Le meilleur souvenir du Conclave de Barbarin ? "Quand ça s'est fini !"

Le meilleur souvenir du Conclave de Barbarin ? "Quand ça s'est fini !"
Philippe Barbarin, toujours très expressif - LyonMag

L'archevêque de Lyon a réservé à la presse une attente digne d'un conclave.

Philippe Barbarin avait donné rendez-vous aux médias ce vendredi à 17h30. Problème : il a atterri à Saint-Exupéry à cette heure-là. Finalement arrivé une heure plus tard à l'archevêché de Fourvière, le cardinal confondu en excuses est revenu sur l'événement de ce début d'année : l'élection du pape François.
"Jorge Bergoglio faisait partie de la douzaine de cardinaux que je me réjouissais de voir devenir pape", explique un Philippe Barbarin sûrement fatigué mais qui ne laisse rien paraître. Il était encore vendredi matin à Rome où il assista à une messe du pape François, l'occasion de lui transmettre quelques dernières paroles : "Je lui ai dit que j'avais reçu un e-mail d'une famille de Lyonnais dont le fils Nathanaël est dans une phase grave de leucémie. Le pape m'a demandé de répéter son prénom et m'a affirmé que je pouvais écrire en retour à la famille en leur disant que Nathanaël serait dans mes prières".
Un pape qui, en plus d'être forcément miséricordieux, instaura au sein du collège de cardinaux une ambiance légère. "Il y a eu moins d'émotions qu'au dernier conclave, révèle le cardinal Barbarin. On a fait plus de blagues. J'ai par exemple demandé à Dolan, le cardinal de New York, s'il avait tweeté le résultat du conclave avant le Habemus Papam. Il était gêné".

Il faut dire que chacun devait avoir envie de décompresser tant le conclave est présenté par le Primat des Gaules comme un moment éprouvant. "Le collège de cardinaux était très content et a poussé un ouf de soulagement. L'idée d'une nouvelle nuit de conclave était pesante, rigole Barbarin. Mon meilleur souvenir de conclave ? Quand ça c'est fini ! Je crois même que j'ai applaudi le premier !".
Retour à la réalité désormais pour Philippe Barbarin qui retrouvait ses fidèles vendredi soir pour une première messe post-conclave. Mais l'ombre de François n'est pas loin, le cardinal lyonnais lui a promis "une fidélité absolue et des prières quotidiennes". Ce furent ses premiers mots, en espagnol, à Bergoglio une fois élu.

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