L’OL à l’heure du rebond ?

L’OL (4ème) reçoit Toulouse (11ème) cet après-midi à Gerland (17 heures) et après trois défaites consécutives, il est grand temps de redresser la barre.
Il restera ensuite six journées et si l’Olympique Lyonnais ne gagne pas contre le TFC, il sera sans doute impossible de relancer une dynamique positive que les hommes de Rémi Garde n’ont pas réussi à maintenir en 2013 après une première moitié de saison tout à fait prometteuse au cours de laquelle ils pouvaient légitimement ambitionner lutter pour le titre face au PSG.

Les différents consultants TV s’accordaient alors à dire que l’OL était l’équipe qui jouait le mieux dans le championnat de France.
Depuis la trêve de Noël et la communication contre productive de Jean-Michel Aulas envoyant un message à ses principaux joueurs à qui on a fait comprendre que leur départ était inéluctable pour des raisons économiques, la machine s’est largement grippée. Et le mal ne se soigne pas si facilement.

L’OL est 10ème des matches retour, ce qui traduit un jeu plus quelconque marqué par l’inefficacité du duo Lisandro-Bafétimbi Gomis notamment, deux joueurs qui ont souvent fait la différence. Michel Bastos l’a eu fait également lorsqu’il n’était pas blessé mais il a été prêté en janvier à Schalke 04.
Gonalons a admis que l’état d’esprit n’y était pas vraiment. Ce qui est un comble lorsqu’on a une qualification en Champion’s league dans le viseur. Il est vrai que si Rémi Garde a prôné l’union sacrée, comme souvent dans les clubs en difficulté, le groupe avance en ordre dispersé à l’image de la soirée organisée cette semaine par Gonalons, encore, Clément Grenier, un autre jeune et Rémy Vercoutre, un cadre du vestiaire, pour le match Barcelone-PSG à laquelle tous les joueurs ne se sont toutefois pas rendus...
Cela traduit donc un investissement douteux pour la vie de l’effectif.
"Je ne peux pas les empêcher de penser qu’ils vont aller ailleurs. Ils l’ont entendu. Mais pour aller ailleurs il faut se montrer à son niveau", souligne Garde. "Pour l’instant, ils sont là", dit-il encore. Oui, mais certains ont évidemment déjà des discussions avancées qui polluent leur engagement pour l’OL et l’entraîneur lyonnais n’a donc pas tant d’arguments à faire valoir pour faire repartir son groupe hormis de changer de dispositif de jeu.
"Est-ce que j’ai d’autres moyens ? Je ne suis pas G.O. dans un cirque", a-t-il lâché.

Peut-être Jean-Michel Aulas, après avoir parlementé une paix sociale avec les groupes de supporters, en colère, à Reims, en visite au centre d’entraînement samedi lors du dernier entraînement à huis clos, a-t-il trouvé aussi les mots pour soigner les maux de ses joueurs ?