OL - Finale de la coupe de France : refermer la parenthèse Puel, ouvrir l'ère Garde

OL - Finale de la coupe de France : refermer la parenthèse Puel, ouvrir l'ère Garde
Le trophée de la coupe de France - Photo DR

Après avoir manqué la finale de la coupe de la Ligue contre l’OM, il y a deux semaines, l’OL a de nouveau une belle occasion de remporter un trophée et de refermer la parenthèse Puel.

Face à l’US Quevilly, un club de National (niveau 3), l’Olympique Lyonnais, 7 fois champion dans les années 2000, n’a pas le choix : il se doit de brandir la Coupe de France, le dernier titre qu’il avait gagné en 2008, il y a quatre ans déjà.
Depuis, certes l’OL a toujours terminé sur le podium, où il n’est pas assuré d’être en fin de championnat pour la première fois depuis 1999, et toujours maintenu son statut de club de Champion’s league dont il a notamment atteint la demi-finale en 2010, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant.
Mais l’absence de trophées après huit ans de gloire, était, outre l’absence de qualité de jeu, l’un des gros griefs jeté à l’encontre de Claude Puel par les groupes de supporters bien que le niveau sportif n’ait pas toujours été à la hauteur cette année, à l’extérieur notamment.
Bien sûr, la victoire en coupe de France permettra à l’Olympique Lyonnais de refermer cette page sportive, pénible au niveau de l’ambiance, mais il faudra ensuite solder les comptes, l’entraîneur réclamant aux Prud’hommes 5,1 millions de dommages et intérêts pour rupture abusive de contrat un an avant son terme pendant que le club plaide la faute grave.
En attendant, si toute la France sera, logiquement, derrière Quevilly pour que le petit mange le gros, l’OL devra s’épargner le ridicule.
Car tous l’admettent, de l’entraîneur aux joueurs en passant par les dirigeants et notamment Bernard Lacombe, une défaite contre le club de National, aurait des conséquences catastrophiques, sur l’image de l’OL, déjà ternie par l’échec de Nicosie, et sur la situation sportive avec une fin de championnat qui serait difficile à gérer.
En clair, plus qu’une finale, Lyon joue gros et une sorte de quitte ou double : la honte ou la gloire.
Dire que l’Olympique Lyonnais va sauver sa saison en gagnant cette finale est néanmoins un peu osé.
Le club aura joué deux finales, atteint les 8èmes de finale de la Champion’s league et brigue toujours la 3e place de la Ligue 1, même si elle sera difficile à accrocher.
De nombreuses équipes auraient voulu effectuer un tel parcours même s’il faut reconnaître que l’OL est quand même sur le déclin par rapport à la période 2001-2008, tant sur le plan sportif que financièrement.
Le bilan paraît donc tout à fait honorable mais gagner cette coupe de France, la 5e de l’histoire du club (8 finales), démontrerait néanmoins que Lyon est toujours là dans le football français et garde aussi son statut de club européen mais la concurrence est de plus en plus rude notamment en Ligue 1.
Et dans ces temps devenus plus difficiles, n’importe quel trophée est surtout bon à prendre pour l’image et le moral. Il sera temps ensuite de penser à la Champion’s league.
S.V.

X
5 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
une réponse ? le 28/04/2012 à 23:09

A défaut de grive, on mange des merles !

1 à 0 contre une équipe amateur, vous trouvez cela formidable vous ?

combien coutait les plateaux respectifs des équipes pour cette rencontre ?

et combien de revenus en retirent personnellement chacun des deux présidents ?

Signaler Répondre

avatar
pierre le 28/04/2012 à 20:00

Je ne vois pas ce que le stade vient faire ici?
Défendre l'honneur un homme devient suspect
Curieux!

Signaler Répondre

avatar
les comiques le 28/04/2012 à 15:19

les anti-stades supporteur de Puel... ils savent plus quoi inventer, excellent!

Signaler Répondre

avatar
pierre le 28/04/2012 à 12:52

Quel titre scandaleux!
Vous excusez déjà Garde au cas où ...et vous tombez dans la manipulation bien orchestrée par le club
Faîtes votre travail de journaliste en toute indépendance mais pas en organe de propagande

Signaler Répondre

avatar
voyons voir le 28/04/2012 à 12:23

excusez ma clairvoyance :

Il faut toujours un bouc émissaire, surtout à postériori

et pour aulas, la tête à gifles c'était donc PUEL,

mais dites-moi, il s'était recruté tout seul par l'OL ???

la première erreur de celui que l'on encense est celle ci, les autres se révèleront officiellement sous peu... elles sont toutes pour l'instant bien cachées derrière tout le buzz, l'intox, la désinformation dans la communication passée et à venir prochainement qui cache la forêt.

on fait toujours (ou on tente de le faire) supporter ses incompétences de préférence par les autres en les traitant de jaloux, de méchants, s'ils se rebellent.

J'espère que le Tribunal lui donnera raison !
un contrat est un contrat,
un constant perso : le respect de la parole donnée est très souvent proportionnel à la hauteur de taille du bonhomme....

Probable censure sur ce post, tant la presse est asservie.
Si c'était le cas, je ne me gênerai pas pour en faire écho sur les rares qui ont une certaine idée de leur métier.
Dans le cas contraire, j'en serai rassuré sur l'idée que l'on peut se faire ou attendre de LYONMAG.com

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.