Suppression de postes à l'hôpital Henry Gabrielle : Michèle Picard s'insurge

Suppression de postes à l'hôpital Henry Gabrielle : Michèle Picard s'insurge
Photo DR.

C'est au tour de Michèle Picard, maire de Vénissieux (PC), de s'indigner contre les suppressions de poste qui ont lieu à l'hôpital Henry Gabrielle, à St Genis Laval, seul établissement public en Rhône-Alpes dédié à la rééducation fonctionnelle.

En 2012, l'agence régionale de santé Rhône-Alpes a cessé de verser aux hospices civils de Lyon la compensation financière utilisée pour la prise en charge du handicap lourd. De ce fait, des suppressions de postes de soignants ainsi que la mise en place d'un quota d'admission des patients à l'entrée de l'hôpital ont été mis en place.

"Le comité de défense, que j'ai rencontré dernièrement, dénonce une situation dramatique
, alerte Michèle Picard dans un communiqué. Réduction d'effectifs, surcharge de travail, le personnel hospitalier ne peut plus aujourd'hui offrir une rééducation adaptée aux patients. Pire, il ne peut plus assurer l'accompagnement psychologique indispensable des personnes qui voient leur vie basculer brusquement dans le handicap. Cette situation est inacceptable et remet en question le principe même du droit inconditionnel à la santé pour tous !"

La maire de Vénissieux apporte un "soutien sans réserve" aux patients de l'hôpital, à leurs familles et au personnel de l'hôpital Henry Gabrielle. Selon elle, le gouvernement doit "préserver ce service public hospitalier et lui donner les moyens financiers et humains nécessaires pour assurer une rééducation de qualité à chaque patient". Elle ajoute que le personnel hospitalier et les patients "ne sauraient être une variable d'ajustement budgétaire. De nombreuses familles se trouvent dans l'obligation de prendre en charge leur parent malade", signale la maire de Vénissieux, qui conclut qu'il s'agit d'un "retour en arrière sans précédent, symbole d'un système de santé publique défaillant".

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NicoL le 30/04/2014 à 18:41

Et pourtant, ça fait déjà un moment que c'est galère pour tout le monde à henry Gab.

Le problème de la réadaptation n'est pas pris en charge dans sa globalité. Les équipes médicales sont laissées à l'abandon et pressées comme des citrons.

Du coup ça mène à de la maltraitance structurellle pour le personnel et les patients: On laisse des personnes chiés dans leur lit pour gagner du temps et on les douche une fois par semaine. Est-ce cela la réadaptation dans la dignité ?

Il y a tant à dire sur ce lieu qui pourrait être un magnifique lieu de vie... pourtant j'ai l'impression que c'est plus un endroit de stockage de corps brisés en attente... Mais de quoi ?

Le mari d'une ancienne patiente

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