Les Minguettes en Coupe de France : "Jouer le 8e dans le stade du LOU pour rester à Vénissieux"

Le club vénissian, petit poucet de la compétition, affrontera les Lorrains le mardi 26 février à 20h30. Voilà pour les certitudes. Reste maintenant à savoir où cette rencontre aura lieu. "Si on avait une petite préférence au tirage, c’était pour l’AS Saint Etienne, pour faire un derby à Gerland, explique le président de l’AS Minguettes Ahmed Zouak. "On est  heureux et fiers d’arriver enfin à ce stade là de la compétition. C’est un très bon tirage parce qu’on voulait un club de D1, pour pouvoir faire la fête. On va les accueillir comme il se doit car c’est le gratin du football français, et puis l’ASNL c’est quand même le club de Michel Platini", poursuit-il.

Du coup, pour fêter ce premier 8e de finale de l’histoire du club, il va certainement falloir quitter le petit stade Laurent Gérin habituel (environ 1000 places) pour voir plus grand, même si l’antre de l’AS Minguettes pourrait accueillir la rencontre, étant classé en terrain 3. Le Matmut Stadium est donc la piste privilégiée par Ahmed Zouak : "Gerland c’est trop grand, c’est trop coûteux et puis il faut dire la vérité, Nancy c’est pas trop vendeur donc ça ne sert à rien d’avoir les yeux plus gros que le ventre. On préférerait jouer sur le terrain du LOU. Il est plus petit, c’est 8000 places donc nous si on y fait 4 ou 5 000 c’est déjà joli. En plus c’est à Vénissieux, c’est nos voisins, on reste à la maison. On voudrait faire plaisir à nos supporters et à la ville de Vénissieux car ça fait très longtemps qu’on attend ça ici aux Minguettes, et maintenant qu’on y est arrivé, on voudrait partager ce moment avec tout le monde."

Réponse lundi avec la réunion de la commission des règlements de la fédération qui doit statuer sur le stade Laurent-Gérin et étudier les autres possibilités. D’ici là, les joueurs et le staff de l’AS Minguettes vont pouvoir savourer cette qualification, qui redore le blason de ce quartier classé sensible.
En tout cas, quelque soit le résultat du 8e face à Nancy, cette épopée en Coupe de France représente d’ores et déjà un bol d’air financier importantissime pour le club. Ce parcours lui a rapporté 157 000 euros, soit près de la moitié de son budget actuel (330 000 euros), de quoi "investir dans le matériel et les infrastructures, ce qui est une aubaine en période de crise", se réjouit le président. L’aventure de l’équipe première va donc largement servir aux 578 licenciés du club.