trop de soldats tués durant 5 ans en Afghanistan.
Retraites repoussées alors que la guerre en libye a couté des millions d'euro
Tous les médias bouffent du Sarko le 6 mai
Signaler RépondreJe pense a leurs gueules de bois
Il disait la même chose (F Poignard) en 2002 en pronostiquant une victoire de Jospin il fréquente trop les cabinets du pouvoir lyonnais. Remarque en 2002 qui ne croyait pas en Jospin c était notre Gégé
Signaler RépondreIl y a urgence pour les médias de lire le programme de FH et de constater qu'il incarne pas mais l'archaïsme et le recul
Signaler RépondreLa présidentielle est présenté par le PS et médias comme un référendum pour ou contre NS. Et l'incompétent FH caracole !
Signaler RépondreC'est faux, c'est le politiquement correct. Il est de bon ton de charger Sarkozy mais le candidat du Peuple est apprécié par le Peuple pas par les journalistes
Signaler RépondreL'antisarkozysme est la religion dominante.
Signaler Répondre