Affrontements de supporters : "Un jour, on aura un mort dans un derby" prédit un dirigeant de l'ASSE

Ce lundi, Bernard Caïazzo est revenu sur les débordements survenus la veille lors du match Nice-Saint-Etienne. Certains supporters stéphanois ont choqué l'opinion en lançant des sièges et en frappant des homologues niçois et des stadiers. "Dimanche, ce n'était pas un beau spectacle. Ce ne sont que vingt, trente supporters qui sont turbulents mais ils veulent exister et font des dégâts. Rien n'excuse ce qui s'est passé. Rien", explique le président du comité de surveillance de l'ASSE à Eurosport.
Bernard Caïazzo a également réagi au tweet de Jean-Michel Aulas qui se déclarait "stupéfait de la clémence des institutions envers certains clubs qui tous les dimanches ne gèrent pas leurs supporters".
"Je ne commente pas les tweets de Jean-Michel Aulas, lui répond son homologue ligérien. Il s'occupe de tout et de rien. Bientôt il va envoyer les voeux au pape via Twitter. On a en tant que dirigeant une énorme responsabilité. On doit éviter les incitations à la violence, éviter de mettre des écharpes dans les buts adverses. Pourtant, le président de Lyon est un homme mûr qui a dépassé la soixantaine, il doit comprendre ce genre de choses. On ne doit pas se comporter comme un capo de supporters. Il vaut mieux se taire".
Avant de faire une prédiction morbide : "Un jour, on aura un mort dans un derby. Tout le monde doit être uni contre la violence et on ne pas attiser les haines".
Les deux derniers derbies entre l'OL et l'ASSE ont effectivement été ultra-tendus, à tel point que la préfette de la Loire a interdit le déplacement des supporters lyonnais à Geoffroy-Guichard. Le préfet du Rhône devrait leur rendre la pareille l'an prochain.